[Rome, circa 1965]. 1 dessin (300 x 400 mm) au feutre avec 3 coupons de tissus agrafés (711 en haut à gauche). Modèle d'un tailleur jupe blanc et noir.
Reference : 27891
De 1963 à 1969, Karl Lagerfeld fait ses premières armes dans la maison de couture Tiziani dirigée par le styliste américain Evans Richard. Six années de créations et de collections, à destination des italiennes et des prestigieuses clientes de la marque, d'Elizabeth Taylor à Doris Duke ou encore Gina Lollobrigida. Dès 1965 et à l'issue de sa deuxième collection chez Tiziani, Fendi fait venir Lagerfeld dans ses murs, pour une collaboration qui n'ira que s'accentuant - créant dès son arrivée le logo de la marque. Elle durera jusqu'à la mort de Lagerfeld, malgré ses autres engagements pour d'autres maisons (Jean Patou, Chloé et Chanel, dont il devient directeur artistique en 1983). Quinze ans plus tôt, il avait remporté le prix du Secrétariat international de la laine, organisé par la marque Woolmark, ex-æquo avec Yves Saint Laurent : un concours de dessins de mode qui lui ouvre la porte de ses premières créations. Le couturier Pierre Balmain, qui fait partie du jury, le remarque et le recrute alors comme assistant, jusqu'en 1962. Richard Evans dira de Lagerfeld qu'il était alors « Un génie en devenir ». Les dessins originaux de Lagerfeld sont excessivement rares : le couturier a toujours détesté qu'on garde ses croquis, dessins et esquisses, qu'il jetait systématiquement au panier après usage : « Je jette tout. L'objet le plus important dans une maison, c'est la poubelle ! Je ne garde aucune de mes archives, aucun croquis, aucune photographie, aucun vêtement, rien ! » (Entretiens au New Yorker, 2007).
Librairie Walden
Hervé & Eva Valentin
9, rue de la Bretonnerie
45000 Orléans
France
09 54 22 34 75
Membre de la Ligue Internationale du Livre Ancien (LILA) ; conditions conformes aux usages du Syndicat de la Librairie Ancienne et Moderne. Frais de port au frais de l'acheteur avec envoi en recommandé ou colissimo suivi pour toute commande. Réservation d'un ouvrage pour 72 heures maximum.
[Rome, circa 1965]. 1 dessin (300 x 400 mm) au feutre avec 3 coupons de tissus agrafés (725 en haut à gauche). 2 modèles, l'un d'un manteau et l'autre d'un tailleur jupe bleu.
De 1963 à 1969, Karl Lagerfeld fait ses premières armes dans la maison de couture Tiziani dirigée par le styliste américain Evans Richard. Six années de créations et de collections, à destination des italiennes et des prestigieuses clientes de la marque, d'Elizabeth Taylor à Doris Duke ou encore Gina Lollobrigida. Dès 1965 et à l'issue de sa deuxième collection chez Tiziani, Fendi fait venir Lagerfeld dans ses murs, pour une collaboration qui n'ira que s'accentuant - créant dès son arrivée le logo de la marque. Elle durera jusqu'à la mort de Lagerfeld, malgré ses autres engagements pour d'autres maisons (Jean Patou, Chloé et Chanel, dont il devient directeur artistique en 1983). Quinze ans plus tôt, il avait remporté le prix du Secrétariat international de la laine, organisé par la marque Woolmark, ex-æquo avec Yves Saint Laurent : un concours de dessins de mode qui lui ouvre la porte de ses premières créations. Le couturier Pierre Balmain, qui fait partie du jury, le remarque et le recrute alors comme assistant, jusqu'en 1962. Richard Evans dira de Lagerfeld qu'il était alors « Un génie en devenir ». Les dessins originaux de Lagerfeld sont excessivement rares : le couturier a toujours détesté qu'on garde ses croquis, dessins et esquisses, qu'il jetait systématiquement au panier après usage : « Je jette tout. L'objet le plus important dans une maison, c'est la poubelle ! Je ne garde aucune de mes archives, aucun croquis, aucune photographie, aucun vêtement, rien ! » (Entretiens au New Yorker, 2007).
[Rome, circa 1965]. 1 dessin (300 x 400 mm) au feutre avec 2 coupons de tissus agrafés (774 en haut à gauche). Modèle de tailleur en tissu à carreaux gris.
De 1963 à 1969, Karl Lagerfeld fait ses premières armes dans la maison de couture Tiziani dirigée par le styliste américain Evans Richard. Six années de créations et de collections, à destination des italiennes et des prestigieuses clientes de la marque, d'Elizabeth Taylor à Doris Duke ou encore Gina Lollobrigida. Dès 1965 et à l'issue de sa deuxième collection chez Tiziani, Fendi fait venir Lagerfeld dans ses murs, pour une collaboration qui n'ira que s'accentuant - créant dès son arrivée le logo de la marque. Elle durera jusqu'à la mort de Lagerfeld, malgré ses autres engagements pour d'autres maisons (Jean Patou, Chloé et Chanel, dont il devient directeur artistique en 1983). Quinze ans plus tôt, il avait remporté le prix du Secrétariat international de la laine, organisé par la marque Woolmark, ex-æquo avec Yves Saint Laurent : un concours de dessins de mode qui lui ouvre la porte de ses premières créations. Le couturier Pierre Balmain, qui fait partie du jury, le remarque et le recrute alors comme assistant, jusqu'en 1962. Richard Evans dira de Lagerfeld qu'il était alors « Un génie en devenir ». Les dessins originaux de Lagerfeld sont excessivement rares : le couturier a toujours détesté qu'on garde ses croquis, dessins et esquisses, qu'il jetait systématiquement au panier après usage : « Je jette tout. L'objet le plus important dans une maison, c'est la poubelle ! Je ne garde aucune de mes archives, aucun croquis, aucune photographie, aucun vêtement, rien ! » (Entretiens au New Yorker, 2007).