‎GERALDY (Paul)‎
‎La Guerre, Madame...‎

‎ Paris, Georges Crès & Cie, (31 mars) 1916 1 vol. (120 x 160 mm) de 108 pp., [1] et 3 ff. Broché. Édition originale. Un des 25 premiers exemplaires sur japon (n° 18). Envoi signé : « À un amateur de livres à Monsieur Fouinat, hommages de l'auteur, Paul Géraldy ».‎

Reference : 20667


‎Paul Lefèvre publie en 1908, sous le pseudonyme de Paul Géraldy, ses premiers poèmes, Les Petites âmes, et remporte quatre ans plus tard un succès critique avec Toi et moi, dans un style empreint de sentimentalité qui lui valut un vif succès, notamment auprès du public féminin.C'est le cas le cas de sa poésie, sensible et désuète, où il livre les confidences du coeur avec les mots de tous les jours. ‎

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‎*** – [GÉRALDY, Paul].‎

Reference : 121913

(1916)

‎La Guerre, Madame...‎

‎ P., Zurich, Georges Crès & Cie, 1916, in-16, 108 pp, un frontispice dessiné par Jean Lefort représentant des poilus marchant sous la pluie, reliure plein chagrin carmin, dos lisse avec titre doré, couv. et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe sup., mors lég. frottés, bon état (Coll. Bellum). Edition originale publiée anonymement sur papier courant (il y a eu 26 ex. numérotés sur Japon)‎


‎"Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918) ‎

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‎GÉRALDY (Paul).‎

Reference : 106620

(1918)

‎La Guerre, Madame... Illustrée de trente dessins originaux de Bernard Naudin reproduits en fac-similés typographiques.‎

‎ P., René Helleu, 1918, in-4° (22 x 28), 99 pp, 30 illustrations reproduites en noir dont la couverture, une vignette au second plat, la vignette de titre et 27 dans le texte dont 16 à pleine page (2 à double-page), broché, couv. rempliée illustrée, page de titre imprimée en rouge et noir (typographie de Draeger Frères), bon état. Première édition illustrée exemplaire sur vélin teinté‎


‎Première édition illustrée, l'édition originale du texte datant de 1916. Tirage limité à 1.500 exemplaires, celui-ci un des 1375 sur vélin teinté (après 25 Hollande et 100 Japon). — "Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916. Elle sut éveiller chez Naudin ses propres souvenirs de combattant. Ses illustrations furent en premier lieu, l'objet d'une exposition organisée par Crès, avant d'être associées au texte dans la présente publication de Helleu." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918) ‎

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‎DERENNES CHARLES‎

Reference : RO40060525

(1927)

‎Amours et crimes - gilles de rais, marie madeleine de brinvilliers ou la chimie au service du crime, vaninka l'etrangere ou l'ame slave meme avant la grande guerre, madame lafarge ou le poison dans les bas bleus, lo gorja liza de casanehl ou la cupidite..‎

‎DE FRANCE - 2e mille. 1927. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos fané, Quelques rousseurs. 306 pages - dos frotté.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎gilles de rais, marie madeleine de brinvilliers ou la chimie au service du crime, vaninka l'etrangere ou l'ame slave meme avant la grande guerre, madame lafarge ou le poison dans les bas bleus, lo gorja liza de casanehl ou la cupidite rustique avant les romanciers naturalistes. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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‎ GERALDY (paul) - NAUDIN (bernard) ‎

Reference : 5991

(1918)

‎ LA GUERRE MADAME ‎

‎ 1918 editions : RENE HELLEU, 1918 ,IN-8, demi-reliure chagrin rouge ,dos à nerfs , titreet auteur frappés or avec un casque de poilu sur le dos , , couvertures et dos conservés , 100 pp avec 30 dessins en noir dans et hors-texte de Bernard Naudin . Absolument neuf , interieur irreprochable. Reliure superbe : bel objet .... ‎


‎Ray P5 * ‎

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‎GERALDY Paul‎

Reference : 4171

‎LA GUERRE, MADAME...‎

‎ Illustrée de trente dessins originaux de Bernard NAUDIN reproduits en fac-similés typographiques.;Paris, René Helleu, 1918. In-4 sur vélin teinté, 97 pages, illustrée en rouge et noir. Avec 30 dessins reproduits en noir et vignettes dans et hors texte. belle reliure cartonnée recouvert d'un bradel vert marbré, au dos piece de titre et auteur ‎


‎Ray A7* ‎

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