(24), Editions du Périgord Noir, 1954. In-8 broché, couv. ill., 99 p. Très bon état : sauf petites rousseurs sur couv. Exemplaire non coupé.Dédicace de Jean Secret. 1961 (à Monsieur Géraud).
Reference : 10634
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L’un des 50 exemplaires de l’édition originale « très recherchée » des Pensées de Joubert, imprimée par Chateaubriand, l’ami intime de l’auteur, et réservée aux proches. Paris, Imprimerie Le Normant, 1838.In-8 de 394 pp. et (1) f.bl. Relié en demi-veau bleu marine de l’époque, dos lisse orné de filets dorés.200 x 125 mm.
Edition originale, « tirée à petit nombre et de la plus grande rareté. Joubert était mort en 1824, et c’est à la demande de Mme Joubert que Chateaubriand fit un choix dans les papiers de l’auteur pour publier ce Recueil qui fut distribué à des amis. Cette première édition est très rare ». (Escoffier, Le Mouvement romantique, p. 294). « Très rare, tiré à très petit nombre (50 exemplaires ?), et très recherché. Plusieurs pensées n’ont pas été réimprimées dans les éditions suivantes » (Clouzot 161). « Tiré à un petit nombre d’exemplaires et distribué à des amis. L’éditeur est M. de Chateaubriand, auquel Mme Joubert confia, après la mort de son mari, les petits cahiers écrits au crayon sur lesquels l’auteur avait déposé ses pensées, ses maximes et ses réflexions. M. Joubert n’avait publié pendant sa vie que quelques articles non signés dans les journaux » (La Littérature française contemporaine, p. 419). « Joseph Joubert (1754-1824) sera lié avec Fontanes jusqu’à sa mort par une tendre et fidèle amitié. Pendant quelques mois, Joubert servit de secrétaire à Diderot et travailla sous sa direction à l’Essai sur la bienveillance universelle. Il connut également Restif de la Bretonne et devint l’amant de sa femme. En 1793, Joubert épousa Mlle Moreau de Bussy, et l’année suivante, rencontra Pauline de Beaumont que, quelques années plus tard, il devait faire connaître à Fontanes, et celui-ci à Chateaubriand. En 1800, c’est autour de cette jolie femme et de ces trois hommes que devait se créer un salon qui eut son heure de célébrité. C’est là que Joubert commença à exercer un véritable ascendant sur Chateaubriand à qui il servit pendant des années de mentor, l’encourageant mais le critiquant parfois âprement. Joubert fut une des rares personnes dont Chateaubriand acceptât une telle sévérité ; il profita de ses conseils et lui témoigna un attachement indéfectible. Mais Joubert, aimé et estimé des hommes les plus remarquables de son temps, resta toujours dans l’ombre et, à l’exception des quelques articles parus dans sa jeunesse, ne publia jamais rien. Il écrivait pourtant avec continuité, au jour le jour, dans de petits carnets qu’il tint avec la plus grande régularité à partir de 1786 ; ce sont ces notes menues, raffinées, pleines de sel et de suc dont Chateaubriand devait tirer le petit ouvrage intitulé ‘Recueil des pensées procurées par Chateaubriand’ paru en 1838 ». (Dictionnaire des auteurs, II, p. 665). Dans ses Portraits littéraires, Sainte-Beuve consacre un chapitre entier à l’auteur de ces Pensées : « Bien que les ‘Pensées’ de l’homme remarquable, dont le nom apparaît dans la critique pour la première fois, ne soient imprimées que pour l’œil de l’amitié, et non publiées ni mises en vente, elles sont destinées, ce me semble, à voir tellement s’élargir le cercle des amis, que le public finira par y entrer. Parlons donc de ce volume que solennise d’abord au frontispice le nom de M. de Chateaubriand éditeur, parlons-en comme s’il était déjà public : trop heureux si nous hâtions ce moment et si nous provoquions une seconde édition accessible à la juste curiosité de tous les lecteurs […]. M. Joubert a été l’ami le plus intime de M. de Fontanes et aussi de M. de Chateaubriand […] En littérature, les enthousiasmes, les passions, les jugements de M. Joubert le marquaient entre les esprits de son siècle et en vont faire un critique à part… M. Joubert est un esprit délicat avec des pointes fréquentes vers le sublime […] Sur quantité de points qui reviennent sans cesse, sur bien des thèmes éternels, on ne saurait dire mieux ni plus singulièrement que lui. » (Sainte-Beuve, Portraits littéraires, pp. 306-326). A l’époque le possesseur de cet exemplaire a fait relier à la suite les Sentiment de Napoléon sur la divinité de Jésus-Christ par le Chevalier de Beauterne. (Paris, chez l’auteur, 1841. In-8 de (1) f., viii pp., xix, 32, 83, 8, 4, 3, (1)). Ce même possesseur a rédigé sur la première page de garde une longue notice documentée, à la fois biographique et bibliographique sur cette rare édition des œuvres de Joubert. Plaisant exemplaire réservé à l’un des amis de l’auteur, sans rousseurs, conservé dans sa demi-reliure de l’époque. Provenance : ex libris de la bibliothèque de M. Elie Petit. Le seul exemplaire de cette originale de Joubert répertorié dans ABPC fut vendu 23 000 F par Sotheby’s Monaco en 1989, soit 3500 € il y a 18 ans. Parmi les bibliothèques publiques françaises, seule la B.n.F. en possède un exemplaire. OCLC n’en répertorie aucun.
Tallandier. 25 mai 1947. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 46. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : Terre ardente par Henry Champly, Je t'ai vu par Hélène Vacarescc, La mort de Don Juan par Edge Trémois, Le chapeau par Marc Blancpain, Glaïeul noir (suite) III par Lucien Maulvault, Pensées par Joubert, Le fluide par Léon Frapié, Aubépine par Alexandre Arnoux, Louise de la Vallière, pièce en trois actes et dix tableaux par Jean Jacques Bernard Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Tallandier. 25 janvier 1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 239 à 286. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : Signes particuliers néant par Christiane Aimery, Myrrhine par André Maurois, Amour secret par Suzanne Buchot, Le désert de Gobi (suite et fin) XVII par Pierre Benoit, Dernier écho de l'affaire Praslin par G. Lenotre, Pensées par Joubert, Les fiancés de Balkanie par Jean Bommart, L'obole par Marie Paule Salonne, Le Saint Bernard, comédie en cinq actes par Claude André Puget Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Tallandier. 10 novembre 1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 527 à 574. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : La légion des condamnés par Jacqueline Marénis, Roses qui fleurissez a Noël par Suzanne Buchot, La chair primitive par A. T'Serstevens, Un homme a la terre par Joseph Peyré, Pensées par Joubert, La caille (suite et fin) IX par Paul Vialar, La boucle retrouvée par Guillaume Apollinaire, Le fils choin par Auguste Bailly, Le premier chien par Marguerite Bourcet, La pomme rouge - acte troisième par René Aubert Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Tallandier. 25 décembre 1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 143 à 189. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : Le troisième jour (suite) VII par La Varende, Le perroquet du sage par Jérome et Jean Tharaud, La sainte innocence par Jean Jacques Brousson, L'évasion par Monique G. Chateau, Pensées par Joubert, La gueule de lion (suite) III par Claude Farrère, Barbaresque par Jean Pourtal de Ladevèze, Les étrennes de mon filleul par Jean Fayard, Masure bretonne par Miguel Zamacoïs, L'archipel Lenoir - deuxième partie par Armand Salacrou Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française