P., Louis Conard, 1926 et 1927, 2 vol. in-8, demi-chagrin bordeaux à coins rehaussés d'un filet à froid, dos lisse orné en long de filets et de motifs dorés, nom d'auteur, titre et tomaison en lettres dorées, tête dorée, couv. et dos cons., signet, non rogné (reliure signée Canape), XL-313 et 390 pp. (DM5)
Reference : 9355703
- Tome i. (Pièces en vers) - Othello - Shylock - Fragments de Roméo (compositions d'après Shakespeare) - Tome 2. (Pièces en prose) - La Maréchale d'Ancre - Quitte pour la peur - Chatterton. Notes et éclaircissements de Fernand Baldensperger. Texte revu sur les manuscrits de Vigny et sur les éditions publiées de son vivant. De la série Oeuvres complètes.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
9 rue de la Pompe
75116 Paris
France
33 01 40 50 15 40
TELEPHONER avant de venir à la librairie car une grande partie de notre stock est en réserve, il faut 48 heures avant qu'il soit à la librairie. Les ouvrages sont expédiés après réception du règlement (chèque,carte Visa,virement) SAUF PAYPAL. Frais de port variables selon poids à ajouter au prix du livre. Envoi en colissimo (Livres et brochures pour l'étranger pour les livres de moins de 70 €) sauf indication contraire du client.
, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Maison de la Culture de Rennes, 1977; in-4° ronéoté agrafé, titre imprimé en turquoise et noir et 26 feuillets tapés au recto .Traduction par Vidal et Combes du texte du Théatre expérimental de Cali, à l' occasion du 4ème Festival des Arts Traditionnels du 4 au 13 mars 1977, Maison de la Culture de Rennes, direction chérif Khaznadar.
Le Théâtre expérimental de Cali (TEC) fut fondé par Enrique Buenaventura (1925-2004), né à Cali, dramaturge, narrateur et poète, promoteur du théâtre colombien, il fut le premier directeur de l'École de théâtre de l'Institut départemental des beaux-arts en Colombie. ( CO2)
Paris, Dénain, Delamare, 1833. 2 vol. in-8 de (4)-414 pp. ; (4)-428 pp., 2 vignettes gravées hors-texte, demi-percaline taupe Bradel, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée, non rogné (reliure de l’époque). Relié à la suite : (Prospectus). Ducor, Aventures d’un Marin de la Garde Impériale prisonnier de Guerre en Russie, Ambroise Dupont, In-8 de 8 pp.
ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE illustrée de deux vignettes d’Alfred Albert dont le frontispice, gravées à l’eau forte sur Chine monté. Récit des déboires d'un vieil acteur et panorama du théâtre en 1833 par l'auteur dramatique Jules Chabot de Bouin (1805-1857) en compagnie d'Auguste Dubois, sous le pseudonyme collectif Michel-Morin (Champfleury l'attribua au vaudevilliste Vanderburch dans ses Vignettes romantiques).Tome I : Vingt ans, l'inexpérience et les coulisses, Des actrices en général, Mère des actrices, Ma première liaison avec une actrice - Moyens à employer pour obtenir ces dames, Revue succincte des théâtres de la capitales, Portraits des différentes actrices, Directeurs, Comités de lecture, Journalistes, Régisseurs, De la défunte censure dramatique ressuscitée, Auteurs leurs droits, billets d'auteur, d'administration, de journaliste, Agents dramatiques, les claqueurs.Tome II : Habitués des avant-scènes et des balcons, Du charlatanisme, Loges des actrices, Des actionnaires, Débutantes et figurantes, Les ouvreuses de loges, Ma pièce : la Quête des volailles, Des congés, Caissiers des théâtres ; De l'influence du talent et du physique des comédiens sur le moral des femmes, Commissaires de police, Animaux dramatiques, Comme quoi le théâtre peut encore être le théâtre des moeurs, Argot de théâtre, Code civil théâtral etc.Le vaudeville de Chabot de Bouin inséré au tome 2 La Quête des Volailles (chapitre VII) fut publié séparément la même année.Ex-libris chiffré B, non identifié ; ex-libris moderne "Husson" signé P.C. Rousseurs ; l'ultime feuillet blanc signalé par Vicaire au tome I, manque. Vicaire, V, 847 ; Quérard, Supercheries, II, 1138 ; Bibliothèque dramatique de Monsieur de Soleinne, V, 646.
Paris, François Muguet, 1661. In-4 de 28 pp., cartonnage moderne papier coquille.
Édition originale. Lettre morale versifiée du poète jésuite Pierre Le Moyne contre le théâtre de son temps mais pour un théâtre « grand & juste » : « Là vous ne verrez pas un Oedipe inhumain, / D'un couteau parricide ensanglanter la main / (…) / Les autres vains sujets du Théâtre profane / Cléopâtre, Panthée, Artémise, Ariane, / Et pareils arguments ornés de fictions, pour donner du crédit aux folles passions, / Ne se produisent point sur cette scène auguste, / Où rien ne se fait voir, que de grand & de juste. »Écrivain fécond et à grand succès, Pierre Le Moyne (1602-1671) étonnait ses contemporains par sa « hardiesse », par l'originalité de son imagination et la force de son expression. Sa dernière oeuvre poétique fut la collection d'Entretiens et lettres poétiques (1665), où il réunissait toutes ses lettres en vers. Sous la plume du poète jésuite ce genre mineur se transforme. Dans un même poème, il passe du badinage mondain aux sujets les plus sérieux : les grands thèmes philosophiques, politiques et religieux côtoient la satire féroce des moeurs contemporaines, et des vers où s'exprime une sensibilité remarquable aux beautés de la nature. (Entretiens et lettres poétiques de Pierre Le Moyne, Classiques Garnier, série éditée par Christian Biet, Delphine Denis, Alain Génetiot). Cioranescu, 42390.
Paris, , 1867-1905. Ensemble 359 ff. manuscrits déreliés (38,5 x 15 cm).
Extraits des registres à colonnes de l’agence de « billets d’auteur » Porcher Havez pour les comptes des auteurs compositeurs dramatiques de 1867 à 1905, au premier rang desquels Eugène Labiche, Charles Gounod, Leconte de Lisle, Jules Massenet, Guy de Maupassant et Georges Feydeau mais aussi Jules Lacroix, Édouard Lalo, Philippe Gille, Judith Gautier, Louis Gallet, Gourdon de Genouillac, Grenet-Dancourt, Alfred Grévin (créateur de costumes), Ludovic Halévy, Henri Agoust, Maurice Hennequin, Léon Hennique, Abel Hermant, Paul Hervieu, Edmond Missa, Jules Lemaître, Alphonse Lemonnier, Henri Meilhac etc. ainsi que les comptes posthumes de Théophile Gautier (†1872).Sous chaque nom est consigné par année le détail de ses pièces représentées suivi de l’« état (ou total) général des billets reçus depuis … jusqu’au … » le tout timbré et contresigné par l’artiste. De nombreux renvois en bas ou haut de page (« suite du folio 11 du registre 24… reporté registre 46 folio 292… suite folio 545 registre 22 ») indiquent un nombre important de registres où un même nom peut être reporté et expliquent la pagination erratique de l’ensemble.L'initiative d'une société des auteurs dramatiques appartient à Beaumarchais en 1777. Grâce à la lutte qu'il entreprit par la suite, une loi est ratifiée par Louis XVI le 19 janvier 1791 et reconnaît pour la première fois le droit d'auteur et sa protection. Un an avant la naissance en 1829 de la Société des auteurs-compositeurs dramatiques, première institution chargée de faire reconnaître et protéger les droits de propriété sur les œuvres artistiques (SACD), Jean-Baptiste Porcher fonda à Paris une agence pour la gestion et l’émission des « billets d’auteurs » en vertu d’un règlement de la Comédie-Italienne du 20 juillet 1781 qui stipulait que « les auteurs auront droit de donner des billets le jour de la représentation de leurs pièces ». L’agence Porcher, dont le directeur était Prudhommeaux disposait ainsi de billets vendus chaque soir devant les théâtres.« À côté de la rémunération pécuniaire, l’auteur qui fait représenter une pièce a droit à un certain nombre de billets qu’on appelle billet d’auteur. Ces billets, qui constituent un droit pour l’auteur, puisqu’ils forment une partie de la rémunération qui lui est due pour la représentation de sa pièce, sont mis en vente dans le public au moyen d’intermédiaires spéciaux. Les billets d’auteur sont vendus au public par des intermédiaires qui les proposent aux abords du théâtre aux allants et venants. L’auteur les cède à une grande agence dite de « succès dramatiques » qui les lui rachète avec 50% de rabais. Les plus importantes et les plus connues sont celles de Mme Porcher et de MM. Porcher et Havez. Ces agences à leur tour répandent les billets d’auteur dans le public par l’intermédiaire d’individus dont c’est l’unique profession. » (Joseph Astruc).Source comptable précieuse pour l’histoire du droit d’auteur et du théâtre français au XIXe siècle.Joseph Astruc, Le Droit privé du Théâtre ou Rapports des Directeurs avec les auteurs, les acteurs et le public, Stock 1897, page 121.