P., Seghers, 1989, in-8, br., 320 pp., planches de photos h.-t., bibliographie , index. (S2B81)
Reference : 1367377
Judith Gautier (1845-1917) était la fille de Théophile Gautier. En 1910 elle fut la première femme à être accueillie à l'Académie Goncourt. Collection Biographie.Ex. du S.P.
Librairie HURET
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Judith GAUTIER, fille aînée de Théophile Gautier, Madame Catulle MENDÈS par son mariage, fut une des femmes les plus fascinantes de son époque. Elle entre en littérature par la publication dun article concernant la traduction dEuréka dEdgar Alan Poe par Baudelaire, ce qui lui vaudra lenthousiasme du poète. Elle parle en outre le chinois grâce aux leçons de Tin-Tun-Ling, réfugié politique chinois accueilli par Théophile Gautier, et publie un recueil de poésies, Le Livre de Jade, une traduction danciens poèmes chinois, à vingt-deux ans. Grande admiratrice de Richard Wagner, elle est aussi lamie intime de Victor Hugo auquel elle a inspiré plusieurs poèmes. Ses souvenirs paraissent dans La Revue de Paris sous le titre Le Collier des jours, entre 1904 et 1909. Lettres relatives (pour la plupart) à la parution dans la Revue de Paris des souvenirs de Judith Gautier sous le titre : « Le Collier des jours ».HÉBERT. 1817-1908. Peintre. 3 L.A.S. et 1 C.A.S. « Hebert » à « Chère Judith ». Paris, 1904. 4 pp. in-8 et 7 pp. in-12. sans date : ...Jai lu hier soir votre sixième article sur le second rang du Collier et je ne veux pas attendre ce soir pour vous dire tout le plaisir quil ma fait. Il est impossible de mieux raconter, et de raconter des choses plus intéressantes, surtout pour ceux qui comme moi, ont conservé un culte pour la mémoire du grand Théo. Si vous saviez combien nous vous remercions de nous faire revivre dans ce milieu sans pareil et a jamais disparu sans espoir de revoir jamais rien qui lui ressemble ! Tâchez, chère Judith, de faire durer longtemps cette évocation des jours lointains... - 29 novembre [1903] - Le peintre témoigne de la bonne réception de : …lensemble des chapitres que javais lus avec tant dintérêt dans la Revue de Paris, pour vous dire tout le plaisir que je dois à ces souvenirs, si bien racontés par vous, il faudrait la plume éloquente de votre père, elle seule pourrait exprimer les frissons de joies et des regrets que jai éprouvés en vous lisant ! (...) je vais vous envoyer une belle photographie du Banc de pierre faite autrefois par Bingham qui vous rappellera le tableau si admirablement poëtisé par le grand poëte dans des vers immortels...- 1er janvier [1904] - Le peintre envoie tardivement à sa correspondante : …la photographie du Banc de pierre, que je vous avais promise (...). Jose espérer, chère Judith, que vous aurez eu un peu de joie à la vue de ce tableau que vous aviez très bien décrit et qui vous rappellera des jours heureux et lointains…- 3 janvier [1904] - Hébert linvite à venir ...vers la tombée de la nuit (...) prendre une tasse de thé amicale avec nous. Je serai très heureux de vous revoir et de vous faire encore mes compliments pour le 2° rang du Collier…BENJAMIN-CONSTANT. 1845-1902. Peintre. 2 L.A.S. « Benjamin-Constant » et « Benj-Constant ». S.l.n.d. et Neuilly, s.d. Au total 7 p. in-12. Papier de deuil : Le peintre travaille en ce moment dans son atelier à Neuilly où, ...très bientôt, je vous demanderai de poser pour votre portrait (...). Je suis resté un fanatique du dieu Théo... de ce brave et grand artiste qui sonna si haut, et si généreusement la fanfare de 1830 ! Et après avoir admiré le père il ma été facile dadmirer la fille, la digne fille du père...PAILLERON. 1834-1899. Dramaturge. L.A.S. « Edouard Pailleron ». S.l.n.d. [jeudi 28 avril]. 1 p. in-12 : ...Merci Madame, de lhonneur que vous mavez fait en menvoyant cette ?uvre étrange et charmante, merci du plaisir que jai eu en la lisant...PRÉVOST-PARADOL Lucien-Anatole. 1829-1870. Journaliste. L.A.S. « P. Paradol ». S.l.n.d. 1 p. in-8 : ...Vous nêtes nullement oubliée mais la difficulté de trouver un moment ma jusquici privé vous [sic pour du] plaisir daller vous voir...POPELIN. 1825-1892. Peintre et poète. L.A.S. « Claudius Popelin ». S.l., 22 mai 1869. 1 p. in-8 sur papier de deuil : …Jai reçu, ma Chère Judith, votre Dragon-Impérial (...). Jirai, avant peu, vous porter une petite Yo-Men-Li de ma façon qui ne vaudra pas la vôtre à beaucoup près, sans cela, aurais-je le droit de me dire votre admirateur… Il conclut …Je baise vos belles mains et je voudrais vivre à vos pieds… Judith Gautier publie son roman Le Dragon Impérial en 1869, sous le nom de Judith Mendès. Yo-Men-Li, personnage féminin de ce roman, accompagne le héros Ta-Kiang.
GAUTIER, Théophile - GAUTIER, Judith - DELORT, Charles - MONGIN.
Reference : 97912
(1884)
1884 Paris, Librairie des Bibliophiles, Bibliothèque Artistique Moderne, 1884, 3 volumes in-8 de 210x135 mm environ, vi-370-(1), 294-(1), 293-(1) pages, reliure signée, demi maroquin à coins bleu cobalt, titres tomaisons et date dorés sur dos lisses, tranches de tête dorées, gardes marbrées avec un ex-libris gravé sur les premiers contreplats, couvertures conservées. Avec 5 dessins par volume, de Charles Delort gravés par Mongin. Tirage à petit nombre, un des 25 exemplaires sur papier Whatman avec un double état des gravures. Rousseurs sur les couvertures conservées et dans le volume III, sinon bon état.
Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris 29 Octobre 1910, 11x15cm, deux pages sur un double feuillet.
Lettre autographe datée et signée adressée à Judith Gautier, 21 lignes à l'encre noire sur un double feuillet, lui rendant hommage pour son éléction à l'Académie Goncourt ; Judith Gautier étant ainsi la première femme écrivain à intégrer le prestigieux jury Goncourt en 1910. Léon Dierx estime que ce n'est qu'une juste et lucide reconnaissance des talents littéraires de son amie : "En choisissant Judith Gautier, le si naturellement digne et admirable écrivain, elle sest grandement honorée et je vous prie de lui transmettre les chaleureuses félicitations de l'un de vos plus vieux amis et admirateurs." - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., A la marquise de Sévigné, 1913 ; in-4. 63pp.-1f. - Portrait en frontispice et 10 planches couleurs hors-texte. 20 dessins sépia in-texte. Cartonnage bordeaux à coins à la Bradel. Couverture conservée. Super ex-libris sur la plat sup. "Thermal Palace". Quelques frottements au dos, des rousseurs.
Edition originaletirée à 1200 exemplaires numérotés sur Normandy Vellum, non mis dans le commerce, et offerts par la chocolaterie de Royat "A La Marquise de Sévigné" à ses clients ; celui-ci à été offert au "Thermal Palace" de Vichy (qui deviendra l'Aletti Palace) dont le nom est inscrit sur le feuillet d'hommage et reporté sur la couverture lors de la reliure.Ce sont des lettres conçues par Judith Gautier qui imagine que Mme de Sévigné revient à la vie en 1912 à Paris et redécouvre la ville métamorphosée, les automobiles, la mode... elle est guidée par Madame Rouzaud jusqu'à Versailles, où elle croise Pierre de Nolhac, puis elle se rend en train jusqu'à Vitré, mais Madame de Grignan lui manque et elle décide de la rejoindre et emprunte pour cela un aéroplane, laissant Madame Rouzaud seule à inventer de nouvelles frinadises. (Clémentine et Auguste Rouzaud avaient fondé la Chocolaterie de Royat en 1898).
Paris 8 Juin 1894, 7,5x4,5cm, une carte de visite + une enveloppe.
Carte de visite imprimée du poète symboliste Georges Rodenbach sur laquelle il a ajouté ces quelques mots à l'attention de son amie Judith Gautier : "Remerciements sincères à madame Judith Gautier pour son jugement du Musée des Béguines qui m'est précieuse, venant du maître qu'elle est. G.R.." - Photos sur www.Edition-originale.com -