Paris, Morancé, 1927. In-8, br, 72p. Sur la manufacture des tapisseries de Beauvais depuis 1664. Avec 30planches h.t.Bon état. Infimes rousseurs. Avec une dédicace de l'auteur.
Reference : 3266
Librairie Ancienne Laurencier
Patrick et Liliane Laurencier
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Beauvais, G. Vallet, 1635. In-8, 15ff-1ff bl.-706pp-8ff. Edition originale du tome II de cette histoire (le tome I était paru en 1631). · L'attrait particulier de cet ouvrage est la publication unique de nombreuses chartes et textes originaux dont certains avaient déjà disparus au XIXème siècle (cf annuaire historique pour l'année 1862, p. 533). · Ouvrage déjà considéré comme rare en 1873 (cf catalogue des livres . de la bibliothèque de M. Ruggieri, n°26). · On y trouve par exemple le testament de Philippe de Dreux (p. 344), évêque de Dreux et membre de la famille royale Reliure XIXème, tranches marbrées, basane vieillie mais encore solide. Anciennement mouillé, un peu court en tête parfois. Ouvrage rarissime sur Beauvais, mine d'information sur Beauvais.
Quignon 1930 in12. 1930. broché.
dos recollé couverture défraîchie bords frottés
7 titres en 1 vol. in-8 reliure de l'époque plein veau brun, dos à 5 nerfs, contient : Discours qui a remporté le Prix d'éloquence à l'Académie Françoise en l'année MDCCLV, par ke P. Guénard, Jésuite, Chez B. Brunet, 1755, 35 pp. [ Suivi de : ] Eloge de Maurice de Saxe, Duc de Sémigalle & de Curlande, Maréchal Général des Armées de Sa Majesté Très-Chrétienne, Discours qui a remporté le Prix de l'Académie Françoise en 1759 par M. Thomas, Professeur en l'Université de Paris au Collège de Beauvais, Chez Brunet, Paris, 1759, 1 f., 42 pp. [ Suivi de : ] Eloge de Henri-François d'Aguesseau, Chancelier de France, Commandeur des Ordres du Roi, Discours qui a remporté le Prix de l'Académie Françoise en 1760 par M. Thomas, Professeur en l'Université de Paris au Collège de Beauvais, Chez Brunet, Paris, 1760, 1 f., 48 pp. [ Suivi de : ] Eloge de René Duguay-Trouin, Lieutenant Général des Armées navales, Commandeur de l'Ordre Royal & Militaire de S. Louis, Discours qui a remporté le Prix de l'Académie Françoise en 1761 par M. Thomas, Professeur en l'Université de Paris au Collège de Beauvais, Chez la Veuve de Bernard Brunet, Paris, 1761, 74 pp. [ Suivi de : ] Eloge de Maximilien de Béthune, Duc de Sully, Surintendant des Finances, &cc principal Ministre sous Henri IV, Discours qui a remporté le Prix de l'Académie Françoise en 1763 par M. Thomas, Professeur en l'Université de Paris au Collège de Beauvais, Chez Regnard, Paris, 1763, 91 pp. [ Suivi de : ] Epitre au Peuple, ouvrage présenté à l'Académie Françoise en 1760, par M. Thomas, Professeur en l'Université de Paris au Collège de Beauvais, Troisième édition, s.n., s.l., 1761, 13 pp. pp. [ Suivi de : ] Ode sur le Temps, qui a remporté le Prix de l'Académie Françoise en 1762, Chez la V. Brunet, Paris, 1762, 16 pp.
Intéressant recueil d'éloges, presque tous en édition originale. Etat très satsfaisant (reliure frottée avec mq. en coiffes et pièce de titre, première garde volante faible, mq. angulaire à la seconde garde volante, bon état par ailleurs).
P., Imprimerie Nationale, 1892, pt in-4°, xxiii-381 pp, 41 pièces justificatives, reliure demi-basane fauve mordorée à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, 1er plat conservé, bon état. Edition originale. Bel exemplaire
"Cet ouvrage est une thèse de l'Ecole des chartes qui repose sur des recherches étendues ; elle fait honneur à la fois à l'auteur et aux maîtres dont il a reçu les leçons. La commune de Beauvais s'est formée lentement, par développements successifs ; elle ne sort pas d'une insurrection victorieuse ; elle n'est point le fruit d'une concession gracieuse du souverain. L'évêque de Beauvais, des le début du XIe siècle, est maître et seigneur dans sa ville épiscopale et ne relève que du roi ; mais les bourgeois jouissent déjà de certaines libertés, de certains privilèges qui, peu a peu, se préciseront, prendront corps et se fixeront dans des chartes de coutumes. La royauté ne joue aucun rôle actif dans ce lent développement ; au XIIIe siecle, son intervention, sous saint Louis notamment, est plutot violente et maladroite ; plus tard, devenue plus habile, elle soumet la bourgeoisie de Beauvais à des persécutions savantes et bien conduites, qui doivent à son gré amener la ruine de la commune et l'abandon des libertés par les habitants. A Beauvais, ce résultat est plus lent à venir qu'ailleurs, et, jusqu'au XVIIe siecle, la ville gardera quelques-unes de ses franchises. Mais, dès le XIVe, l'autorité royale a pris pied dans la cité et, sous pretexte de réformer les abus, elle a mis des entraves au libre exercice du gouvernement communal. Sur toutes ces questions, sur le fonctionnement de la commune durant deux siècles, sur les droits respectifs des pairs et de l'évêque, on trouvera dans le livre de M. Labande beaucoup de très curieux renseignements. On peut citer entre autres le chapitre sur le développement du pouvoir épiscopal ; l'auteur montre fort bien comment il naît des le IXe siècle et comment le prélat parvient, au XIe, à évincer le comte." (A. Molinier, Revue Historique, 1893) — "L'histoire de Beauvais par M. Labande n'embrasse que la période allant des origines au commencement du XVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'époque où l'autorité royale s'y implanta définitivement et remplaça l'administration municipale. C'est à partir du XIe siècle que les annales de cette ville deviennent surtout intéressantes, c'est-à-dire à dater du moment où les évêques acquirent le comté de Beauvais et où la charte communale fut concédée à cette ville. Si elle n'eut pas tous les privilèges politiques et judiciaires que l'on trouve dans d'autres localités plus favorisées, en revanche elle résista plus longtemps à toutes les causes ordinaires de ruine. Tandis que d'autres communes étaient absorbées par le pouvoir royal à la suite de leurs querelles et de leurs divisions intestines ou des dissensions qui s'élevaient entre elles et les juridictions voisines, il fallut tous les malheurs accumulés par la guerre de Cent ans pour diminuer seulement les privilèges administratifs et politiques de Beauvais. Aussi l'étude de l'organisation de cette ville était-elle intéressante, mais difficile, à cause de la dispersion des documents. M. Labande l'a abordée résolument et s'en est tiré à son avantage. Le volume qu'il offre au public fut d'abord présenté comme thèse à l'Ecole des chartes, et valut à son auteur l'honneur de sortir le premier. Dans la première partie, M. Labande fait connaître les différentes vicissitudes que subit la ville de Beauvais, depuis ses origines jusqu'à la fin du règne de Philippe le Bel, les relations de l'évêque et de la commune avec la royauté. La deuxième partie est consacrée aux institutions municipales. Nous apprenons successivement comment s'établit la commune, quelle était sa constitution, quelle était l'étendue de la juridiction des magistrats municipaux, quels furent les rapports de l'évêque et de la commune, et enfin ce que furent le commerce et l'industrie de Beauvais pendant le moyen âge. La troisième partie est le tableau de la décadence de la commune ; on assiste peu à peu à l'infiltration de l'autorité royale, d'abord dans les affaires militaires et dans les finances, puis à l'établissement d'un juge royal qui, après avoir connu de toutes les causes appartenant de droit au bailli de Senlis, finit par se trouver aux assemblées des trois corps de la ville, et par y exercer une influence prépondérante. Quarante et une pièces justificatives, la plupart très intéressantes, terminent cet ouvrage, qui fait réellement honneur à M. Labande." (Jules Viard, Revue des Questions historiques, 1893)
Genève, Mégariotis, 1978, in-8°, xxiii-381 pp, 41 pièces justificatives, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, bon état (Réimpression de l'édition de 1892)
"Cet ouvrage est une thèse de l'Ecole des chartes qui repose sur des recherches étendues ; elle fait honneur à la fois à l'auteur et aux maîtres dont il a reçu les leçons. La commune de Beauvais s'est formée lentement, par développements successifs ; elle ne sort pas d'une insurrection victorieuse ; elle n'est point le fruit d'une concession gracieuse du souverain. L'évêque de Beauvais, des le début du XIe siècle, est maître et seigneur dans sa ville épiscopale et ne relève que du roi ; mais les bourgeois jouissent déjà de certaines libertés, de certains privilèges qui, peu à peu, se préciseront, prendront corps et se fixeront dans des chartes de coutumes. La royauté ne joue aucun rôle actif dans ce lent développement ; au XIIIe siècle, son intervention, sous saint Louis notamment, est plutot violente et maladroite ; plus tard, devenue plus habile, elle soumet la bourgeoisie de Beauvais à des persécutions savantes et bien conduites, qui doivent à son gré amener la ruine de la commune et l'abandon des libertés par les habitants. A Beauvais, ce résultat est plus lent à venir qu'ailleurs, et, jusqu'au XVIIe siècle, la ville gardera quelques-unes de ses franchises. Mais, dès le XIVe, l'autorité royale a pris pied dans la cité et, sous pretexte de réformer les abus, elle a mis des entraves au libre exercice du gouvernement communal. Sur toutes ces questions, sur le fonctionnement de la commune durant deux siècles, sur les droits respectifs des pairs et de l'évêque, on trouvera dans le livre de M. Labande beaucoup de très curieux renseignements. On peut citer entre autres le chapitre sur le développement du pouvoir épiscopal ; l'auteur montre fort bien comment il naît des le IXe siècle et comment le prélat parvient, au XIe, à évincer le comte." (A. Molinier, Revue Historique, 1893) — "L'histoire de Beauvais par M. Labande n'embrasse que la période allant des origines au commencement du XVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'époque où l'autorité royale s'y implanta définitivement et remplaça l'administration municipale. C'est à partir du XIe siècle que les annales de cette ville deviennent surtout intéressantes, c'est-à-dire à dater du moment où les évêques acquirent le comté de Beauvais et où la charte communale fut concédée à cette ville. Si elle n'eut pas tous les privilèges politiques et judiciaires que l'on trouve dans d'autres localités plus favorisées, en revanche elle résista plus longtemps à toutes les causes ordinaires de ruine. Tandis que d'autres communes étaient absorbées par le pouvoir royal à la suite de leurs querelles et de leurs divisions intestines ou des dissensions qui s'élevaient entre elles et les juridictions voisines, il fallut tous les malheurs accumulés par la guerre de Cent ans pour diminuer seulement les privilèges administratifs et politiques de Beauvais. Aussi l'étude de l'organisation de cette ville était-elle intéressante, mais difficile, à cause de la dispersion des documents. M. Labande l'a abordée résolument et s'en est tiré à son avantage. Le volume qu'il offre au public fut d'abord présenté comme thèse à l'Ecole des chartes, et valut à son auteur l'honneur de sortir le premier. Dans la première partie, M. Labande fait connaître les différentes vicissitudes que subit la ville de Beauvais, depuis ses origines jusqu'à la fin du règne de Philippe le Bel, les relations de l'évêque et de la commune avec la royauté. La deuxième partie est consacrée aux institutions municipales. Nous apprenons successivement comment s'établit la commune, quelle était sa constitution, quelle était l'étendue de la juridiction des magistrats municipaux, quels furent les rapports de l'évêque et de la commune, et enfin ce que furent le commerce et l'industrie de Beauvais pendant le moyen âge. La troisième partie est le tableau de la décadence de la commune ; on assiste peu à peu à l'infiltration de l'autorité royale, d'abord dans les affaires militaires et dans les finances, puis à l'établissement d'un juge royal qui, après avoir connu de toutes les causes appartenant de droit au bailli de Senlis, finit par se trouver aux assemblées des trois corps de la ville, et par y exercer une influence prépondérante. Quarante et une pièces justificatives, la plupart très intéressantes, terminent cet ouvrage, qui fait réellement honneur à M. Labande." (Jules Viard, Revue des Questions historiques, 1893)