‎BADET (Regina)‎
‎Lettre autographe signée à Pierre Louÿs‎

‎ 1 f. (275 x 175 mm) à en-tête "B" "Veuille ce que veut". S.l., 9 janvier 1911, env. cons. ‎

Reference : 15832


‎Petit mot pour introduitre auprès de son "cher Maître" un certain M. Rossi "qui dit avoir à vous communiquer une chose très urgente et qui je crois pourrait vous intéresser" L'actrice Regina Badet créa le rôle titre de la Femme et le Pantin au Théâtre Antoine. Ce rôle lui assura son premier grand succès. Actrice et danseuse, Badet deviendra étoile de l'Opéra-Comique où elle avait déjà joué en 1906, Aphrodite de Camille Erlanger et Louis de Gramont d'après Pierre Louÿs. ‎

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‎FARRÈRE (Claude).‎

Reference : AMA-245

‎Lettre autographe signée à Pierre Louÿs.‎

‎ « Lundi… 10 ? 11 ? …?? (mai ???) ». 8 pp. in 12. ‎


‎ Irrésistible lettre sur ses démêlés avec Decourcelles et Frondaie pour la publication de La Bataille (1909). Ils faisaient suite à ses démêlés avec les mêmes pour la publication de L'Homme qui assassina (1906). Louÿs pourrait-il dire à Decourcelles « Farrère est en Albanie ; il ne vous oublie pas [..] et me prie "strictement" (sous haute trahison frondayenne) de vous dire ceci ("pour gagner du temps, courriers très lents") — quelles conditions sérieuses pour la Bataille ? tout de suite ? » En travers à l'encre rouge : « je ne peux pas "deviner" vos tristesses ? Ou si c'est trop imprévu ?? Je suis tout avec vous, Pierre ! »Farrère voua à Louÿs, son ami et son maître, une admiration fervente et cela seul aurait suffi à lui ouvrir les portes du 20 rue Jacob. Mais ce sont «les» Farrère que reçoit Natalie Barney. En effet en 1919, l’écrivain avait épousé Henriette Roggers, comédienne fort belle dont l’Amazone, au début du siècle, était tombée amoureuse au point de la poursuivre jusqu’en Russie. On sait que Natalie Barney avait le rare talent, une fois la passion éteinte, de nouer avec ses anciennes amantes une solide amitié.‎

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‎BADET (Regina)‎

Reference : 15799

(1911)

‎Lettre autographe signée à Pierre Louÿs‎

‎ 1 f. (275 x 175 mm) plié, à en-tête "B" "Veuille ce que veut". S.l., 5 mai 1911. ‎


‎Jolie lettre de l'actrice Regina Badet, qui créa le rôle titre de la Femme et le Pantin au Théâtre Antoine. Ce rôle assura à l'actrice son premier grand succès. Actrice et danseuse, Badet deviendra étoile de l'Opéra-Comique où elle avait déjà joué en 1906, Aphrodite de Camille Erlanger et Louis de Gramont d'après Pierre Louÿs. "Mon cher maître / tous mes plus chaleureux remerciements pour la charmante dédicace dont vous avez bien voulu orner la page liminiare de "La Femme et le Pantin" elle sera doublement précieuse à l'admiratrice de votre superbe talent, à la créatrice de votre Concha Perez. En toute admiration / Regina Badet." ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎FARRERE Claude‎

Reference : 85175

(1908)

‎Longue et belle lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs au sujet de la brouille de ce dernier avec un ami qu'ils ont en commun et qui semble mettre en péril la leur : " Mais ce qu'il faut que vous sachiez par dessus tout, c'est que vous êtes ma plus grande affection"‎

‎Toulon 4 Août1908, 13,5x21,5cm, 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe.‎


‎Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎FARRERE Claude‎

Reference : 86215

(1908)

‎Lettre autographe signée à son ami Pierre Louÿs à propos de ses succès féminins lui jouant parfois des tours : "M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus.""‎

‎Grenade 1908, 20,5x27cm, huit pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe.‎


‎Humorristique lettre autographe signée de Claude Farrère, alors en croisière en Méditerranée et postée depuis Hôtel Washington Irving de Grenade, 8 pages sur deux doubles feuillets, dans laquelle il évoque notamment ses exploits auprès de la gent féminine. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère quittant Tanger pour Grenade via Gibraltar, lui narre avec humour sa toute dernière conquête féminine et sa rivalité avec un autre soupirant : "Hier matin comme le Cassini allait quitter Tanger - where I had a delicious flirtation with a young girl !! [...] Nous aperçumes un être humain sur la dunette..., lequel être humaion criait comme un cochon de lait pris, quant à la queue, dans une porte. C'était mon successeur... Supposez que ce brave homme eût eu de moins bons poumons : nous ne l'entendions pas..." Il remercie Pierre Louÿs pour son dernier courrier auquel il s'empresse de donner suite: "J'ai cueilli votre lettre hier. Et vous voyez, je n'attends pas vingt-quatre pour vous répondre. Je constate en effet que dès qu'on est éloigné plus de quinze jours, toute causerie devient impossible. Jugez-en !!!" tout en clarifiant les choses à propos des trop nombreuses femmes qu'il a séduites au point que Pierre Louÿs ne s'y retrouve plus : "J'aurais juré sur ma vie que je vous avais narré par le menu mon aventure avec Mlle M. ; j'ai dû chercher une bonne heure dans mes souvenirs ce que pouvaient représenter les initiales CG !!! Voilà où nous en sommes. C'est affolant." Mais Claude Farrère s'expose parfois aux risques de ses pléthoriques victoires sentimentales et vante ironiquement ses déboires :"M.M. possède à peu près vingt lettre de moi... une au moins dont je me souviens, et qui est une profession de sadisme. Je n'en dors plus. Fiez vous après ça au jolies personnes très flirt qui vous écrivent des horreurs délicates pour se procurer de la prose à publier posthumement !!!" Il lui détaille aussi, de manière enjouée et épique, sa dernière soirée à bord du Cassini et les marques de sympathie qu'il a reçues : "Mon départ du Cassini a été la chose la plus parfaitement grotesque de la terre, et même des cinq océans... Toasts, effusions, agapes... R. m'informe solennellement que je suis "chaleureusement" proposé pour la croix par lui et l'amiral. Moi (qui le savais), stupéfaction classique et pénétrée. Là-dessus, la baleinière accoste, mes valises embarquent, je les suis... l'équipage dormait depuis deux heures théoriquement. Mais à peine la baleinière pousse-t-elle, hurlements sauvages, clameurs, vivats, hourrahs. Sans rien dire tous ces braves gens avaient attendu patiemment qu'il fût l'heure de crier. Naturellement je me suis mis à pleurer. Enfin l'idiotie totale." Il achève cette missive en énumérant les villes andalouse qu'il visitera : "Je oars après demain pour Séville, ensuite Cordoue et Tolède..." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎BATAILLE Henry‎

Reference : 86506

(1915)

‎Admirative lettre autographe signée adressée à Pierre Louÿs qui évoque aussi les écrivains tombés au champ d'honneur de la Grande Guerre : "Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis"‎

‎Paris s.d. [ca 1915], 20,5x26,5cm, une page + une enveloppe.‎


‎Emouvante lettre autographe signée d'Henry Bataille adressée à Pierre Louÿs, 23 lignes à l'encre noire évoquant notamment ses amis écrivains tombés au champ d'honneur et toute empreinte de nostalgie. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, une déchirure en marge droite de la lettre au niveau de la pliure. Enveloppe jointe. Avec émotion, Henry Bataille enumère ses amis poètes et écrivains morts au combat ou des suites des combats de la Grande Guerre : "Dans ces sombres jours, au milieu de l'hacatombe de tous mes amis de jeunesse, d'Humières, Codet et quinze autres... ma pensée se reporte aux joiurs passés. Comment ne pas revivre le passé ? " C'est pourquoi il souhaite renouer le contact avec ses amis que les vicissitudes de la vie ont éloigné : "J'ai déjà éprouvé une vive joie à recauser avec des amis, dont la vie, les circonstances, m'avaient séparé arbitrairement..." et plus particulièrement avec Pierre Louÿs : "Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis. C'est loin, c'est près, c'est heureusement éternel. J'aimerais à vous revoir. Pas vous ?" Il désire l'inviter à ses soirées du samedi auxquelles participent ses plus proches amis écrivains et artistes : "Je vous attendrais, avec joie, samedi soir, après diner. C'est le jour où viennent me voir quelques amis, qui sont, probablement presque tous des vôtres". - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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