Paris, Editions surréalistes, (30 octobre) 1933. 1 vol. (160 x 250 mm) de [132 p.]. Broché. Édition originale. Elle est illustrée d’un dessin d’Yves Tanguy. L’ouvrage est dédié à Paul Éluard. Tirage unique à 500 exemplaires. Un des 485 sur bouffant blanc (n° 34), après 15 exemplaires sur vergé de Voiron. Envoi signé : « à René Char, qu’on voit rarement – pourquoi ? dont il faut lire les poèmes, debout, chez le libraire, faute d’argent. Son ami, Gui Rosey ».
Reference : 29066
Poète surréaliste – il adhère au groupe parisien en 1932 –, ami d’André Breton et de Benjamin Péret, Gui Rosey est aujourd’hui oublié, absent de l’histoire littéraire et universitaire. Il a pourtant beaucoup publié et trois recueil (Drapeau nègre, aux éditions surréalistes, Seconde ligne de vie et Tirer au clair la nuit, aux éditions Corti) sont absolument remarquables. Personnalité secrète, voire ombrageuse, il a assimilé l’écriture automatique et les métaphores d’apparence onirique dans ses poèmes, empreints d’un romantisme tout personnel. Accents libertins et allusions érotiques ponctuent son œuvre souvent pessimiste : « Nous les puissants voisins du néant (…), nous sommes des ludions agités par l’esprit de conservation dans un bocal où l’on respire l’alcool de l’éternité ». Il disparaît complètement au cours de l’été 1941 en Provence jusqu’à ce que tout son entourage le prenne pour mort. Il réapparaîtra pourtant vingt ans plus tard, au terme d’un parcours des plus secrets fait de pérégrinations en Europe centrale, sans rien en avoir produit ou raconté.
Librairie Walden
Hervé & Eva Valentin
9, rue de la Bretonnerie
45000 Orléans
France
09 54 22 34 75
Membre de la Ligue Internationale du Livre Ancien (LILA) ; conditions conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne. Frais de port au frais de l'acheteur avec envoi en recommandé ou colissimo suivi pour toute commande. Réservation d'un ouvrage pour 72 heures maximum.