La Machine infernale... Programme du 5 juillet 1989, "Soirée de théâtre, château de Maisons", 1989, gr. in-4, agrafé, couv. ill. en couleurs, (40) pp. (GK37C*)
Reference : 2019463
Programme et pièce réalisés pour le centième anniversaire de la naissance de Jean Cocteau, le 5 juillet 1889, au château de Maisons-Laffitte. Mise en scène de Jean Marais et Nicolas Briançon, décors et costumes de André Beaurepaire, avec Françoise Fabian, O. Brunhes, C. Sihol, F. Lemaire, N. Briançon, etc. Textes de Cocteau et de Jean Marais illustrés de repoductions de photos anciennes et d'illustrations en couleurs de Cocteau. À signaler un texte de huit pages du peintre Georges Mathieu, En hommage à Jean Cocteau... Vingt-six ans déjà, illustré de fac-similés de lettres de Cocteau au peintre. Très élégant programme imprimé sur papiers d'Arjomari gris (couv.) et ivoire (texte). Conception et mise en page : Jean-Marie Cusinberche qui m'a signalé que la photo montrant Cocteau et G. Mathieu lors d'un vernissage en octobre 1961 est la seule qui existe montrant les deux artistes ensemble.
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3 pages in-4 d'une écriture bien serrée, s.d. (1932). " Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d'une vie humaine, une des plus belles parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l'anéantissement mathématique d'un mortel ".Très beau document. Il s'agit d'un premier jet de l'acte III de la Machine infernale intitulé La Chambre nuptiale, il deviendra La Nuit de noces dans la version définitive. Il peut se lire comme le synopsis de cette scène dans laquelle Oedipe et Jocaste après la célébration de leur mariage sont dans la chambre d'amour, l'inceste ayant été consommé, " rouge comme une petite boucherie ". Il se déroule dans un climat de sensualité et de sommeil, les dialogues oscillent du duel au duo, du débat politique à l'ébat érotique… La Machine infernale, écrite en 1932 fut jouée pour la première fois le 10 avril 1934 à la Comédie des Champs-Élysées à Paris, théâtre alors dirigé par Louis Jouvet qui s'occupe de la mise en scène, dans des décors et des costumes de Christian Bérard. C'est Jean Cocteau lui-même qui prononce les paroles de la Voix; Jean-Pierre Aumont est Oedipe, Marthe Régnier Jocaste, Lucienne Bogaërt le Sphinx... La pièce se fonde sur Œdipe roi de Sophocle dont Cocteau avait déjà écrit une adaptation en 1925 qu'il reprendra dans l'acte IV. L'idée du premier acte s'inspire directement de celui d'Hamlet avec le fantôme de Laïus que personne ne voit ni n'entend. Mais la pièce garde une parfaite unité, en orchestrant avec une ampleur nouvelle, les thèmes et les procédés des précédentes pièces "antiques" de Cocteau. Le livre fut publié pour la première fois chez Grasset dans la collection "Pour mon plaisir" en 1934, il était illustré d'une suite de 16 dessins hors texte de Jean Cocteau intitulée "Le Complexe d'Oedipe". La même année Cocteau publie Mythologies avec 10 lithographies de Giorgio de Chirico.La pièce est dédiée " à Marie-Laure et à Charles de Noailles ". Les relations entre Cocteau et Marie-Laure de Noailles ont été souvent mouvementées et passionnelles. Elle aurait, dans un accès de colère, brûlé le manuscrit de La Machine infernale qui lui avait été offert.
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Ré-édition nominative de la Société des Bibliophiles Bretons avec une planche hors texte dépliante in-fine, représentant l'attaque de la Machine infernale et au verso, un fac-similé d'écriture. Grand in-4° vergé numéroté (n°340/350) destiné à Maurice de Mieulle [nom légèrement gommé] , demi chagrin brun, dos à nerfs, fleurons au dos, titre sur caisson, une gravure dans le texte et une planche dépliante en fin de volume. Excellent état XI- 98 p. - 1 ff°
Maurice de Mieulle (1842-1915), maire de Juigné-Béné en Maine -et - Loire. Cet ouvrage commémore un épisode marquant de l'histoire de Saint-Malo : le bombardement anglo-hollandais du 26 novembre 1693. L'opération, restée célèbre pour l'utilisation par les anglais d'une « machine infernale », un brûlot rempli de poudre à canon, va faire trembler les murs de toutes les maisons environnantes mais sera un échec militaire et ne causera aucune perte humaine, peut-être grâce aux remparts malouins récemment renforcés par Vauban à la demande de Louis XIV.
Le comédien Pierre RENOIR (1885-1952) dans le rôle de Tirésias, dans « La Machine Infernale » de Jean Cocteau, mise en scène de Louis Jouvet, le 11 avril 1934, à la Comédie des Champs-Élysées. Superbe tirage argentique original d’époque du Studio Lipnitzki (tampon rouge au dos), 24x18cm, noir et blanc. Au dos, au crayon gris la mention : « Renoir (Tirésias) / Machine infernale / Comédie des Champs-Élysées (11 avril 1934)", soit le lendemain de la première de la célèbre pièce de Cocteau écrite en 1932.
La Machine infernale de Jean Cocteau présentée par l'Espace Pierre Cardin, Pierre Cardin et Jean-Claude Brialy. Programme pour le 15 septembre 1989. L'Entracte du Mois, n° 75, 1989, in-8, agrafé, (104) pp. (CN27)
Programme et pièce réalisés à l'occasion de l'année du centième anniversaire de Jean Cocteau. Mise en scène de Jean Marais et Nicolas Briançon, décors et costumes de André Beaurepaire, avec Françoise Fabian, O. Brunhes, C. Sihol, F. Lemaire, N. Briançon, etc. Textes de présentation de la pièce ou des acteurs par Cocteau, Jean Marais, Michel Déon, etc.
A Rouen, Chez Lecrêne-Labbey, (1835-1836) 41 x 52,5 cm, placard in-folio en feuille, sous passe-partout, mouillures angulaires.
Impressionnant calendrier en affiche pour l'an 1836, rappelant l'évènement tragique de l'année passée : l'attentat contre le roi Louis-Philippe par le corse "Joseph-Marie Fieschi" le 28 juillet 1835.Orné en tête d'une grande vignette xylogravée de genre sensationaliste, représentant le moment de l'attentat : la jalousie de la fenêtre de Fieschi se soulevant sous l'effet du souffle et la fumée, le cheval de Louis-Philippe qui se cabre, le maréchal Mortier et des gardes étendus à terre...La scène est flanquée du portrait de Fieschi et d'une reproduction de la dite "machine infernale".Le calendrier, au-dessous, s'accompagne de commentaires et compte-rendu des faits. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT