‎STOWITTS (Hubert J.).‎
‎Dessin original en couleurs, signé = Original signed drawing in color.‎

‎Dessin original (131 x 130 mm), avec signature autographe en capitales sur toute la largeur, gouache, encre de Chine et or, monté sur papier noir, représentant la tête de face d'un démon ailé et griffu. (CN1) ‎

Reference : 3267987

‎On joint, sous une chemise cartonnée avec rabats de papier irisé, lacets de fermeture en soie noire. : - 41 reproductions en couleurs (sur 53), petit in-4 sur vélin blanc glacé collées par deux ou quatre coins (aquarelles pour décors et costumes dont 2 planches pour les accessoires), planches extraites de "L'Œuvre de Stowitts pour Fay-Yen-Fah. Opéra en trois actes" (P., M. et J. de Brunoff, 1927, in-4), paru à l'occasion de l'exposition à la Galerie Charpentier. Sous couverture de papier marron, contrecollée sur le portefeuille, prospectus de Brunoff (395 x 325 mm) imprimé en brun foncé et rouge avec rehauts d'or à la main sur les lettres rouges du premier plat. Au centre de celui-ci est collée une lettrine carrée imprimée en or sur fond ocre, représentant en idéogramme la signature de l'artiste. Au second plat figure la mention suivante : "Un magnifique ouvrage grand in-4 colombier (33 x 40 cm) sur papier marron pur chiffon à la forme, contenant la reproduction fac-similé en couleurs des 52 tableaux de Stowitts pour les décors et costumes de Fay-Yen-Fah. Le texte imprimé en trois couleurs, est enrichi de nombreux en-têtes, lettres ornées, culs-de-lampe et vignettes dessinées par l'artiste. L'édition française comporte 200 ex. numérotés". - 39 vignettes collées sur 5 ff. in-4 dont 19 reproductions en couleurs de lettrines, bandeaux... et 20 petits dessins originaux pour culs-de-lampe sur papier blanc fort, à l'aquarelle, encre de Chine et or, figurant par paire (chacune inversée) 10 thèmes différents : trio d'oies, oiseaux fantastiques, dragons, dieu chevauchant le renard, dame et magot, entrelacs et livres enrubannés. - Catalogue d'exposition à l'Indian Museum de Calcutta, vernissage le 17/12/1928 (147 x 114 mm) imprimé en noir sur papier vert et illustré d'un autoportrait en couleurs : "(...) Stowitts Exhibition of (40) Portraits of Javanese Rulers European Celebrities and Royal Artists of the Java Court Theatres". Parmi les Occidentaux, citons Mussolini, Ezra Pound en 1928, Gennaro Favai et Petrella da Bologna (peintres vénitiens), et le pianiste californien Paul Mc Coole. - Catalogue d'exposition de 150 oeuvres de Stowitts, relatives aux arts et métiers de l'Inde britannique. Bruxelles, Musées royaux d'art et d'histoire, 1932, in-8, br., 32 pp., 8 photos h.-t., texte en néerlandais et français.Hubert J. Stowitts (1892-1953), né au Nebraska, exerça ses multiples talents dans la danse, les arts et la décoration. En 1915, Anna Pavlova le recruta pour sa compagnie et en fit le premier danseur étoile américain dans le ballet russe. Il quitta Pavlova pour s'installer à Paris vers 1920 et poursuivre sa carrière en solo en Europe. Il triompha aux Folies Bergère en 1924 dans des costumes éblouissants d'Erté... Au faîte de sa gloire et au sommet de sa forme, il s'arrêta et se tourna en 1925 vers la peinture et le décor, oeuvrant dans son studio de l'avenue de Clichy. Le riche esthète californien Charles Templeton Crocker lui demanda de concevoir les décors et costumes de son opéra Fay-Yen-Fah. Il fit des recherches poussées sur les costumes, la vie et les coutumes à la cour de Chine ancienne. Malheureusement pour lui, l'Opéra de Monte-Carlo fit représenter en février 1925 The Land of Happiness de Crocker et Redding, mais avec Balanchine. Stowitts commença en 1926 les dessins pour Fay-Yen-Fah et les exposa en 1927 à Paris en même temps que son livre. Il fit son premier film "The Magician" en 1926, vécut en Indonésie et en Inde, revint à Paris en 1931 chargé de peintures et accompagna ses collections asiatiques dans les musées d'Europe et des États-Unis. 55 tableaux d'athlètes nus grandeur nature, les "American Champions" furent exposés aux Olympiades de Berlin en 1936, mais ses Noirs et Juifs firent fermer l'exposition par Rosenberg. Il versa dans la spiritualité à la fin de sa vie et réalisa des mandalas de la sagesse secrète. Bel ensemble. ‎