‎LARRONDE (Olivier)‎
‎Villon adore rire‎

‎ Paris, Atelier prière gênante, (17 décembre) 2004. 1 vol. (200 x 200 mm), en ff., sous couvertures à rabats. Edition originale. Tirage unique à 50 exemplaires sur BFK Rives (n° 11/36 du tirage du texte seul).‎

Reference : 25913

‎Garçon timide, mais qui très vite se révélera, selon la description de Jean Cau, «l'archange poète de l'après-guerre, couronné de génie, de grâce, de jeunesse, de folles insolences, d'incroyables culots, de beauté déchaînée». Après une lecture chez Cocteau, Genet, bouleversé par ses poèmes, se mit à pleurer. Le tournant sera réalisé à la fin de l'année 1944, toujours par Genet qui, se promenant avec son éditeur Marc Barbezat, lui présentera Larronde en ces mots : « Voilà un très grand poète que vous allez éditer » Marc Barbezat se souviendra de cette rencontre : « Olivier Larronde avait 17 ans. C'était un enfant d'une beauté fulgurante, poète marqué du signe de la beauté, comme si le physique était le creuset de l'âme.» Son premier ouvrage, Les Barricades Mystérieuses sera donc édité aux éditions de L'Arbalète, salué par Sartre, Queneau, Giacometti - qui illustra plus tard l'édition de Rien, voilà l'ordre- ou Octavio Paz qui « s'éblouit de découvrir un "voyant" entre M. Scève et Mallarmé». (d'après Joë Ferami, Olivier Larronde, poète de l'extrême langage, éd. Palimpseste). ‎