A AMSTERDAM ET SE TROUVE A PARIS. CHEZ LES MARCHANDS DE NOUVEAUTES. 1786. IN-8 BROCHE (12,5 X 20 CENTIMETRES ENVIRON) DE (2) + XXXVI ET 175 PAGES, SOUS COUVERTURE PAPIER MARBRE A DECOR "ESCARGOT", TITRE MANUSCRIT SUR ETIQUETTE PAPIER. EDITION ORIGINALE. PETIT MANQUE DE PAPIER DE COUVERTURE SUR LE DOS, SINON BEL EXEMPLAIRE.
Reference : 2021
Librairie du Château de Capens
M. Xavier Ottavi
Château de Capens
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Reference : LCS-18407
Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque provenant de l’illustre bibliothèque Guy Pellion. Paris, Claude Barbin 1667. -[Suivi de] : Satires du Sieur D. Quatriesme édition. Paris, Billaine, Thierry, Léonard, Barbin, 1668. Ensemble deux ouvrages reliés en 1 volume in-12 de: I/ (6) ff. titre compris, 71 pp.; II/ (1) f. de titre, 14 pp., (1) f. d’extrait du privilège, (2) ff. bl. Qq. ff. brunis. Plein vélin de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête. Reliure de l’époque. 140 x 84 mm.
Très rare «édition originale de la Satire VIII petit format» de Boileau, parue simultanément avec l’in-4. Tchemerzine, i, 736. En-tête du volume fut reliée à l’époque la seconde édition des Satires I à VII, «plus rare que l’originale, avec les mêmes pièces et les mêmes caractères, «le Discours au Roy » est placé au commencement tel qu'il le sera dans les éditions ultérieures. L'avis au lecteur est considérablement augmenté. » Tchemerzine, I, 734. D’après Le Petit, l’édition originale de la Satire VIII se trouve souvent reliée à la suite de la 2e édition des satires. «Par les dates, 1636-1711, Boileau-Despréaux est bien l’homme du Grand siècle. Mais, dès 1660, il se découvre satirique. Peindre les embarras de Paris, railler des provinciaux ridicules, donner des coups de griffes à Chapelain, à Quinault, ne lui suffisent bientôt plus; et le voilà qui s'attaque aux financiers prévaricateurs, à l'indécence de certaines « preuves » judiciaires, aux mœurs fâcheuses importées d'Italie... Ce fut un beau tapage : injures, menaces, dénonciations calomnieuses tombaient sur ce « jeune fou » dont quelques-uns faisaient un criminel d'État. Comme il est naturel, les mauvais poètes furent les plus ardents aux représailles, ayant été plus vivement étrillés que personne. Ces colères divertirent l'agresseur, ces menaces lui firent lever les épaules, ces injures le firent se redresser. Fier de son désintéressement et de son indépendance, sûr de son droit, il se plaça, lui et son œuvre, sous l'égide d'un roi qui acceptait qu'un hommage ne fût pas une flagornerie, qui se félicitait qu'une louange n'aboutît pas nécessairement à une sollicitation. (Discours au Roi, 1665.) Deux ans plus tard, dans cette Satire qui est un chef-d’œuvre d'esprit allègre, ingénieux, vigoureux aussi et digne, il établissait solidement la légitimité de la Satire littéraire et le caractère d'utilité publique de son entreprise. En dénonçant de faux mérites, en démolissant des réputations usurpées, il sauvait le goût français et dégageait la place où les vrais poètes édifieraient leurs chefs-d'œuvre.» «Les satires, parce qu'elles reposent sur l'observation de la vie et des mœurs de la bourgeoisie du temps, ne manquent pas de vie, ni de justesse. Sans doute, Boileau peut être un réaliste fort spirituel dans «Le Repas ridicule » (Satire III) et dans «Les embarras de Paris (Satire VI). Mais c'est dans les satires (II, VII) qu'il nous apparaît dans son véritable rôle ; c'est par elles que nous pouvons saisir comment il a pu assainir le monde littéraire de son temps. Les traits contre les mauvais poètes ne manquent pas et Boileau revient avec acharnement sur les noms détestés de Chapelain, de Coras, de Pradon, de Scudéry, de Cotin, il les attaque de front : il les couvre de ridicule, le plus souvent en leur faisant des louanges si énormes qu'elles provoquent irrésistiblement le rire. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque les mêmes gens qui applaudissaient à Corneille ou aux Provinciales étaient loin de demeurer insensibles aux fades madrigaux des précieux, aux interminables romans de Mlle de Scudéry, aux poèmes épiques des Chapelain et consorts. Ces plats auteurs non seulement avaient leur public, mais ils étaient appuyés par les libraires, les grands seigneurs, l'Académie et il y avait quelque courage à s'attaquer à eux. » « Fort heureusement pour Boileau et les écrivains dont il se faisait le thuriféraire, ils trouvèrent un protecteur, et quel protecteur, dans la personne de Louis XIV. C'est le roi qui fit de Boileau et de Racine ses historiographes. » Précieux exemplaire de premier tirage, avant les cartons des vers 5 et 6 page61, conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque; provenant de l’illustre bibliothèque littéraire Guy Pellion avec ex-libris gravé. La garde du volume porte cette note calligraphiée au XIXe siècle à l’encre brune: «Seconde édition originale des sept premières satyres, bien plus rare que la première. La seconde partie de cet exemplaire renferme l’édition originale de la satyre viii».
1840 Paris, au bureau de la Némésis médicale, 1840; 2 tomes petits in-4 reliés en 1 volume, de XXXIIpp. (faux-titre, titre orné,préface et "mot de l'auteur") - 278pp. - (1) f. blanc ; 360pp. (y compris faux-titre et titre). Reliure demi-basane fauve de l'époque, dos lisse orné en long de larges fleurons dorés, titre et auteur dorés. 30 vignettes par Daumie dans le texte. Premier tirage des illustrations (cf. Vicaire III - 641).
Ving-cinq satires en alexandrins de l'auteur pour décrire le concours, l'académie de médecine, le choléra-morbus, la patente et le droit d'exercice, les funérailles de Dupuytren, Orfila, les étudiants en médecine, le réveil, l'école, l'homéopathie, les professeurs, les charlatans, les hôpitaux et les cliniques, les responsabilités, les pharmaciens, l'institut, les lazarets, les quarantaines, etc…, chaque satire est suivie de notes de l'auteur et illustrée de vignette, entête, cul-de-lampe par Daumier. Reliure légèrement frottée, rousseurs inégales, mais bon exemplaire. (Reu-Bur)
Moulins, Imprimerie Fudez, 1880 ; in-8, broché. 2ff.-284pp. Couverture imprimée, dos muet. Couverture tâchée, avec de petites déchirures marginales, manques au dos.
L'ouvrage s'ouvre sur l'histoire très romanesque de La Gerzadaire : une jeune fille rendue à la misère à cause des malversations de sa mère, qui avait trempé dans les affaires d'une société secrète, la "Société des Célestins". Elle va en Espagne pour y retrouver sa mère où celle-ci s'est réfugiée pour échapper à la justice. La jeune Marguerith (c'est son vrai nom) y rencontre un peintre qui lui propose de rentrer à Paris sous le nom imaginaire de "La Gerzadaire". Leur histoire se poursuit ponctuée de séparations et de retrouvailles, de misère et de vie de bohème... elle est contrainte par l'indigence de se donner à des amants. Leur fin sera tragique !La suite est une série de poèmes en vers, d'élégies, de satires, de réflexions philosophiques, des discours sur la politique, la morale, l'histoire, etc. Il consacre plusieurs poèmes à Chantelle, son village natal, à la Bouble qui coule au pied de l'abbaye, aux religieuses du couvent, aux ruines du château des Bourbon, au Connétable... Daniel Charbonnier était originaire de Chantelle où il est né le 9 juin 1855 (fils de Charles, et de Anne Mathieux, marchands confiseur dans cette ville du Bourbonnais - ADA Registre état civil, 2E 48 13). Il fait des études au Lycée de Moulins, et devient Juge de Paix en 1886. En 1924, E. Capelin, dans le Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais (P. 107-110), lui consacre un compte-rendu à l'occasion de la publication de "Les Heures légères et les heures graves", à Paris, chez Jouve, autre recueil de poèmes et de pièces en vers. On trouve encore de lui au catalogue de la Bibliothèque Nationale les publications suivantes : "Pallas et Athénée", Imprimerie Marion à Gannat, s.d. - "Oeuvres Poétiques", Cusset, Imprimerie Fumoux, 1894 - "Les quatorze sonnets", Paris, L. Cerf, 1899 - "Le Connétable de Bourbon, drame historique en 5 actes, en vers", Bordeaux : impr. de A. Delagrange, 1901 - "Le Verre de sang, comédie héroïque en 5 actes, en vers", Bordeaux : impr. de A. Delagrange, 1904 - "Les Heures légères et les Heures graves", Paris, Jouve et Cie, 1923. Malgré toutes ses références, il apparaît que les oeuvres de ce chantellois soient d'une insigne rareté, très certainement publiés à compte d'auteur. "La Gerzadaire" est le premier livre qu'il a fait paraître et un des deux seuls conservés dans le fonds Bourbonnais de la Médiathèque de Moulins (avec les "Oeuvres poétiques"). Notre éminent confrère moulinois (et Ami), nous a confié qu'il n'a rencontré, dans sa longue et glorieuse carrière, qu'un seul exemplaire de cet auteur !
1851 Paris, Au Comptoir des Imprimeurs, Comon éditeur, 1851; in-12° broché, couverture jaune, titre en noir au dos 1er plat; 106, (1)pp.
Les satires politiques et poésies diverses renferment : A Madame Delphine Gay de Girardin, La Tristesse du Grand Victor, Le Songe de Madame Sand (dialogue imaginaire avec Pierre Dupont), La mort de M. de Montalembert, Un Monsieur qu'on attendait pas, Remerciement à M. H. Rolle, Une nuit au bal de l'Opéra, A Carlotta Grisi, A Madeleine Rohan. Couvertre un peu jaunie avec très petits manques, rares rousseurs.( CO2)
1821 Paris, Dalibon, 1821 ; 2 volumes in-8, plein cartonnage de l'époque à la bradel, vert foncé , filets, titre et tomaison dorés au dos ; ccxlix, 186, (1)pp.;(4), 496, (2)pp.+ (2)pp. ( annnonces)
Importante introduction renfermant l'Avertissement de l'éditeur, une Notice historique sur Juvénal, la Vie de Jean Dusaulx par Achaintre, Dédicace de Dusaulx à Bertrand de Coeuvres, Préface , Discours sur les Satiriques latins, Notes sur le discours. Texte Latin et Français. Quelques piqures, coiffes frottées avec petit manque à la coiffe supérieure du Tome 1.