‎VINCENDON (Mireille)‎
‎Le Nombre du silence‎

‎[ Lot de 2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome ] 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».‎

‎2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome , à savoir: 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».‎

‎Ces deux lettres, remarquables de verve, furent adressées par le très fameux chanoine et historien catholique Louis Duchesne (1843-1922) à André Chaumeix, du Journal des Débats. Son œuvre majeure, l’Histoire ancienne de l’Eglise, sera mise à l’index en 1912. Mgr Duchesne fut le Directeur de l’Ecole Française de Rome au Palais Farnèse, de 1895 à sa mort en 1922.‎

‎ENSEMBLE DE 20 DOCUMENTS Législatifs Révolutionnaires sur l'Armée de la République: - LOIX du 16 sept. 1792. 1). Versement de fonds pour les Travaux de 1792 et les frais d'administration de l'Ecole des Ponts et Chaussées. 2) Création d'un Corps de Troupes légères sous la dénomination de Légion Nationale des Pyrénées. 3) Remise des deux tiers du contingent des armes que les Départements de l'intérieur ont reçues. 4) Cautionnemens des Receveurs de district et des Payeurs Généraux de Département. 8pp. - LOI relative au Commandement en chef des Bataillons de Gardes Volontaires Nationaux. 1792. 2pp. - LOI qui porte la peine de six années de fers contre ceux qui garderont le silence sur les Dépôts Militaires qui leur ont été confiés. 1792. 2pp. - LOIX du 19 sept. 1792. 1) Commissaires chargés de surveiller la fabrication des Assignats, les travaux des Manufactures d'Armes et l'Armée. 2) Soldats renvoyés de leurs Régiments pour cause de civisme. 3) Pensions de retraite des Officiers et Agens de l'ordre de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel. 4pp. - LOI relative à l'Habillement des bataillons de Gardes Nationales volontaires. 1792. 6pp. - DECRET de la Convention Nationale portant que les Manufactures d'Armes, appartenant à la Nation, ne fabriqueront des Armes que pour le compte de la République. 1792. 4pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif aux fonctions des Commissaires-Auditeurs dans les Cours Martiales. 1792. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale. Suppression de la Croix de Saint-Louis, comme décoration militaire. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale qui prononce la peine de mort contre tout individu qui, dans les Armées, sera convaincu d'avoir mis des mèches artificielles sous les Caissons, et se sera rendu coupable de viol ou de pillage. Et contre les Conducteurs d'Artillerie et de Charrois, qui seront convaincus d'avoir abandonnés leurs chevaux, ou de les avoir vendus ou livrés à l'Ennemi. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif au rang que doit occuper dans l'Armée le ci-devant Régiment du Roi. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale qui met les Administrations de Subsistances et Habillement Militaires sous la Surveillance des Autorités Consituées et des Sociétés Populaires. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale qui abolit tous Procès Criminales intentés et Jugemens rendus à l'occasion des insurrections qui se sont manifestées dans les Places Fortes et dans les Armées. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif à ceux des Fonctionnaires Publics civils ou Commis, qui recevront un quartier de leurs appointemens en partant pour les Armées. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale concernant la remise des Croix de Saint-Louis et des Brevets qui sont relatifs à ces Croix. 1793. 3pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif au nombre de Chevaux que les Militaires sont autorisés à conserver et à ceux des Employés des Douanes. 1793. 4pp. - DECRET de la Convention Nationale qui ordonne la dissolution de toute Force armée sous le nom de Force Départementaale. 1793. 3pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif aux indemnités des Fournisseurs d'Habillement et Equipement Militaires. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif à huit Soldats du trente-quatrième Régiment, ci-devant Angoulême. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale relatif aux Pouvoirs des Représentants du Peuple près les Armées. 1793. 2pp. - DECRET de la Convention Nationale qui autorise les Ministres à envoyer des Agens aux Armées et dans l'Intérieur de la République.‎

‎(Paris, 1792-1793). 20 documents. 8 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 4 pages. + 6 pages. + 4 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 3 pages. + 4 pages. + 3 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. + 2 pages. (25x18 Cm). Brochés. Petites rousseurs éparses et mouillures claires. Documents en bon état. Ensemble de textes législatifs publiés entre 1792 et 1793 ayant pour thème commun l'Armée de la République et sa gestion. ‎

‎Poème du silence I - Le temps l'étendue et le nombre... pour piano et chant‎

‎Au ménestrel / Heugel & cie. Non daté. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 3 pages de partitions en noir et blanc. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

‎N° H & cie 20517 Classification Dewey : 780.26-Partitions‎