Paris, MA Editions, 1986. In-8 broché, couv. ill., 168 p. Illustrations. Bon état.
Reference : 12331
Librairie Ancienne Laurencier
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Dervy-Livres Paris 1980 In-8 ( 220 X 140 mm ) de 396 pages, broché sous couverture rempliée. Collection "Histoire et Tradition", très bel état.C'est en 1964 que paraît le premier ouvrage de Juan Garcia Font : « Histoire de la Science ». Recherchant un nouveau style d'exposition, l'auteur souligne, dans le processus de formation des sciences et parallèlement aux progrès d'une connaissance rigoureuse, la persistance d'aspects obscurs, rebelles à toute explication rationnelle. Cette perspective conduira Garcia Font à étudier différentes attitudes et conceptions de caractère para-rationnel, tout particulièrement dans le domaine de l'alchimie. La présente « Histoire de l'Alchimie en Espagne » est le fruit de ces travaux. Elle ne nous offre pas seulement un aperçu d'ensemble sur des époques et des mentalités passées, elle met aussi en valeur le détail significatif, le document presque oublié, le rapprochement éclairant, dans une perspective inattendue, des phénomènes qui. captiveront de plus en plus l'attention du lecteur cultivé.L'auteur est licencié ès-Lettres. Il a été professeur de Philosophie au Lycée « Maragall » de Barcelone et assistant de la chaire d'Histoire de la Philosophie Médiévale à l'Université de cette ville. Il conduit ses recherches avec une grande indépendance et refuse les cloisonnements qu'impose une trop stricte spécialisation.Synopsis:INTRODUCTION : La question et son secret. Le terme alchimie. Différentes possibilités d'interprétation. Le ferment gnostico-cathare. LES GRANDES ÉTAPES DE L'ÉVOLUTION DE L'ALCHIMIE : L'Antiquité et le problème des origines. Le Moyen Âge . Monnaie et alchimie. Époque Moderne : le chimiste sceptique et la question des éléments. L'ESPAGNE, PORTE ROYALE DE L'ALCHIMIE : La Voie royale. Un texte vénérable. Tolède, creuset d'alchimistes. Pedro Hispano. Les secrets de Maître Jean. La plus ancienne recette d'Occident et l'or hispanique. Le traité « De aluminibus et salibus ». L'ALCHIMIE A LA COUR DE CASTILLE : Alphonse le Sage. Don Juan Manuel. Don Enrique de Villena. Alonso Carrillo, archevêque de Tolède. ARNAUD DE VILLENEUVE : Des origines obscures. Sa vie, une continuelle errance. Arnaud, occupe-toi de ta médecine. Les étonnantes visions de Maître Arnaud. Les songes de Fadrique de Sicile. La symbolique arnaldienne. La question alchimique. De la fleur et du sentier. Les lettres d'Arnaud sur des questions alchimiques. RAYMOND LULLE ET SA CRITIQUE DE L'ALCHIMIE : Lulle un problème psychologique. Les indécisions de Gênes. Antillulisme et lullisme occultiste. Raymond Lulle et l'alchimie. Les symboles dans la philosophie lullienne. Conceptions des apocryphes lulliens. L'ALCHIMIE A LA COUR D'ARAGON : La séduction du merveilleux. Eximenis et l'alchimie. L'implacable Eymerich. Le roi Martin et l'alchimiste Lustrach. Le bénédictin Estrucio, ennemi de l'alchimie. JOHANNES DE RUPESCISSA : Le problème des origines. De prison en prison. Les spirituels, Jean XXII et l'alchimie. Récupérer le temps perdu. Il est sage d'éviter la corruption. Le Soleil est or. L'Univers est lien d'amour. Le grand secret pour obtenir la quintessence. Ressources pour les pauvres évangéliques. Pour assimiler les vertus du Soleil. Le lieu commun anti-alchimiste. L'ALCHIMIE A L'ÉPOQUE DE PHILIPPE II : Les lulliens hermétiques au XVI° siècle. Philippe II et l'art sacré. Critiques de l'alchimie et discernement de philosophes. Leonardo Fioravanti. Luis de Centelles. L'ALCHIMIE AU XVII°SIÈCLE : Alvaro Alonso Barba. Les divagations alchimiques du Comte-Duc d'Olivarès. Quevedo, expert et critique de l'alchimie. L'alchimie, élément du genre picaresque. Le lulliste Aldrete et l'eau de la vie. Controverse à propos de la spagirique. L'alchimie dans El Pasajero de Suàrez de Figueroa. L'ALCHIMIE AU XVIII° SIÈCLE : Feijoo et l'art sacré. Torres Villaroel. Xavier de Santiago Palomares. L'ALCHIMIE AUX XIX° ET XX°SIÈCLES : Études sur l'alchimie. L'alchimie chez Pompeyo Gener. Un spagiriste du XX° siècle.
S.E.H.A. - Arché Paris - Milan 2009 Fort in-8 ( 240 X 170 mm ) de 897 pages, broché sous couverture imprimée. Très bel exemplaire. +++
Tours, Mame, 1973, in-8°, 271 pp, 13 gravures (dont une au 2e plat de la jaquette), annexes, biblio, broché, tranches noires, jaquette argentée illustrée, bon état (Coll. Pensées et sociétés secrètes)
L'Alchimie est une science, un art, une sagesse; mais elle est aussi la Science, l'Art et la Sagesse. Il serait vain de voir en elle une chimie à l'état infantile. Elle est, à travers les siècles, et jusqu'à nos jours, la recherche de l'Unité ; son grand dessein : dépasser les contraires, faire de l'infiniment petit l'image exacte de l'infiniment grand, faire de l'homme le parfait reflet du cosmos. Dans cet ouvrage, Arnold Waldstein nous explique à travers l'histoire ce qu'est l'alchimie, pourquoi elle est appelée Grand Art ou Art Royal. A sa suite, nous découvrons l'alchimie antique, l'hermétisme oriental, les grandes oeuvres de l'alchimie médiévale et renaissante et jusqu'aux travaux les plus récents des alchimistes contemporains. Ce livre nous invite au voyage : partons à la recherche de la Pierre philosophale et de l'Or des Sages.
Osnabrück, Amsterdam, Otto Zeller, Philo press, 1967. 3 forts vol. in-4°, viii-453, xlviii-408, 255-208 pp., qqs. ill. n&b, intérieur frais (déch. de papier aux contreplats sup. des 3 vol., probablement ex-libris arachés). Reliure d'éditeur pleine toile grise, plats sup. titrés dorés, dos lisses titrés dorés sur fonds bordeaux (coins lég. écrasés, queues de dos lég. écrasés, titres des dos en grande partie effacés (complètement au vol. 2), plat sup. du vol.2 taché).
Réimpression de l'édition 1893. contenant plusieurs textes en arabe et en syriaque. détail: # I: Essai sur la transmission de la science antique au moyen age. Doctrines et pratiques chimiques, Traditions techniques et traductions arabico-latines avec la publication nouvelle du "Liber Ignium" de Marcus Graecus et impression originale du "Liber Sacerdotum", avec 25 figures d'appareils, table analytique et index. # II: L'alchimie syriaque comprenant une introduction et plusieurs traités d'alchimie syriaques et arabes d'après les manuscrits du British Museum et de Cambridge. Texte et traduction avec notes, commentaires, reproduction des signes et des figures d'appareils, table analytique et index. # III: L'alchimie arabe, comprenant un introduction historique et les traités de Cratès, d'El-Habib, d'Ostanès et de Djaber, tirés des manuscrits de Paris et de Leyde. Texte et traduction, notes, figures, table analytique et index.
Rarissime édition originale de ce « traité recherché, mélange curieux d’alchimie, de Kabbale, de mysticisme, et où l’on trouve la manière de fabriquer de l’or » (Caillet, III, 11161). Paris, chez la Veuve Abel L’Angelier, 1618.In-4 de (2) ff., 267 pp., qq. brunissures et piqûres. Vélin souple de l’époque, restes de liens, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque.231 x 165 mm.
Rarissime édition originale de ce « traité recherché, mélange curieux d’alchimie, de Kabbale, de mysticisme, et où l’on trouve la manière de fabriquer de l’or » (Caillet, III, 11161).Dorbon 5131 : « Ce traité qui relate un nombre considérable d'expériences, est en outre un commentaire des textes des philosophes anciens et principalement du Zohar ».Rappelons que l'on doit à Blaise de Vigenère la découverte de l'acide benzoïque qu'il nomme dans son traité « huile de benjoin ». Il paraît même avoir eu connaissance de l'oxygène.Blaise de Vigenère (Saint-Pourçain-sur-Sioule 1523-1596) est un homme aux multiples facettes, surtout connu pour sa carrière diplomatique de trente ans et son travail de cryptographe, mais qui s’intéressa également à l’histoire, à l’astronomie et aux comètes, à l’alchimie, etc. Il entra dans la diplomatie alors qu’il n’avait que dix-sept ans, et il assista en tant que secrétaire à la Diète de Worms, à 22 ans. Deux ans plus tard, il entra au service du Duc de Nevers. Il se rendit deux fois à Rome, en 1549 et 1566, où il fréquenta des cryptographes.Philologue (il réédita des auteurs médiévaux comme Villehardouin ou Jean Chartier), traducteur des écrivains grecs et latins (dont il accompagne les œuvres de réflexions méthodologiques sur la traduction), il fit aussi un travail d'archéologue et d'épigraphiste. Il participa à la publication par l’Angelier de l’ouvrage de Chalcondyle sur l’histoire de la Turquie, et c’est à la veuve de cet éditeur-libraire que l’on doit la publication du présent traité d’alchimie, puisque c’est lui qui hérita des papiers de l’ancien diplomate et qui choisit de faire achever le manuscrit pour en donner une édition.L'essentiel de son œuvre, d'inspiration ésotérique, se rattache à l'alchimie (Traité des comètes, 1578 ; Traité du feu et du sel, 1618) et à la Kabbale (Traité des chiffres, 1587).C'est ici une œuvre posthume dont le manuscrit se trouvait chez le libraire Abel Langelier depuis 1599.Précieux exemplaire conservé dans son authentique reliure en vélin souple de l’époque.