P., Éd. Universitaires, 1959, pet. in-12, br., photo-frontispice, 120 pp., chronologie, bibliographie. (SC112)
Reference : 1365319
Envoi de l'auteur : "à Bernard Delvaille un remerciement de son remarquable essai sur Valéry Larbaud ami de "Léon-Paul Fargue". Collection Classiques du XXe siècle.
Librairie HURET
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[REVUE]. COMMERCE. " Cahiers trimestriels publiés par les soins de Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud ".
Reference : 10833
Collection complète, du n° 1 (été 1924) au n° 29 (printemps 1932). Nous joignons l'Index des années 1924-1928, paru sous forme de tiré-à-part joint au n° 22 (Hiver 1929). TOUS LES NUMEROS FONT PARTIE DU TIRAGE SUR VELIN PUR FIL LAFUMA (2e papier dont le nombre d'exemplaires est compris entre 150 et 300) et sont tous en bon ou très bon état. // Le n° 1 porte la mention manuscrite " Exemplaire sur Lafuma ", apposée par Auguste Morel qui a également signé cet exemplaire de ses initiales ; ce détail fait de cet exemplaire une belle pièce joycienne puisque dans ce premier numéro de " Commerce " paraît la première traduction en français d'un extrait d'ULYSSE de Joyce - traduction justement due au même Auguste Morel et à Valery Larbaud. // Rare et belle collection sur grand papier.
Textes de : Louis Aragon, Antonin Artaud, Bruno Barilli, André Beucler, Henri Bosco, Joë Bousquet, Louis Brauquier, André Breton, Georg Büchner, Emilio Cecchi, Paul Claudel, S. T. Coleridge, René Daumal, André Delons, Robert Desnos, Pierre Drieu La Rochelle, Maître Eckhart, T. S. Eliot, Max Elskamp, Léon-Paul Fargue, William Faulkner, Jean Follain, Benjamin Fondane, Roger Fry, Morven le Gaëlique [Max Jacob], Georges Garampon, Federico Garcia Lorca, André Gide, Jean Giono, Bernard Groethuysen, Thomas Hardy, Nathaniel Hawthorne, Franz Hellens, Hugo von Hofmannsthal, Friedrich Hölderlin, Henri Hoppenot, Max Jacob, Francis Jammes, Marcel Jouhandeau, Pierre Jean Jouve, James Joyce, Franz Kafka, Rudolf Kassner, Sören Kierkegaard, Pierre de Lanux, Valery Larbaud, Archibald MacLeish, Giacomo Leopardi, Georges Limbour, Louis Massignon, André Malraux, Ossip Mandelstam, Louis Massignon, Charles Mauron, George Meredith, Henry [et Henri] Michaux, D.-S. Mirsky, John-Antoine Nau, Georges Neveux, Friedrich Nietzsche, Liam O'Flaherty, Max Oehler, José Ortega y Gasset, Boris Pasternak, Jean Paulhan, Benjamin Péret, Edgar Allan Poe, Francis Ponge, A. S. Pouchkine, T.-F. Powys, Jacques Prévert, Jean Prévost, Michel Psellos, Alfonso Reyes, Georges Ribemont-Dessaignes, Rainer Maria Rilke, Jacques Rivière, Georges Roditi, Vasily Vasílievich Rózanov, Saint-John Perse, Georges Schéhadé, Maurice Scève, Edith Sitwell, André Suarès, Jules Supervielle, T'au Yuan-Ming, Jean-Baptiste Tavernier, Giuseppe Ungaretti, Paul Valéry, Roger Vitrac, Sir Thomas Wyatt, Virginia Woolf, Michel Yell, etc.
FARGUE LIVRE UN TRÈS BEAU TEXTE SUR NOËL :...Les grands magasins et les boutiques, le long des derniers jours de cet obscur Décembre, ne renoncent pas à ressembler à des jardins et à des théâtres. Mais ce sont des jardins secrets, ce sont là des théâtres dombres… Et le Père Noël, beau comme son arbre, nous a fait penser aux vieillards que nous avons tendrement aimés.Larbre de Noël est encore au fond de toutes les sensibilités. Jai fait mon tour dans son domaine. La musique de Ravel chantonnait dans mon cœur [le Noël des Jouets, de Maurice Ravel, mélodie pour voix et piano, 1905]. Combien les jouets gouvernent encore tout ce qui peut nous plaire ! À tel point que les éléments du chapitre cadeaux copient le jouet ou le suggèrent. De là vient le plaisir particulier que lon éprouve à acheter un agenda, un cendrier, une carafe, ou une valise, en ce début dhiver sans voyages…Les jouets, ce sont les ténors, les grands champions de la troupe des objets usuels, qui brillent, mais dans une lumière de veilleuse. Et cest à des hublots quapparaissent timidement leurs sourires et leurs grimaces, leurs couleurs et leurs attitudes.Voici, comme naguère, pour ceux qui ne parlent pas encore, les éléphants sur roues caoutchoutées, les agneaux de peluche portant le Grand Cordon de la Toison dOr, les chats diaboliques, les poussins, les canards semblables à des œufs à la neige montés sur chariot, les ours socratiques, dieux des berceaux…Cherchons les poupées, en tenant par la main nos filles et nos nièces. Eh bien ! Paris fait toujours des miracles. Paris, qui aime les femmes, les chevelures, les parfums, les rubans, continue dexceller dans les tendres poupées qui ont, comme on dit, des yeux dormeurs à cils, des robes charmantes, et qui envoient des baisers et font des gestes qui rappellent lavenue du Bois de jadis… Des femmes déjà, quelles soient faites de porcelaine, de stuc ou de tissu serré. Nombreuses sont celles qui portent le costume de leur province (...). Y a-t-il encore des soldats de plomb ? Des panoplies pour petits hommes ? Comment donc ! Et il faut le dire, mélancoliquement, mais carrément ! Cest le costume militaire qui domine. Mais nest-il pas clair quune armée, quun sursaut de la civilisation, que des crises de toutes sortes se prolongent dans les jouets ? Tant de casques, de carabines à air comprimé, de revolvers, de jumelles et de sabres disent assez que le monde était sur les dents. À ce monde, astiqué et violent, il faut souhaiter que lannée nouvelle soit salutaire et généreuse, et que toute idée de guerre retombe exténuée dans lunivers raffiné des jouets où les flammes sont remplacées par des cheveux dange…Arrêtons nous maintenant ensemble devant les parcs de matériel, et poussons avec les enfants qui se balancent à nos basques, un long cri dadmiration ! Je rêve dêtre assez petit pour me glisser dans cette miniature de train de luxe, exécuté daprès les prototypes, éclairé électriquement. Que dimages ne vient-il pas développer dans lâme frêle des gosses, comme dans lâme nostalgique des grandes personnes ! Quels espoirs de voyages paisibles ne leur apporte t-il pas !Les fabricants pensent sans doute que les enfants sont vieux, pensent quils durent avec nous depuis longtemps, et quil faut renouveler le jouet comme on renouvelle la Science ou le Spectacle. On sévertue à les éduquer, à les tenter par des trouvailles de plus en plus actuelles. Un jour, nous aborderons, vers la Noël, la télévision, lectoplasme, lultra-microscope, le radium, les pierres précieuses. Telle est la raison de lintérêt que les parents portent aux jouets de leurs enfants. Javoue, pour ma part, ne pouvoir marracher à ces étalages où sont rassemblés les éléments les plus imprévus et les détails les plus complets du pittoresque technique de ce temps. Locomotives aérodynamiques, gares avec accidents, avions soignés comme des insectes, embarcadères daérodromes, funiculaires émouvants comme des sauts de la mort, téléphones, machines à écrire, auto-grues, voiliers, michelines aux couleurs incontestables, camions pétroliers, (hélas) (...). Jai le sentiment de descendre les escaliers du Dictionnaire, dêtre quelque chose comme un valet de trèfle articulé, de me réduire à la taille dun timbre-poste et de pouvoir me mêler à ce monde enchanté des jouets que notre cœur denfant, quelles que soient nos épreuves, désirera toujours.Ainsi Paris senrichit et se gonfle dun babil de contes de fées qui murmurera pendant quelques semaines à la porte de nos souvenirs. Je sais bien que Berlin, Nuremberg, New-York, Milan, Moscou, Toronto, Lisbonne ou Vancouver vivent du même cœur les mêmes cérémonies et choisissent des fleurs pour leurs boutonnières. Mais je trouve, dans les démonstrations actuelles, resserrées, du jouet de Paris, lintimité, la douceur secrète dune famille qui se regroupe autour de lespérance.Léon Paul Fargue et Maurice Ravel se lièrent damitié au sein de la Société des Apaches, un groupe artistique formé en 1900. Leur amitié dura de 1902 à 1937 date de la mort de Ravel. En 1929, Ravel mit en musique le poème de Fargue, Rêves. Fargue lui consacra un ouvrage en 1947. Il est possible de dater ce texte de noël 1938, soit quelques mois seulement après les Accords de Munich. Fargue publia plusieurs poèmes sur Paris, sa ville natale, une ville quil aimait tout particulièrement, dont Daprès Paris (1932) et Le piéton de Paris (1939).
circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.
Remarquable poème de jeunesse autographe signé d'André Breton, titré "Poème" et dédié à Léon-Paul Fargue, 21 vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur du 19 février 1916 et probablement composé dix jours plus tôt. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, le présent manuscrit est une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue. Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Breton multiplie avec les dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de ce poème, dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895).Ce poème fut publié pour la première fois après la rédaction du présent manuscrit dans la revue Les trois roses, n°2, juillet 1918, dans laquelle il change de titre et devient «Age» après avoir été originellement baptisé « Poème». Notre manuscrit autographe est une épreuve antérieure, telle qu'elle a été adressée par Breton à Valéry et Apollinaire en février 1916. Il y glisse à la quatrième strophe un vers supplémentaire qu'il retrancha de la publication finale : «O bras si pleins qui m'ont déçu de flexions troubles, anses lilas que rudoyait le nud tors!». L'influence de Rimbaud y est éclatante - un hommage au maître que l'on peut facilement déceler dans les vers "Aube adieu ! Je sors du bois hanté ; j'affronte les / routes, croix torrides" (v. 1-2), s'inspirant de la fin du poème de Rimbaud "L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi." Valéry, après réception du poème, pardonne au jeune Breton sa fièvre rimbaldienne : «Je vois maintenant que l'illumination vous gagne. La noble maladie suit son cours. Il faut l'avoir eue, guérir, et en garder certaines traces ». Rarissime manuscrit de jeunesse, révérence rimbaldienne d'André Breton alors «au point intellectuel de fusion [...] quand le Rimbaud, le Mallarmé, inconciliables, se tâtent dans un poète» (Paul Valéry, lettre de janvier 1916). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1948 1948. Léon-Paul Fargue: Les grandes heures du Louvre/ Editions les Deux Sirènes 1948 . Léon-Paul Fargue: Les grandes heures du Louvre/ Editions les Deux Sirènes 1948
Etat correct
Mémoire du Livre, 1999, in-8°, 334 pp, préface de Jean Dutourd, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Quand Beucler "racontait Fargue", j'étais toujours étonné par la façon dont celui-ci écoutait. Il ne se lassait pas d'entendre cette biographie facétieuse, ce roman d'aventures poétiques, artistiques, citadines, mondaines, dont il était le héros. Il faut dire que Beucler narrait divinement. Il n'était pas homme de lettres pour rien. Fargue, dans son lit, la cigarette éteinte aux lèvres, éparpillant de la cendre sur son ventre dont on voyait un morceau écartant la chemise et qui paraissait tout gris, ajoutait un détail au roman de sa voix graillonnante et mélodieuse. Ces interruptions faisaient plaisir à Beucler d'une façon touchante : on devinait qu'il les enregistrait scrupuleusement afin d'enrichir plus tard, à loisir, son grand monument à l'amitié. Beucler, qui n'admirait pas seulement Léon-Paul, mais encore l'aimait et lui ressemblait, soit par nature soit par mimétisme d'amitié, ne tombait jamais dans les caricatures. Fargue tel qu'on le voit dans les bouquins qu'il lui a consacrés a toute sa densité charnelle et spirituelle. On ne l'entend pas seulement parler, on le voit marcher, être gai, être mélancolique, être transparent, être mystérieux. Beucler peignant Fargue a l'oreille de Liszt transcrivant pour le piano des chants du terroir hongrois ou bohémien." (Jean Dutourd). — En octobre 1924, André Beucler, jeune écrivain monté à Paris, fait la connaissance du poète Léon-Paul Fargue, de vingt-deux ans son aîné. C'est le début d'une amitié sans ombre. Fargue entreprend d'initier le futur auteur de "Gueule d'amour" à la subtile géographie des cercles littéraires. En suivant les pas du "piéton de Paris", André Beucler rencontre Gide, Valéry, Picasso, Ravel, Stravinsky, Giraudoux... A la mort de Fargue, en 1947, Beucler décide de lui consacrer l'hommage d'un livre – ce livre.