P., Éd. de la Chronique des Lettres françaises, 1970, gr. in-8, br., en partie non coupé, non rogné, 70 pp. (DI20)
Reference : 1365852
Librairie HURET
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché, couverture beige imprimée 2 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), 268 pp., 1 f. table, 1 f. avec la marque au caducée). - Frontispice. - [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires, plus 10 exemplaires sur Hollande (dont Launay ne parle pas).Ce recueil de 14 chroniques et pantomines mettant en scène des personnalités (grandes et petites) du Tout-Paris littéraire de l’époque est sans doute le plus représentatif du grand talent de Monselet. Il y jette, pour reprendre les éloges de Sainte-Beuve - “d’heureux dons, de l’imagination, de la fantaisie, de l’esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel” (Nouveaux lundis X, 70-89).Dans une lettre adressée à Malassis le 12 août 1859 Monselet mettait au point le titre définitif de ce livre et lui donnait quelques précisions pour le frontispice de Bracquemond : “Mais surtout, oh! surtout point de Monselet, ni en paillase ni en grand d’Espagne. Je veux bien être directeur de trétaux, mais à la condition de ne point monter dessus. Attendons ma mort pour ces plaisantes pourtraictures, mâles et femelles, des serpents de mer, des kilo, des alcides, des amours, des banderolles, etc. Ce sera bien. Laissez faire Bracquemond, donnez-lui carte blanche, croyez-moi...”Cette planche de Bracquemond qui fut à l’origine gravée sur le même cuivre que celle du frontispice des Amis de La Nature de Champfleury marque les vrais débuts d la collaboration du graveur et de Poulet-Malassis. Ce dernier n’avait pas rencontré Bracquemond en 1857 au moment du frontispice des Odes funambulesques. Tout le monde fut satisfait : Monselet qui dans une lettre du 1er novembre 1859 complimentait l’artiste et Malassis qui lui adressait à la fin de l’année sa conclusion : “Le suffrage de Monselet est d’autant plus à considérer qu’il s’entend à peu près en art autant qu’en cuisine, je veux dire pas du tout. Mais le fait est que votre eau-forte et très spirituelle. Il n’y a qu’une voix là-dessus. Ajoutez donc une feuille de laurier de plus à un de vos ragoûts” (cité par J.P. Bouillon p. 221).“Pour Bracquemond - précise ce dernier - l’oeuvre est importante dans la mesure où elle marque le retour à une forme “d’art industrielle” cette fois librement assumé. Dans le sujet particulier des Tréteaux... il faut sans doute voir aussi une version personnelle du thème de l’artiste “clown” dont Bracquemond avait pu prendre connaissance dans les deux poèmes-manifestes des Odes funambulesques de Banville. La présence, sur la toile de fond, d’un cannar (sic) étonnant” pourrait faire référence à un des motifs favoris de l’oeuvre du graveur et indiquer la part qu’il prend lui-même à cette exhibition devant le public bourgeois, soigneusement groupé dans le registre “inférieur”. L’eau-forte de Bracquemond se trouve en noir, en bistre et en sanguine.Bouillon 221 - Béraldi 373 - Fonds français 123.Si Monselet se déclara satisfait du graveur, il le fut moins des prestations de Malassis. Dans une lettre du 19 novembre 1859 il lui dit : “... Voici pourquoi le titre de mon dernier volume ne m’a satisfait qu’à moitié:1° parce qu’il est intitulé : Les Tréteaux de Charles Monselet, et que j’aurais désiré un M (Monsieur)2° parce que vous avez oublié le sous-titre : farces et dialogues3° parce qu’on a écrit Trétaux sur le dos du livre.Mais comme typographie, c’est charmant (avec toutefois pas mal de fautes à l’intérieur...)Le titre Tréteaux, correctement orthographié sur la page de titre et le plat de la couverture est, en effet, orthographié Trétaux au dos. Peu après la publications des Tréteaux un accrochage “financier” faillit brouiller Monselet et son éditeur.2 feuillets de cet ouvrage sont des cartons. Il s’agit des pages 131-132 et 133-134. Nous n’avons pu découvrir les raisons de cette particularité car tous les exemplaires que nous avons consultés possédaient ces cartons et la correspondance Monselet-Malassis n’en parle pas.Launay 93 - A. Monselet 33 - Talvart et Place 23 - Vicaire V 1041 - Clouzot 120 - Carteret II 176.Bel exemplaire broché avec le frontispice en bistre sur papier mince; à la fin Catalogue Malassis du 15 octobre 1859; 12 pp. n. ch.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, demi-chagrin vert, coins, filets dorés aux bords, dos à nerfs, filets et fleurons dorés, tête dorée, non rogné (reliure de l’époque) 2 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), 268 pp., 1 f. table, 1 f. avec la marque au caducée). - Frontispice. - [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires, plus 10 exemplaires sur Hollande (dont Launay ne parle pas).Ce recueil de 14 chroniques et pantomines mettant en scène des personnalités (grandes et petites) du Tout-Paris littéraire de l’époque est sans doute le plus représentatif du grand talent de Monselet. Il y jette, pour reprendre les éloges de Sainte-Beuve - “d’heureux dons, de l’imagination, de la fantaisie, de l’esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel” (Nouveaux lundis X, 70-89).Dans une lettre adressée à Malassis le 12 août 1859 Monselet mettait au point le titre définitif de ce livre et lui donnait quelques précisions pour le frontispice de Bracquemond : “Mais surtout, oh! surtout point de Monselet, ni en paillase ni en grand d’Espagne. Je veux bien être directeur de trétaux, mais à la condition de ne point monter dessus. Attendons ma mort pour ces plaisantes pourtraictures, mâles et femelles, des serpents de mer, des kilo, des alcides, des amours, des banderolles, etc. Ce sera bien. Laissez faire Bracquemond, donnez-lui carte blanche, croyez-moi...”Cette planche de Bracquemond qui fut à l’origine gravée sur le même cuivre que celle du frontispice des Amis de La Nature de Champfleury marque les vrais débuts d la collaboration du graveur et de Poulet-Malassis. Ce dernier n’avait pas rencontré Bracquemond en 1857 au moment du frontispice des Odes funambulesques. Tout le monde fut satisfait : Monselet qui dans une lettre du 1er novembre 1859 complimentait l’artiste et Malassis qui lui adressait à la fin de l’année sa conclusion : “Le suffrage de Monselet est d’autant plus à considérer qu’il s’entend à peu près en art autant qu’en cuisine, je veux dire pas du tout. Mais le fait est que votre eau-forte et très spirituelle. Il n’y a qu’une voix là-dessus. Ajoutez donc une feuille de laurier de plus à un de vos ragoûts” (cité par J.P. Bouillon p. 221).“Pour Bracquemond - précise ce dernier - l’oeuvre est importante dans la mesure où elle marque le retour à une forme “d’art industrielle” cette fois librement assumé. Dans le sujet particulier des Tréteaux... il faut sans doute voir aussi une version personnelle du thème de l’artiste “clown” dont Bracquemond avait pu prendre connaissance dans les deux poèmes-manifestes des Odes funambulesques de Banville. La présence, sur la toile de fond, d’un cannar (sic) étonnant” pourrait faire référence à un des motifs favoris de l’oeuvre du graveur et indiquer la part qu’il prend lui-même à cette exhibition devant le public bourgeois, soigneusement groupé dans le registre “inférieur”. L’eau-forte de Bracquemond se trouve en noir, en bistre et en sanguine.Bouillon 221 - Béraldi 373 - Fonds français 123.Si Monselet se déclara satisfait du graveur, il le fut moins des prestations de Malassis. Dans une lettre du 19 novembre 1859 il lui dit : “... Voici pourquoi le titre de mon dernier volume ne m’a satisfait qu’à moitié:1° parce qu’il est intitulé : Les Tréteaux de Charles Monselet, et que j’aurais désiré un M (Monsieur)2° parce que vous avez oublié le sous-titre : farces et dialogues3° parce qu’on a écrit Trétaux sur le dos du livre.Mais comme typographie, c’est charmant (avec toutefois pas mal de fautes à l’intérieur...)Le titre Tréteaux, correctement orthographié sur la page de titre et le plat de la couverture est, en effet, orthographié Trétaux au dos. Peu après la publications des Tréteaux un accrochage “financier” faillit brouiller Monselet et son éditeur.2 feuillets de cet ouvrage sont des cartons. Il s’agit des pages 131-132 et 133-134. Nous n’avons pu découvrir les raisons de cette particularité car tous les exemplaires que nous avons consultés possédaient ces cartons et la correspondance Monselet-Malassis n’en parle pas.Frontispice en bistre sur vélin.Ex-libris illustré (rats dévorants des livres dans une mansarde), avec un quatrain.Launay 93 - A. Monselet 33 - Talvart et Place 23 - Vicaire V 1041 - Clouzot 120 - Carteret II 176.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché. 2 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir), 268 pp., 1 f. table, 1 f. avec la marque au caducée). - Frontispice. - [Imprimé à Alençon]EDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires, plus 10 exemplaires sur Hollande (dont Launay ne parle pas).Ce recueil de 14 chroniques et pantomines mettant en scène des personnalités (grandes et petites) du Tout-Paris littéraire de l’époque est sans doute le plus représentatif du grand talent de Monselet. Il y jette, pour reprendre les éloges de Sainte-Beuve - “d’heureux dons, de l’imagination, de la fantaisie, de l’esprit sans jargon, de la malice souvent fort leste, mais sans fiel” (Nouveaux lundis X, 70-89).Dans une lettre adressée à Malassis le 12 août 1859 Monselet mettait au point le titre définitif de ce livre et lui donnait quelques précisions pour le frontispice de Bracquemond : “Mais surtout, oh! surtout point de Monselet, ni en paillase ni en grand d’Espagne. Je veux bien être directeur de trétaux, mais à la condition de ne point monter dessus. Attendons ma mort pour ces plaisantes pourtraictures, mâles et femelles, des serpents de mer, des kilo, des alcides, des amours, des banderolles, etc. Ce sera bien. Laissez faire Bracquemond, donnez-lui carte blanche, croyez-moi...”Cette planche de Bracquemond qui fut à l’origine gravée sur le même cuivre que celle du frontispice des Amis de La Nature de Champfleury marque les vrais débuts d la collaboration du graveur et de Poulet-Malassis. Ce dernier n’avait pas rencontré Bracquemond en 1857 au moment du frontispice des Odes funambulesques. Tout le monde fut satisfait : Monselet qui dans une lettre du 1er novembre 1859 complimentait l’artiste et Malassis qui lui adressait à la fin de l’année sa conclusion : “Le suffrage de Monselet est d’autant plus à considérer qu’il s’entend à peu près en art autant qu’en cuisine, je veux dire pas du tout. Mais le fait est que votre eau-forte et très spirituelle. Il n’y a qu’une voix là-dessus. Ajoutez donc une feuille de laurier de plus à un de vos ragoûts” (cité par J.P. Bouillon p. 221).“Pour Bracquemond - précise ce dernier - l’oeuvre est importante dans la mesure où elle marque le retour à une forme “d’art industrielle” cette fois librement assumé. Dans le sujet particulier des Tréteaux... il faut sans doute voir aussi une version personnelle du thème de l’artiste “clown” dont Bracquemond avait pu prendre connaissance dans les deux poèmes-manifestes des Odes funambulesques de Banville. La présence, sur la toile de fond, d’un cannar (sic) étonnant” pourrait faire référence à un des motifs favoris de l’oeuvre du graveur et indiquer la part qu’il prend lui-même à cette exhibition devant le public bourgeois, soigneusement groupé dans le registre “inférieur”. L’eau-forte de Bracquemond se trouve en noir, en bistre et en sanguine.Bouillon 221 - Béraldi 373 - Fonds français 123.Si Monselet se déclara satisfait du graveur, il le fut moins des prestations de Malassis. Dans une lettre du 19 novembre 1859 il lui dit : “... Voici pourquoi le titre de mon dernier volume ne m’a satisfait qu’à moitié:1° parce qu’il est intitulé : Les Tréteaux de Charles Monselet, et que j’aurais désiré un M (Monsieur)2° parce que vous avez oublié le sous-titre : farces et dialogues3° parce qu’on a écrit Trétaux sur le dos du livre.Mais comme typographie, c’est charmant (avec toutefois pas mal de fautes à l’intérieur...)Le titre Tréteaux, correctement orthographié sur la page de titre et le plat de la couverture est, en effet, orthographié Trétaux au dos. Peu après la publications des Tréteaux un accrochage “financier” faillit brouiller Monselet et son éditeur.2 feuillets de cet ouvrage sont des cartons. Il s’agit des pages 131-132 et 133-134. Nous n’avons pu découvrir les raisons de cette particularité car tous les exemplaires que nous avons consultés possédaient ces cartons et la correspondance Monselet-Malassis n’en parle pas.Ici le carton 131-132 est broché deux fois, donc incomplet du feuillet 133-134, défaut fréquent. Le frontispice est ici en 2 états : bistre sur papier mince, et noir sur vélin un peu plus fort.Launay 93 - A. Monselet 33 - Talvart et Place 23 - Vicaire V 1041 - Clouzot 120 - Carteret II 176.
Paris: Emile Testard, 1892 in-8, ix-314 pages, 18 gravures. Demi reliure maroquin rouge, dos à 5 nerfs, orné de caissons dorés, petites épidermures, tête dorée, couvertures conservées (défraichies). Un des 600 ex sur papier Vélin teinté. L'ouvrage se termine par une bibliographie de 105 numéros et une iconographie de 71 numéros. On joint une lettre autographe signée de Charles Monselet à Charles Asselineau.
Charles Monselet, sa vie, son oeuvre. Préface par Jules Claretie. [joint AUTOGRAPHE de Charles MONSELET à Charles ASSELINEAU]. (Paris: Emile Testard, 1892). [M.C.: littérature, biographie, histoire littéraire]
Charles MONSELET Les Tréteaux de Charles Monselet. Avec un frontispice dessiné et gravé par Bracquemond. 1859, Poulet-Malassis et de Broise, Paris. 1 vol. in-12 relié de 268 pages. Reliure demi maroquin à coins vert, dos à 5 nerfs orné de fleurons, titre, et date en pied, frappés à l'or fin. Tête dorée. ÉDITION ORIGINALE tirée à 1500 exemplaires. Bon état, intérieur propre mise à part de petits brunissements aux angles supérieurs de la page de titre. Bel exemplaire. Bon