Paris, Vauquelin, 1815 1 vol. (105 x 170 mm) de 60 pp. Cartonnage de l'époque en toile granitée prune, dos lisse, titre doré, tranches mouchetées. Edition originale rare.
Reference : 6635
Lazare Nicolas Marguerite Carnot, né à Nolay (Côte-d'Or) le 13 mai 1753 et mort à Magdebourg (actuelle Allemagne) le 22 août 1823, est un mathématicien, un physicien, un général et un homme politique français. Membre de la Convention nationale, il est surnommé l'organisateur de la victoire ou Le grand Carnot. Il entra au service dans l'arme du génie en 1771, à l'âge de 18 ans ; il n'avait encore que le grade de capitaine au corps royal du génie en 1783, lorsqu'il écrivit l'éloge de Vauban qui fut couronné par l'Académie de Dijon. Il était entré très jeune dans l'arme du génie et passait pour un original parmi ses camarades. Il refusa de brillants avantages dans les armées de Frédéric le Grand. Il était chevalier de Saint-Louis mais limité dans ses ambitions par la modestie de ses origines, il se rallia à la Révolution française. Élu député du Pas-de-Calais en 1791 à l'Assemblée législative, puis en 1792 à la Convention, il siège d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards. Membre du comité militaire, il fit décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI. Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il crée les quatorze armées de la République. Il s'occupa exclusivement des opérations militaires et eut la plus grande part aux succès des armes françaises, à ce titre il mérita que l'on dise de lui qu'il avait organisé la victoire de la France. En 1793, envoyé comme inspecteur à l'armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d'avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes françaises, et contribua puissamment à la victoire de Wattignies, près de Maubeuge, gagnée par Jourdan, le 16 octobre 1793. Modéré de coeur comme de raison, il prend position contre Robespierre et Saint-Just lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). En 1795, il fut l'un des directeurs ; mais il se trouva bientôt en opposition avec Barras, fut proscrit et se retira en Allemagne. Rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire, il reçut le portefeuille de la guerre, qu'il conserva jusqu'à la conclusion de la paix, après les batailles de Marengo et de Hohenlinden. Élu tribun en 1802, il vota contre le consulat à vie, puis contre la création de l'Empire. Il resta sans emploi jusqu'à la campagne de Russie : à cette époque, il offrit généreusement son épée à Napoléon Ier. La défense d'Anvers lui fut confiée : il s'y maintint longtemps, et ne consentit à remettre la place que sur les ordres du comte d'Artois. Élu membre de l'Académie des sciences en 1796, il dut céder sa place à Napoléon l'année suivante et ne fut réélu qu'en 1800. Il devint ministre de l'Intérieur pendant les Cent-Jours et après la deuxième abdication de Napoléon fit partie du gouvernement provisoire. Exilé à la Restauration, il est banni comme régicide en 1816 ; il se retira à Varsovie, puis à Magdebourg, où il consacra le reste de ses jours à l'étude. Il meurt en exil à Magdebourg. Ses cendres ainsi que celles de Marceau, Latour-Maubourg et Baudin, furent transférées au Panthéon le 4 août 1889 au cours d'une imposante cérémonie, pendant le septennat de son petit-fils Sadi Carnot. Quelques rousseurs.
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Chez Les Marchands De Nouveautés 13 x 20,5 Paris 1814 Un volume in-8, reliure demi-basane prune de l'époque, dos lisse orné de frises et de filets dorés, titre doré, plats marbrés, regroupant deux brochures. La première datée de 1823, Paris, chez les marchands de nouveautés, intitulée "Mémoire adressé à sa Majesté Louis XVIII, roi de France par M. Carnot, Lieutenant-Général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'honneur, de l'Institut de France, etc.; Seule Édition complète et correcte, contenant toutes les Notes de l'Auteur; celles du Lynx ; les Commentaires qui ont circulé secrètement avec le Manuscrit, et les Pièces justificatives; Suivi du Discours qu'il a prononcé au Tribunat, le 11 floréal an12". Septième édition, [2 ff. bl.], faux titre, titre, avis au lecteur, soit VI-7 à 124 p. La deuxième, datée de 1814, Paris, chez les marchands de nouveautés, intitulée "Mémoire adressé au Roi, par M. Carnot, Lieutenant-général, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Membre de la Légion d'Honneur, de l'Institut de France, etc.", citation de deux vers de Racine, Avertissement de l'éditeur, 48 p., 2 ff. bl. non chiffrés. Deux rares brochures de Lazare Carnot (Nolay, 1753 - Magdeburg, 1823), qui défrayèrent la chronique sous la Restauration et qui connurent de multiples copies, une forte diffusion en 1815 et de nombreuses rééditions. Carnot avait quitté Anvers début mai 1814, où il avait soutenu, au nom de l'Empire, le siège d'Anvers. Autorisé à rentrer à Paris, mais accueilli froidement par Louis XVIII, malgré la croix de Saint-Louis obtenue sous Louis XVI, il avait cependant estimé que la Charte promulguée le 4 juin allait dans le sens de l'apaisement national. Or en octobre 1814 parut un pamphlet très vif et provocateur contre le roi, qui portait le nom de Carnot. Carnot le désavoua publiquement dans la presse et l'éditeur reconnut l'avoir publié à son insu. La Police, dirigée par Beugnot, avait vu une épreuve de l'ouvrage et Carnot fut soupçonné de duplicité, de déloyauté envers le roi et de jacobinisme, au fur et à mesure que les copies du pamphlet et ses différentes versions se diffusaient. Le scandale était d'autant plus fort que Carnot jouissait de sa réputation "d'organisateur de la victoire" et d'une image d'homme loyal. Chateaubriand mena la charge. Ministre de l'Intérieur lors des Cent-Jours, il dut s'exiler au retour des Bourbons. (Marcel Reinhard, Le grand Carnot, 1952, II, p. 297 et suiv.). Notre exemplaire a l'avantage de réunir un des premiers tirages du pamphlet de 1814 et une réédition développée et augmentée dont la parution (y compris la reprise du discours de Carnot de l'an 12 sur la motion relative au gouvernement héréditaire...) semble coïncider avec la mort de Carnot, et de permettre d'en constater les variations. Notons également que l'exemplaire de 1814 porte sur la page de titre l'ex-libris manuscrit du "Colonel Brialmont" [ Lieutenant-Colonel en 1864], le célèbre "Vauban belge" du XIXe siècle (1821-1903), homme du Génie et des fortifications dont on peut se douter qu'il lût Carnot avec intérêt...La résonnance est d'autant plus forte quand on rappelle que c'est à Anvers que Brialmont révolutionna les principes de défense d'une place forte au début des années 1860. Dos de reliure agréable de l'époque, mouillures dans les marges extérieures et rousseurs sans altérer l'intérêt de l'ensemble. (B14) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
Chez Arnaud, à Paris 1815, in-8 (13,5x21,5cm), 124pp., Broché.
Sixième édition. Brochure d'époque, sous papier rose imprimé. Frottements. Mémoire adressé au roi Louis XVIII en juillet 1814, lors de la chute de Bonaparte (dont Carnot avait aidé l'ascension), pro-révolutionnaire, particulièrement violent et imprécatoire envers la mort de Louis XVI. Ce pamphlet rappelle que le ton révolutionnaire n'était pas mort en 1814 et que la recherche d'une constitution adéquate était encore d'actualité. La lettre est suivie des commentaires divers de Carnot lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1815 Chez Arnaud Hardcover 2nd Edition
Mémoire adressé au roi, en juillet 1814 Reliure moderne, couverture cartonnage, 225 x 140 mm, 95 pp, avec des points lumineux, pages rognés, bon état
P. Arnaud, 1815. In 8 broché, couverture muette de l’époque, 14 pp.
Mémoire adressé au Roi Louis XVIII en juillet 1814 lors de la chute de Bonaparte (dont Carnot avait aidé l’ascension).
Paris, Liseux, 1888 in-12, 96 pp., broché. Dos abîmé.
Il s'agit de la réédition du Mémoire adressé au Roi en 1814 sous un titre différent. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT