Les Discours de Suède sont un ensemble de deux allocutions prononcées par l'écrivain à la suite de l'obtention du prix Nobel de littérature : celui du 10 décembre 1957, prononcé à Stockholm pour la remise du prix, et celui du 14 décembre 1957 prononcé à l'université d'Upsala, intitulée "L'artiste et son temps" . Paris, Gallimard, (6 février) 1958. 1 vol. (115 x 185 mm) de 69 p. et [3] f. Maroquin rouge, dos lisse, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, doublures et gardes de chèvre velours havane, couvertures et dos conservés, étui bordé (Alix). Édition originale. Un des 56 exemplaires sur vélin de Hollande (n° 32).
Reference : 28520
Les Discours de Suède sont un ensemble de deux allocutions prononcées par l’écrivain à la suite de l’obtention du prix Nobel de littérature : celui du 10 décembre 1957, prononcé à Stockholm pour la remise du prix, et celui du 14 décembre 1957 prononcé à l’université d’Upsala, intitulée L’artiste et son temps - un texte rédigé en 1953, en guise de préface au texte de Wilde, La Ballade de de la gêole de Reading. Une postface clôt l’ouvrage, où il est question des deux totalitarismes, de l’art pour l’art, du réalisme socialiste et du fameux « engagement » de l’intellectuel – en des termes qui n’ont rien perdu de leur acuité. Qu’on en juge : « C’est ainsi que beaucoup de nos artistes aspirent à être maudits, ont mauvaise conscience à ne pas l’être, et souhaitent en même temps l’applaudissement et le sifflet » ; ou encore : « L’académisme de droite ignore une misère que l’académisme de gauche utilise ». Le texte est imprimé sur les presses de l’Imprimerie Moderne à Montrouge, le 6 février 1958. Il est dédié à Louis Germain, à qui Camus avait écrit dès novembre : « Ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. » Bel exemplaire en pleine reliure d’Alix.
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Édition originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé à Jean Schlumberger. Paris, Gallimard, (6 février) 1958. 1 vol. (120 x 190 mm) de 69 p. et [3] f. Broché, non coupé. Édition originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : « à Jean Schlumberger, en fidèle et amicale pensée, Albert Camus ».
Ces discours furent rédigés avec quelques conseils de Martin du Gard, récipiendaire du Nobel 1937, pour qui Camus avait accepté de préfacer les œuvres complètes dans la bibliothèque de la Pléiade l’année précédente. Martin du Gard recommande à son cadet d’y aller avec modestie : « Abdiquez toute volonté, toute préférence, pendant ces quelques jours […] » lui donnant des conseils pratiques : comment se vêtir, se tenir, préparer de petits papiers pour « improviser » dans les toasts (« Les Suédois ont la manie de se lever, à toute occasion, un verre en main ») et, en point d’orgue, de rédiger un discours bref et important : « Un type comme vous, qui a cette occasion de s’adresser à un public international, se doit, à mon avis, de faire une déclaration importante, substantielle, significative, et qui fasse date » Ce sera le Discours de Suède ou « l’art de vivre par temps de catastrophe ». Bel exemplaire offert à Jean Schlumberger, l’un des quatre fondateurs de la Nouvelle Revue française en 1908, en compagnie de Gide, Copeau et Ruyters, avant qu’ils soient rejoints par Gaston Gallimard pour le destin que l’on sait. Camus, depuis L’Etranger en 1942, aura publié toute son œuvre chez cet éditeur. L’exemplaire est enrichi d’un photographie de Camus – en contretype présenté lors de l’exposition de Lourmarin (2013, avec cachet au verso) – félicité par le roi de Suède Gustav VI Adolph, au dîner du gala du 10 décembre 1957 à Stockholm.
Bibliothèque de la Pleiade, 13 octobre 1965. In-12, reliure plein cuir de la collection sous jaquette ill. et rhodoïd, 1971 pages. Bel exemplaire. Édition définitive.
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GALLIMARD. 20-04-1967. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 69 pages- couverture contrepliée- nombreuses annotations et soulignements au crayon à papier dans le texte n'altérant pas la lecture. . . . Classification Dewey : 845-Discours
Discours du 10 décembre 1957 prononcé par Albert Camus à l'Hôtel de Ville de Stockholm à l'occasion de la remise des Prix Nobel. Classification Dewey : 845-Discours
Paris, Gallimard, 1958. In-12 (188 x 120 mm), 70 pp., 3 ff. n. ch. Broché, non coupé.
Édition originale. Un des 210 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, deuxième papier après 56 Hollande. Cet ouvrage contient deux discours prononcés par Albert Camus après la réception de son prix Nobel de littérature, le premier à l’Hôtel de ville de Stockholm le 10 décembre 1957, le second à Upsal le 14 décembre. Très bel exemplaire.
Paris, Gallimard, 1967. in-12, 69 pages, broche, couv. à rabats.
Bel exemplaire. [P-54]