Paris, société française d'éditions d'art L.-Henry May, "encyclopédie populaire illustrée du vingtième siècle", 1900 - in-8, reliure cartonnée demi toile rouge, titre doré sur dos, VI+184 pages, texte sur 2 colonnes type dictionnaire, illustrations - Bon état
Reference : 32596
Librairie Ancienne Laurencier
Patrick et Liliane Laurencier
7 rue du Chai des Farines
33000 Bordeaux
France
livresanciens.laurencier@wanadoo.fr
33 05 56 81 68 79
Paris, Librairie Ancienne Honoré Champion, 1927. Grand in-8 broché, 380pp, Edition Originale, sources et bibliographie, table des matières.
Bonne condition. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Les amis de Gustave Le Bon, 1977 ; in-8, broché ; (2) ff. , XXV pp. , 473 pp. , (1) f. ; couverture blanche imprimée havane.
Exemplaire en très bon état.
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris, Librairie Firmin-Didot & Cie, 1930. Petit in-8 broché (dos légèrement bruni), non coupé, XVIII-307 pp. - Le socialisme et la loi britannique - Le socialisme et l'empire britannique - Le socialisme et la diplomatie britannique - Le socialisme et la négociation orientale - Le socialisme et la négociation russe - L'amorce de la négosiation française - De Chequers à Londres - De Londres à Genève - Conclusion.
1 vol. grand in-4 br, Kambuja, ( Pnom-Penh, Cambodge ), 1965, 122 pp. Kambuja. Revue mensuelle illustrée. Première Année n°8 : 15 novembre 1965 [ Avec l'éditorial de Norodom Sihanouk sur le "socialisme bouddhique" : ] ""Notre Socialisme Buddhique" par Norodom Sihanouk. Quand les étrangers nous entendent parler de notre socialisme buddhique, un sourire moqueur ou sceptique leur vient souvent aux lèvres. Tout récemment, un journaliste (socialiste) japonais a passé plus d'une heure et demie avec nos Ministres des Affaires Etrangères et de l'Information pour se faire expliquer ce qu'était ce socialisme là. Les Japonais, pourtant, connaissent assez bien le le Buddhisme, ses préceptes et sa philosophie. Mais ils n'arrivent pas à réaliser qu'une idéologie ou un régime puisse s'inspirer d'une religion et surtout du Buddhisme. L'histoire montre pourtant que les religions ont inspiré - en bien ou en mal - l'idéologie et même les régime des nations. Ce fut le cas, à un haut degré, pour le Christianisme. C'est encore le cas pour l'Islam. Pourquoi le Buddhisme serait-il la seule religion à ne pouvoir guider des Etats dans leur politique et inspirer leurs idéologie ?"
Etat très satisfaisant (couv. frottée) pour ce rare exemplaire de la version française, avec l'étonnant éditorial de Norodom Sihanouk.
La Charité, Delayance, et P., Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1982, gr. in-8°, 306 pp, 48 pl. d'illustrations, photos, fac-similés et cartes hors texte, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Le titre original de la thèse de Claude Pennetier : "Le socialisme dans les départements ruraux français : l'exemple du Cher" et ses limites chronologiques situent cette recherche dans le débat autour des origines du communisme français et notamment de la place des fédérations paysannes dans le passage du socialisme au communisme. Passage durable dans le cas du Cher ou "l'hégémonie vaillantiste puis communiste est une constante de la vie politique, de 1885 aux années 1930", (p. 10). Trois grands chapitres charpentent cette solide monographie : la présentation du milieu, l'étude de I'implantation du socialisme, I'analyse du procès de scission ; axés sur la recherche des héritages qui mènent à I'aboutissement – plus qu'à I'accident – de décembre 1920. "II n'est point de terre naturelle du socialisme", nous dit I'auteur (p. 65) mais le Cher constitue un terrain favorable. Département rural mais pas complètement désurbanisé : Bourges et Vierzon y jouent un rôle considérable. Département agricole (plus de la moitié de la population active) mais pas complètement désindustrialisé. Le passage de la sidérurgie traditionnelle à la métallurgie de transformation implique, au XXe siecle, des comportements ouvriers différents : ancienneté de la pratique de grève chez les mineurs de fer, radicalisation des luttes chez les forgerons de Torteron avant leur migration vers les villes, dépendance des métallurgistes de Rosières... Traditions ouvrières illustrées par un déplacement des pôles d'activités et un déplacement des centres de gravité socialistes, à l'intérieur du département et à I'intérieur des différentes catégories sociales. (...) Démarche rigoureuse, menée dans un cadre départemental qui n'exclut pas la diversité régionale, la thèse de Claude Pennetier fait aussi place à la voix des obscurs : chansons de grèves et souvenirs de militants qui constituent, autant que le charisme d'Edouard Vaillant, le patrimoine du socialisme français." (Florence Riffault-Regourd, Le Mouvement social, 1985) — "Dans ce livre, point de nuances superflues : il y a les mauvais (les non-socialistes), les douteux (les socialistes réformistes) et les bons (les socialistes non réformistes) ; d'ailleurs, dès la dédicace, l'auteur nous avertit que, pour lui, la rigueur n'exclut pas « la passion et l'engagement » ; opinion respectable à condition de tenir égaux les deux plateaux de la balance. Or la rigueur se trouve trop souvent sacrifiée à l'hagiographie pour qu'on ne finisse pas par en ressentir un agacement... De plus, certains aspects du sujet ne sont pas véritablement traités : le boulangisme est effleuré, le socialisme nationaliste est passé sous silence, si l'on excepte une allusion p. 155, de même que le syndicalisme jaune. C'est d'autant plus dommage que, par ailleurs, l'ouvrage ne manque pas de qualités : l'auteur a rassemblé une documentation étendue et originale, tant pour les archives écrites qu'orales, qu'il utilise avec minutie et talent. Il montre bien les évolutions successives du socialisme jusqu'à la rupture de 1920, objet même de son ouvrage comme il le dit un peu tard dans sa conclusion. On comprend alors pleinement le but de ce livre : infirmer les thèses d'Annie Kriegel sur les origines du communisme et prouver que son avènement, dans le Cher tout au moins, n'est pas un accident mais le résultat d'une longue évolution de la tradition vaillantiste jusqu'à la rencontre du bolchevisme. En récupérant le pacifisme rural qui procède de la guerre, en recrutant largement chez les jeunes démobilisés et en exploitant le rejet des politiciens trop accueillant aux sirènes du ministé- rialisme, le parti communiste apparaît donc comme le successeur légitime des années d'avant-guerre. Sur ce point, la démonstration de l'auteur est solide, argumentée et paraît convaincante." (Bertrand Joly, Bibliothèque de l'École des chartes, 1983)