AUX ETATS CALOTINS. DE L'IMPRIMERIE CALOTINE. 1752. 4 PARTIES IN-12, CHACUNE AVEC UN TITRE PROPRE (9 X 15 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (14) + 192, (4) + 162, (6) + 160 ET (4) + 31 PAGES, EN UN VOLUME, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS LISSE ORNE D’UN GRAND DECOR GEOMETRIQUE DORE, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, TRANCHES ROUGES. GUILLAUME PLANTAVIT DE LA PAUSE FUT AVEC L'ABBE DESFONTAINES LE PRINCIPAL AUTEUR DE CES MEMOIRES, RECUEIL DE PIECES SATIRIQUES DONT LES ELEMENTS CIRCULERENT SOUS FORME MANUSCRITE AVANT D'ETRE IMPRIMES. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS SANS AUCUNE GRAVITE, SINON BON EXEMPLAIRE.
Reference : 3150
Librairie du Château de Capens
M. Xavier Ottavi
Château de Capens
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Aux Etats Calotins (Paris), de l'imprimerie Calotine, 1752. 4 parties en 3 vol. in-12 de (14)-192 pp. ; (2)-162 pp. ; (6)-160-(4)-31 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Nouvelle édition augmentée des troisième et quatrième parties.« Société burlesque inventée par quelques hommes d’esprit à l’époque de la Régence. Sous prétexte de manquement aux bienséances, au bon goût, à la logique et au bon sens, soit dans les paroles soit dans les actions, les membres de l’association de la Calotte envoyaient des brevets à tous ceux qu’ils croyaient dignes d’être enrôlés dans leur régiment. Aucun grade, aucune dignité, nulle position élevée n’était à l’abri des brevets satiriques de ces joyeux critiques » (Arthur Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, I, p. 134).Curieux recueil publié une première fois à Bâle en 1725 de pièces satiriques et facétieuses, anticléricales, en prose et en vers, composées par de Margon, Gacon, l'abbé Desfontaines, Aymon, Saint-Martin, Grecourt, Piron, Roy, etc.Le régiment de la Calotte avait été fondé en 1702 par Philippe Emmanuel de La Place de Torsac et Étienne Isidore Théophile Aymon. Deux tomes supplémentaires seront publiés en 1754.Titres en rouge et noir. Élégante reliure en maroquin rouge. Quelques menus défauts.
PLANTAVIT de LA PAUSE (Guillaume), DESFONTAINES (Pierre-François-Guillaume, abbé), AYMON
Reference : 20931
(1752)
1752 Aux Etats Calotins (Paris), de l'imprimerie Calotine, 1752. 4 parties en 1 in-12 de (14)-192 pp. ; (2)-162 pp. ; (6)-160-(4)-31 pp., chaque partie comprend une page de titre imprimée en rouge et noir, reliure de l'époque de plein veau fauve marbré, dos lisse orné de fers dorés, la coiffe inférieure manque, et petit manque à la coiffe supérieure, double-filet doré d'encadrement sur les plats, bon exemplaire.
Le Régiment de la Calotte fut fondé vers la fin du règne de Louis XIV par une société de joyeux officiers, qui n'avaient, à ce qu'il paraît, rien de mieux à faire que de se moquer de tout le monde, en commençant par eux-mêmes. Le hasard donna lieu à cette facétie, qui se prolongea plus d'un demi-siècle. Les fondateurs furent : Aymon, porte-manteau du roi, et de Torsac, exempt des gardes du corps. Ces messieurs s'entretenaient avec quelques amis, quand l'un d'eux se plaignit d'avoir mal à la tête, et dit qu'il avait une calotte de plomb. Le mot fut relevé ; il fit fortune : de là le nom du régiment de la calotte donné à leur réunion. Elle fit frapper des médailles, adopta un étendard et un sceau avec des armes parlantes, où se trouvaient réunies, dans toutes les règles de l'art héraldique, une calotte, une pleine lune, un rat, un drapeau, une marotte, deux singes habillés, bottés, avec l'épée au côté. La devise était : favet Momus, luna influit. Les associés se mirent à distribuer des brevets en vers à tous ceux qui faisaient quelque sottise éclatante : ministres, princes, maréchaux, courtisans, abbés, dames de la cour, financiers, hommes de lettres, artistes, comédiens, personne ne fut excepté. Le brevet de la calotte devint alors une véritable censure des travers et des ridicules. Plusieurs personnes du plus haut rang s'empressèrent de s'enrégimenter. (Arthur Dinaux, Les Sociétés badines bachiques littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux. Paris, 1867). Provenance : Une inscription manuscrite en haut de la page de garde indique que cet exemplaire provient de de la vente de la bibliothèque de Talleyrand-Périgord qui eut lieu le 18 juillet 1838.
Aux états calottins, de l'imprimerie calotine, 1752, 1 plein veau, dos orné, tranches dorées, roulette intérieure, étiquette de libraire sur la 1ère grde: "Librairie Dorbon, Paris...", 1 mors fendu. 1 volume in-12, titre, épitre (7 pp.), explication des armes (1 pp.), table (4 pp.), 192 pp., titre, table (2 pp.), 162 pp., 1 planche dépliante gravée (explication des armes) ;
Satire du règne de Louis XV, rédigée par Guillaume Plantavit de la Pause, l'Abbé De Margon, l'Abbé P.-F. Guyot Desfontaines, J. Aymon, François Gacon, P.-C. Roy et autres. Au XVIII siècle, Le régiment de la calotte était une association burlesque et satirique. Protestation de la jeunesse contre la morgue et le bigotisme, qui régnaient dans la société. Franc-maçonnerie du rire, révolte ou plutot fronde de la gaitée nationale.
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Aux Etats Calotins, 1752. Petit in-12 relié plein cuir, dos à nerfs, caissons ornés, 7 ff.-192 pp. Pièce de tomaison frottée, coins de la reliure frottés, sinon bon état. Tome 1 seul.
La Calotte est un ordre burlesque née d'une plaisanterie d'officiers qui s'ennuyaient à la fin du règne de Louis XIV. Barbier attribue l'ouvrage à G. Plantavit de la Pause, P. F. Guyot-Desfontaines, J. Aymon, Fr. Gacon et autres.