Tirage d'époque (circa 1870), 140 x 95 mm à vue. Au dos du cadre, note manuscrite de Léo Larguier: "Théodore de Banville avait donné ce portrait au père de Léautaud ; souffleur à la Comédie Française".
Reference : 3723
D'abord comédien - à l'évidence mauvais - Firmin Léautaud se voit confier l'emploi, au plus près de la scène, de souffleur: vraie vocation, puisqui'il officiera vingt-trois années à la Comédie Française. Son fils, Paul Léautaud quitta l'école communale de Courbevoie nanti de son certificat d'études. Son seul exploit scolaire avait été la première place obtenue à un concours de récitation organisé entre vingt-trois écoles communales du canton de Neuilly. légitimement fier de ce succés, le tout jeune Paul était allé annoncer la bonne nouvelle à son père, dans un café où il savait le trouver. L'enthousiasme paternel se limita à ce commentaire pudique: "Fous-moi la paix, je n'aime pas qu'on me dérange." Léautaud s'en souviendra-t-il près de soixante ans plus tard, lorsque, sur son lit de mort, il prononça ses dernières paroles : "Maintenant, foutez-moi la paix ! " ? Beau tirage photographique ; quelques usures au cadre avec petits manques.
Librairie Walden
Hervé & Eva Valentin
9, rue de la Bretonnerie
45000 Orléans
France
09 54 22 34 75
Membre de la Ligue Internationale du Livre Ancien (LILA) ; conditions conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne. Frais de port au frais de l'acheteur avec envoi en recommandé ou colissimo suivi pour toute commande. Réservation d'un ouvrage pour 72 heures maximum.
Payot Lausanne, 1980. In-8 broché de 117 pages, couverture photographique à rabats. Abondamment illustré de photographies en noir.
"Reporter-photographe, Simone Oppliger est allée retrouver son pays jurassien pour faire le portrait d'une horlogerie alors déclinante. Elle mêle à ses images des mots justes et des textes de témoignages, sans détours et sans effets inutiles" (Davel)
Arléa, collection 1er mille, 2014. In-8 broché, couverture imprimée.
"Il s'appelle Olivier, elle s'appelle Héloïse. Ils vont déjeuner, mais la rame de métro dans laquelle ils sont montés est gravement endommagée par une explosion. Restera de cet accident des corps meurtris, un sentiment brisé et une photo de leur évacuation, si violente et si impudique qu'elle va tout faire trembler autour d'eux. Ils n'auront qu'une obsession : réparer les dégâts que cette image aura causés dans leurs vies. Portrait d'après blessure raconte l'histoire de deux êtres aux prises avec le pouvoir des photographies, qu'elles parlent la langue de la dignité ou celle du désastre."
L'Association, 2016. In-8, cartonnage illustré. A l'état de neuf, bien complet du CD inséré en début de volume.
" Ce livre-DVD constitue un témoignage fort qui le montre comme un créateur permanent, à sa table à dessin comme dans sa vie de tous les jours. Le film peut tenir lieu de porte d’entrée dans son univers ou de document fascinant pour ses lecteurs de toujours. Éloge de l’impuissance fait écho à ses œuvres les plus personnelles comme Le Portrait, Couma acò ou Le Chemin de Saint-Jean, parues à L’Association. Il y défend son « impuissance de dire » et la nécessité d’exprimer cette fragilité par le dessin. Dans la nature, dans les montagnes, près de ses amis, de sa famille, les sources d’inspiration sont inépuisables pour cet auteur qui se pensait « nul en tout sauf en dessin ». Cette bande dessinée, contrepoint essentiel et indissociable du film, présente l’artiste bousculé dans ses retranchements les plus intimes."
Porrentruy, Aux Portes de France, collection L'oiselier, 1944. In-12 broché, couverture décorée rempliée. Nom de possesseur sur garde, pour le reste en belle condition.
Paris et Genève / Berne, J. Cherbuliez / E. Mathey - Davoine, 1855. In-8, demi-basane brune, plats de percaline. Reliure un peu frottée, rares rousseurs.
Illustré d'un portrait de l'auteur par Charles Gleyre et de 11 gravures sur acier montées sur Chine d'après Gleyre, Staal, Hébert, Roux et Berthoud, protégées par des serpentes. En fin de volume, 24 pages de mélodies.