Rodez, Subervie et chez l'auteure, 1957, pet. in-8, br., couv. à rabats, non coupé, non rogné, 80 pp. (L.197)
Reference : 1366870
Édition originale. Dessin en frontispice d'Henri Mondor. Un des 500 ex. numérotés sur Alfa mousse Navarre, second grand papier. Collection du Miroir, dirigée par Louis Emié.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
9 rue de la Pompe
75116 Paris
France
33 01 40 50 15 40
TELEPHONER avant de venir à la librairie car une grande partie de notre stock est en réserve, il faut 48 heures avant qu'il soit à la librairie. Les ouvrages sont expédiés après réception du règlement (chèque,carte Visa,virement) SAUF PAYPAL. Frais de port variables selon poids à ajouter au prix du livre. Envoi en colissimo (Livres et brochures pour l'étranger pour les livres de moins de 70 €) sauf indication contraire du client.
1619 Amsterdam, Guillaume Jansson, 1619 [les 3 partiessuivantes à la date de 1618 à Middelbourg]. 4 parties en 1 petit in-4.Reliure plein veau XVIII e, dos lisse faux nerfs et caissons dorés , pièce de titre.Ouvrage illustré de 4 frontispices, 98 emblèmes gravés enmédaillon, & gravure en bandeau et planche H.T.Le frontispice de la 1re partie porte : "Sinnen minne-beelden.Emblemata amores moresque spectantia. Emblèmes touchants lesamours et les moeurs". - Le frontispice de la 2e partie porte : "Sinnebeelden, eertijts minne-beelden nu gebruyckt tot leere der seden.Emblemata antequidem amatoria nunc vero in moralis doctrinaesensum magis serium translata. Emblèmes traduits des jeux d'amourau reiglement des moeurs". - Le frontispice de la 3e partie porte :"Sinne-beelden eertyts minne-beelden, nu ghetoghen totstichtelijcke beedinckingen. Emblemata ante quidem amatoria,nunc vero in sacras meditationes transfusa. Emblèmes des vanitésamoureuses, traduits aux méditations chrestiennes". - La 4e partie apour titre : "Maechden-plicht, ofte ampt der jonck-vrouwen ineerbaer liefde aen-ghewesen door sinne-beelden. Officiumpuellarum in castis amoribus emblemate expressum"Exemplaireen tres bon état , reliure comprise ... un commentaire explicatif manuscrit (XIX e) voir photos
L'un des recueils de pièces en vers du XVIe siècle, œuvres d'Andrea Alciati illustre milanais, orné de 180 fines gravures sur bois insérées dans des encadrements à arabesques, grotesques ou motifs d’architecture. Lyon, Mathias Bonhomme, 1551.In-8 de 191 pp. comprenant 169 emblèmes et 11 gravures d’arbres. Plusieurs ex-libris sur le f. de titre, pte. déchirure dans la marge extérieure de la p.3 avec légère atteinte à l’encadrement de la gravure. Vélin souple de l’époque, roulette dorée encadrant les plats, coupe droite légèrement rognée, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 182 x 114 mm.
Une édition rare de ce livre d’emblèmes illustré qui connut un succès foudroyant tout au long du XVIe siècle. Graesse, I, p.62; Baudrier, Bibliographie lyonnaise, IX, p. 187; Fairfax Murray, French, 10. Les emblèmes sont ici dédiés à Francesco Donato, Doge de Venise, par Giovanni Marquale, le traducteur du texte. André Alciat naquit à Milan le 8 mai 1492. Après avoir fait ses humanités dans cette ville, il alla étudier le droit à Pavie et à Bologne. Nommé, en 1521, professeur de droit à l'université d'Avignon, il obtint dans cette ville de si grands succès, que l'on compta jusqu'à huit cents personnes dans son auditoire ; mais le peu d'exactitude qu'on mit dans le paiement de ses honoraires le détermina à retourner à Milan. Alciat fut un des premiers à sentir que l'étude de l'histoire est indispensable pour ne pas commettre d'erreurs dans celle des lois, et que la culture des lettres n'est pas moins nécessaire à l'étude de la jurisprudence. "Il fut obligé, en 1529, de se réfugier en France, où François Ier, mettant à profit l'aveugle fureur des compatriotes d'Alciat, le fixa dans ses Etats par ses bienfaits, et lui donna la chaire de Bourges, avec une pension de 600 écus, qui fut doublée l'année suivante. Alciat était avare, et l'argent fut toujours le meilleur moyen de se l'attirer. François Sforce, duc de Milan, le réclama ; et, connaissant sa passion, le menaça de confisquer ses propriétés s'il ne revenait. Une pareille menace, accompagnée à la vérité d'offres de présents, de pensions considérables, et de la dignité de sénateur, détermina Alciat de retourner dans sa patrie. Il revint alors professer à Pavie ; mais bientôt il passa à l'université de Bologne ; quatre ans après, il vint reprendre sa chaire à Pavie, et, au bout de quelque temps, il se laissa encore attirer à Ferrare par les largesses du duc Hercule d'Est". Son œuvre la plus célèbre, les Emblèmes, sont des pièces de quatre, six, huit ou douze vers renfermant des réflexions littéraires et morales. L’illustration se compose de 180 fines gravures sur bois (61 x 65 mm) qui évoquent le style de Bernard Salomon dit Le Petit Bernard auquel certains bibliographes les attribuent. Les dessins semblent en fait avoir été exécutés par ce graveur de Fribourg Pierre Vase qui arriva à Lyon vers 1548 et y séjourna quelques années avant d’aller résider à Genève. Celui-ci développa les thèmes utilisés par Bernard Salomon et y ajouta maints motifs très personnels. Chacune des 169 premières figures est une évocation très précise de l’emblème explicité en caractères italiques sous la gravure. Les 11 dernières figures gravées au trait représentent diverses essences d’arbres. L’édition contient un nombre de gravures très nettement supérieur à celui de l’édition de 1548 qui ne contenait que 127 bois et à celui de l’édition de 1549 qui comportait 165 figures. Outre le titre orné d’un portique soutenu par deux enfants, Pierre Vase a spécialement dessiné pour ces emblèmes 35 types différents d’encadrements, lesquels, alternés, encadrent à pleine page chacune des 180 gravures. Arabesques, grotesques, motifs d’architecture, enfants et animaux, paysages, nefs et monstres marins, fleurs et fruits se mêlent harmonieusement en une évocation de style Renaissance. Bel exemplaire d’une grande pureté, de l’un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Provenance: Henry Colborne, ex dono Fookes (inscription à l’encre dans le bas du f. de titre et au verso du dernier f.).
Lyon, Jean Marcorelle, 1571.
Première édition, seconde émission. Un seul exemplaire est connu portant la date de 1567. La page de titre de 1571 est un simple carton. Georgette de Montenay a dédié ce recueil à Jeanne dAlbret, dont elle était dame dhonneur, et dont le portait figure sur la première planche. Il est à remarquer que Georgette de Montenay est un des trois femmes à obtenir au XVIe siècle un privilège royal à son nom (et non comme le plus souvent au nom de l'éditeur), avec Marguerite de Navarre et la poétesse Anne de Marquets. La remarquable illustration de Pierre Woeiriot comprend 100 emblèmes. Ils sont chacun accompagnés de quelques vers, des huitains, de Georgette de Montenay. «Dessinée et gravée à leau-forte par Woeiriot, dont cest lun des meilleurs travaux, lillustration montre des monuments, des fleurs et des feuillages, etc ; on y voit également des meubles, des vases et des ustensiles, rendus avec exactitude et charme, et des motifs emblématiques utilisés à plusieurs reprises dans des mises en scène variées comme la grande sphère ou le coeur. Il y a des figurations peu courantes : ainsi au trente-septième emblème, un «phantastiq», tournant le dos à une table chargée de victuailles, préfère contempler sur un mur la représentation peinte de celles-ci.» (Grands siècles & grandes images. Collection Roger Paultre de livres illustrés ). Pierre Woeiriot de Bouzey (1532-1596) est issu dune grande famille dorfèvres lorrains. Son grand père Pierre I, orfèvre et sculpteur, travailla au service du duc de Lorraine René II. Son père, Jacquemin de Woeiriot, serait un des auteurs des illustrations de louvrage de perspective de Jean Pélerin dit le Viator. Pierre de Woeiriot est né à Neufchâteau vers 1531-1532. Il fut dabord orfèvre comme les membres de sa famille puis se consacra à la gravure vers 1555 à la suite de voyages en Italie. Il sarrêta à Lyon et découvrit le rayonnement de lestampe lyonnaise. Installé à Nancy, il fera de très nombreux voyages à Lyon jusquen 1572. Il a gravé dabord des modèles dorfèvrerie puis des portraits et des illustrations. Son style, très personnel, se rapproche de celui de lÉcole de Fontainebleau mais aussi du style des burinistes lyonnais de cette époque comme Georges Reverdy ou le maître CC. (Exposition Renaissance à Nancy). Cet exemplaire, qui provient des bibliothèques Victor Masséna et Roger Paultre, contient une gravure supplémentaire de lemblème 18, très différente. On trouve parfois cette gravure collée sur lemblème 18. Elle est reproduite et décrite par Paultre dans son ouvrage "Les images du livre, emblèmes et devises" p. 99. "Cette première épreuve, attachée au sens littéral du texte, illustre l'allégorie de la paille et de la poutre. ... La version définitive retenue par l'auteur s'écarte délibérément d'une représentation littérale et se contente de montrer deux personnages aux yeux bandés, afin de traduire plus adroitement leur aveuglement réciproque. On ignore s'il existe d'autres cas de planche refusée." Exemplaire sans le portrait que lon trouve dans quelques exemplaires et qui est daté de 1567. Celui de la collection Fairfax Murray, aujourdhui à Harvard, provient clairement dune autre édition («evidently from an other edition») dont on ne connaît qu'un seul exemplaire. Baudrier ne décrit pas ce portrait. Provenances - Victor Masséna (1836-1910), Duc de Rivoli and Prince dEssling, avec son supra-libris doré à la devise «Victor et Fidelis». Petit-fils du maréchal dEmpire, il avait construit une exceptionnelle bibliothèque dincunables et déditions illustrées du XVIe siècle.- Roger Paultre, avec son exlibris, grand collectionneur de livres demblèmes ; catalogue de sa vente (1993) N° 199. Très bel exemplaire, aux provenances prestigieuses. /// In-8 de (8), 100, (1), (8) ff. Maroquin citron, dos à nerfs orné, armes dorées au centre des plats dans un cadre doré, tranches dorées. (Reliure du XIXe, Cuzin.) //// <> First edition, second issue. Only one known copy is dated 1567. "The title of the 1571 issue is a cancel." (Adams, Rawles, Saunders) The first Protestant emblem volume. Illustrated by 100 engravings by Pierre Woeiriot, plus one extra plate with a diffrent engraving for emblem 18. Copy without the portrait which most probably belongs to an earlier edition. The catalogue Fairfax Murray (his copy is now in Harvard library) states that it is "evidently from an other edition". Provenances : - Victor Masséna (1836-1910), Duc de Rivoli and Prince dEssling, with his arms gilted on boards. - Roger Paultre (ex-libris), collector of emblem books and author of Les images du livre, emblèmes et devises (1991), with a description and a reproduction of the uncancelled plate 18. Baudrier, Bibliographie lyonnaise X, 382. Fairfax Murray 387. Mortimer, Harvard catalogue 380. Adams, Rawles et Saunders, Bibliography of French Emblem Books F.437. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Phone number : 06 09 57 17 07
1-Par Adrian d'Amboise son fils ... A Paris, Chez Rolet Boutonne... 1620. In-12, [viii] ; 178 ; [ii] pages 2-In-12, page de titre gravée (en tête du volume) ; 66 pages 13 emblèmes gravés à mi-page. 3-1621 (en fait selon l’achevé d’imprimer : Millet 1614 ; la page de titre a été regravée avec la firme de Boutonne en 1621). In-12, page de titre gravée Signatures: a2, A-X8 (H3 au lieu de K3 ; Q4 sans signature) gravures in texte d’après les bois de Bernard Salomon (1551) [4], 1-289, 300-340, [6] pages
4-[MANUSCRIT] Les Devises qui sont depeintes dans la gra[n]de galerie de Fontainebleau que le feu Roy Henry 4 y a faict f[air]e 11 feuillets non chiffrés (85 devises). 5-[MANUSCRIT] Diverses devises tirées de divers lieux. 1 feuillet non chiffré 6-[MANUSCRIT] Devises tirées d’un petit cabinet du Bois le vicomte chasteau appartenant à Mr le Cardinal de Richelieu. à la suite note sur la devise de Fouquet 2 feuillets non chiffrés et 1 feuillet non chiffré puis 25 feuillets non chiffrés blancs. 7-[MANUSCRIT] Epitaphes diverses 7 feuillets non chiffrés dont déchiré au tiers. puis 16 feuillets non chiffrés blancs et 2 feuillets non chiffrés d’épitaphes. Ensemble exceptionnel d’ouvrages d’emblèmes et de devises tant imprimés que manuscrits.
Bruxelles, Hubert Antoine, 1624. 1 vol. petit in-4°, parchemin, titre écrit à la plume postérieurement au dos. Reliure ancienne. Ex-libris ms. sur le titre de J. Rodriguez Jorge Ramirez. (2) ff., 23 pp. de texte et 23 planches gravées à l'eau-forte comprenant 207 emblèmes. Quelques mouillures en début de volume.
Première édition de ce recueil d'emblèmes. Ils sont présentés sous une forme inaccoutumée sur 23 planches regroupant 9 emblèmes avec leur titre latin soit 207 emblèmes au total, les feuillets de texte, comprenant une brève explication en latin en français de chaque emblème. Praz, 526; Adams-Rawles-Sauders, F.599.
Phone number : 02 47 97 01 40