1 billet a.s. à Paul Vinson , daté du 8 avril 1923. 1 f., recto, 12 lignes, à l'encre, 115 x180 mm.
Reference : 1919
Souday remercie Vinson, chef adjoint du cabinet du Ministère de l'Instruction publique de son "aimable lettre" et des bonnes nouvelles dont celle-ci était porteuse. Il exprime sa reconnaissance au Ministre au sujet d'une décision qu'il prît concernant Paul Valéry. "Dites à M. Léon Bérard, dont j'admire beaucoup l'esprit et le talent...".
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Duc De Feltre [Général Clarke, 1765-1818) - Régismanset, Benoît Dit Manset (1768-1849)
Reference : 8481
(1809)
20,6 x 16 Paris 1809 "2e Division - Bureau des Etats-majors - Le ministre de la guerre accorde un congé d'un mois avec appointement à Monsieur Manset, colonel du 19e régiment de ligne, commandant supérieur au fort l'Ecluse. Paris le 15 décembre 1809. Le duc de Feltre. Le général Henri Jacques Guillaume Clarke a été ministre de la guerre sous l'Empire de 1807 à 1814, et nommé duc de Feltre en 1809 après avoir repoussé les Anglais à Walcheren en août 1809. Rallié à Louis XVIII, il est ministre de la guerre après les Cent-Jours. Benoît Regismanset, dit Manset, est originaire de Carcassonne. Il fit toute sa carrière militaire sous la Révolution et l'Empire, notamment en Italie. Le contexte de sa nomination comme chef de Brigade (grade de colonel) est connu. Il s'est illustré, dans l'armée d'Italie sous les ordres de Masséna, lors du siège de Gênes (avril-juin 1800) par les troupes autrichiennes. Par son fait d'armes, il est nommé chef de Brigade de la 5e légère et prendra le commandement du 19e régiment d'infanterie de ligne. Il a fait la campagne d'Allemagne de 1809 et en août 1809 devint le commandant supérieur du fort l'Ecluse, qui permettait de contrôler le défilé de l'Ecluse passage du Rhône en sortie du bassin génevois en France. Déchirure en coin, rousseurs. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris, Institut Pasteur, 3 juillet 1915-8 juillet 1916, , , , Ces lettres du biologiste français, Emile Roux, proche collaborateur de Pasteur, concernent le sort des deux fils les plus âgés de Jacques Hadamard. Roux sert d'intermédiaire entre Hadamard et un médecin inspecteur de l'armée. Dans la missive du 3 juillet 1915, on apprend des nouvelles d'un des fils, "ambulancier 3/5 secteur 7" ; dans la lettre du 2 juillet 1916, Roux demande des informations sur le second fils qui à été blessé le 29 juin ; dans la dernière du 8 juillet, Roux remercie son correspondant de lui avoir aussi vite répondu et lui fait part de sa tristesse devant la perte des deux jeunes fils du mathématicien français. Touchant ensemble. Couverture rigide
Bon
[Librairie Fischbacher] - LODS, Armand ; BERNARD DE SAINTES [ BERNARD, André-Antoine ]
Reference : 61813
(1888)
Avec un portrait de Bernard, par Louis David, Un des vingt exemplaires numérotés sur papier de hollande avec une triple suite du portrait (exemplaire n° 1 paraphé par l'auteur) , 1 vol. grand in-8 reliure demi-maroquin rouge, dos à 5 nerfs dorés orné, double filet doré en mors, couvertures et dos conservés (en double exemplaires), Librairie Fischbacher, Paris, 1888, 301 pp. et 1 f. n. ch. (errata) avec quintuple suite du portrait, une planche hors texte (tirage photographique contrecollé), le fac-similé de la lettre de Bernard de Saintes à Hérault-Séchelles (7 ff.), et un billet autographe signé.
Exceptionnel exemplaire numéroté 1 du tirage de tête limité à 20 exemplaires sur hollande paraphés par l'auteur, celui-ci enrichi non pas de 3 mais de 5 tirages différents du portrait de Bernard de Saintes par Louis David (avec la lettre, en sanguine, avant la lettre sur chine monté, etc...) et d'un billet autographe signé de Bernard de Saintes. Inséré à la suite du fac-similé, cet intrigant billet autographe de 5 lignes est ainsi rédigé : "J'ai ouvert ton paquet. Croyant qu'il y avait quelques lettres pour moi, ou quelque chose de pressant, je te renvoie le tout sauf ta soeur aînée pour raccourcir les amis des princes et des rois. Adieu. Ton frère". Suite à la prise de Montbéliard par les troupes françaises en octobre 1793, le terrible conventionnel Bernard de Saintes (1751-1818) impose la population de 400000 livres et organise le nouveau département du Mont-Terrible. Un billet autographe de 5 lignes, de la main de l'auteur, et une photo du duc de Wurtemberg, ont été joints à l'exemplaire. Bel exemplaire.
Un des 3000 exemplaires sur alfa numérotés, 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin à coins maroquiné rouge, dos à 5 nerfs, couv. conservées, Bernard Grasset, Paris, 1928, 286 pp. avec un billet autographe signé inséré en tête
Avec un passionnant petit billet autographe signé d'André Maurois relié en tête. Ce document d'une page rédigé au recto a vraisemblablement servi à l'écrivain comme support de l'une des nombreuses conférences qu'il donnait à travers le monde entier. On peut y lire des notes souvent elliptiques, sur le thème de la "biographie", notes qu'un véritable amateur décodera avec délice ; voici le début des trois premières lignes, sur les 25 du document : "Vérité nous a fui. Pourquoi ? Parce que d'une part les actes qui se manifestent par documents, témoignages - d'autre part la vie intérieure difficile à atteindre, suspecte dès qu'elle prend forme [etc ... ]". André Maurois a offert ce billet à une "Mlle Borel". Bon état (reliure très lég. frottée, très bon état par ailleurs).
Paris s.d. [après le 8 août 1854], 9,7x13,2cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe.
Billet autographe signé "Gérard" adressé à son proche ami Eugène de Stadler. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Un petit trou dans l'enveloppe, conséquence du cachetage de celle-ci. Ce billet a été transcrit dans la correspondance publiée à la Pléiade (tome 3, p. 889). Etonnant et succinct billet rédigé juste après son arrivée chez le Docteur Blanche invitant son ami à dîner "à la meson (sic) Blanche". Sur l'enveloppe, d'une écriture plus désordonnée encore que celle du billet, on lit quelques mots à la mine de plomb : "J'ai donné à Antony et à Blanche [..] Mirecourt". Gérard de Nerval avait en effet découvert, quelques mois plus tôt, une plaquette d'Eugène de Mirecourt lui étant consacrée :"...j'ai trouvé la biographie sur l'étalage d'un libraire. Mirecourt m'a bien chargé. Il m'a peint en beau...et en buste. Je relèverai les erreurs quelque autre jour, mais il a trop parlé de ma misère." (Lettre à Georges Bell du 1er juin 1854). - Photos sur www.Edition-originale.com -