P., R. Laffont, 1999, in-8, br., couv. ill., 1260 pp., 152 fig. in-texte en noir, index, bibliographie. (DD26)
Reference : 1363063
Paysagistes, jardiniers, poètes. Ex dono manuscrit. Un précieux livre de la collection Bouquins.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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France
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Coups de tête. 2011. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 120 pages.. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Société des Amateurs de Jardins, 1965. In-4, 25,5 x 33 cm, en feuilles, sous couverture gravée, rempliée, 32 pages de texte puis 30 planches d’illustrations sous serpentes, chemise et étui. Cette magnifique publication a été tirée à 240 exemplaires numérotés sur vélin de Rives par Darantière. Au sommaire : I. Hommage à J.C.N. Forestier, ses jardins en Espagne, par Mme la Marquise de Ganay. II. Le château et le parc de Beaumesnil, par Ernest de Ganay. III. Le château d’Hautefort et ses dehors, par la Baronne H. de Bastard. - IV. Le cinquantenaire de la Société des Amateurs de Jardins 1913-1963 par Marguerite Charageat et Henry Soulange-Bodin. En illustration, hors texte : 7 photos des jardins de Séville, 5 des jardins de Barcelone, 10 de Beaumesnil, 5 d’Hautefort, 13 de divers jardins. Parfait état.
Reference : LCS-18476
Provenance: Rothschild; Baron Alexis de Rédé. Vredeman de Vries, Jan (1527-1609), Floris, Cornelis (1514-1575) et Galle, Philippe (1537-1612). - Hortorum viridariorumque elegantes & multiplicis formae… Anvers, Philippe Galle, 1583. In-folio oblong (260 x 323 mm). Titre-frontispice et 20 planches de jardins, numérotées. Edition originale. Berlin Kat. 3390 ; Hollstein XLVIII, 470-490. - [Relié avec] : du même : Jardins. Anvers, Philippe Galle, c. 1583. 6 gravures numérotées. Edition originale. - [Relié avec] : du même : Artis Perspectiuae plurium generum elegantissimae Formulae, [graphic], multigenis Fontibus, nonnullisq[ue] Hortulis affabre factis exornatae, in comodum Artificum, eorumq[ue] qui Architectura, aedificiorumq[ue] comensurata uarietate delectantur, antea nunquam impressae. Anvers, Gerardus de Jode, 1568. Titre-frontispice et 17 gravures. Edition originale. - [Relié avec] : du même : Puits et fontaines. Anvers, Philippe Galle, 1573. 24 gravures numérotées sur 12 feuillets, minime déchirure à une planche. - [Relié avec] : Floris, Cornelis. Veelderleij niewe inventien van antijcksche sepultueren diemen nou zeere ghebruijkende is met noch zeer fraeije grotissen... Anvers, Jerôme Cock, 1557. Titre et 15 planches gravées montrant des décorations fantastiques, et des monuments funéraires dans le style grotesque. Edition originale rarissime. Reliure en vélin ancien, gardes renouvelées. Titre de la première suite frotté et effrangé avec déchirures marginales et pliure et joint à la garde ; taches à quelques planches. 257 x 326 mm.
“Important album of 5 suites of 16th century Dutch engravings by Vredeman de Vries et Conerlis Floris comprising 3 engraved titles and 82 engravings of gardens, fountains and wells, and grotesque tombs. All bound in an old parchment binding». Rare première édition de cette série de 20 planches de jardins associées aux ordres dorique (6), ionique (7) et corinthien (7) : parterres, allées, cours, avec en arrières plans de beaux édifices. Beau titre gravé, sur fond architectural fleuri. Le graveur n'a pas été identifié. Some of the plates have later been copied by Hans Puechfelder and are used in his work on gardens, published in 1591. «Un cabinet de curiosités à ciel ouvert. La Nature conduite par la providence Divine est admirable, en comprenant sous la connexité des cieux, sur la superficie & estendue de la terre tant de sortes d’animaux & vegetaux. Des Vegetaux & plantes, eu esgard aux diverses parties du monde & provinces, le nombre n’en peut estre exprimé, & en une telle multitude & amas il y auroit de la confusion, n’estoit que l’art & industrie humaine, pour perfectionner la Nature a excogité divers compartimens & parterres en forme de croix, de roses, de cœur &c. quelques fois separés, quelquefois entremeslés, pour loger lesdites plantes, comme dans des chambrettes & lieux de reserve.» Daniel Loris, Le thrésor des Parterres de l’univers, 1629. Dans Le thrésor des Parterres de l’univers Daniel Loris, médecin des ducs de Wurtemberg, invoque la nécessité de perfectionner la nature en compartimentant l’espace, en concevant des «chambrettes » et « lieux de réserves » jardinés destinés à recevoir une collection de végétaux cultivés remarquables. Un « programme » pour « Jardins de plaisir, tracés en compartimans, & garnis de plantes, & arbres curieux » nous est donné, il s’apparente à celui des cabinets de curiosités. Le mot allemand Wunderkammer signifie « chambre de merveilles » et désigne les collections des princes d’Europe à partir des années 1560-1570. Ce phénomène repose sur un regain d’intérêt pour l’antique, pour les sciences naturelles et la géographie. L’organisation du jardin, telle qu’on la perçoit notamment dans les œuvres de du Cerceau, s’établit clairement selon une composition à un ou plusieurs axes de fuite. Mais cette perspective n’unifie pas la surface du jardin d’une façon tout à fait linéaire. La juxtaposition des parterres, comme le pavement des scènes de Serlio préfigurées par les peintures du quattrocento, compartimente et séquence l’espace du jardin. Le livre IV du Regole generali di architettura publié en 1537 comprend six illustrations de parterre, quatre carreaux rompus et deux dédales. Serlio produit les plus anciens modèles pour la compartimentation et l’ornementation des jardins qui nous soient parvenus. De fait, il s’intéresse à la scénographie de ces espaces et il l’écrit : Li giardini sono ancor l’oro, parte de l’ornamento della fabrica, per il che queste quatro figure differente qui sotto, sono per compartimenti d’essi giardini, ancora che per altre cose potrebbono seruire, oltra li dua Labirinthi qui adietro che a tal proposito sono. Ainsi, le jardin de la Renaissance, lieu théâtral a fortiori, est une scène d’illusion en perspective. Dans ce « site idéal », ce microcosme, espace fictif unifié par la « construction perspective », chaque chose, même la plus curieuse, peut trouver sa place. Les premiers jardins botaniques naquirent à partir du milieu du XVIe siècle et se multiplièrent sur une période assez courte. L’invention des jardins botaniques résulte d’un projet de « didactique du regard» qui s’appuie sur un dispositif scénographique. Rappelons que Daniele Barbaro, un des concepteurs de l’Horto de’i simplici de Padoue (1545), est un traducteur de Vitruve. Dans La Prattica della Perspettiva (1569), il est aussi l’auteur d’une réflexion sur la scénographie comme perspective artificielle ; mais ce n’est pas cet effet de scène qui domine à Padoue. Le jardin est compris dans un cercle de 84 mètres de diamètre, qui symbolise l’univers. À l’intérieur du cercle est inscrit un carré divisé en quatre Spaldi représentant les quatre continents d’où proviennent les plantes. Vus à vol d’oiseau, les Spaldi offrent une profusion de formes et de couleurs obtenues par le fractionnement caractéristique du Parterre de carreaux rompus – ainsi nommé par Charles Estienne dans La Maison rustique (1583). De fait, la parcelle cultivée dessinée à partir d’un pourtraict devient un ornement du jardin. Mais à Padoue, le parterre n’est pas seulement l’élément d’une architecture de jardin à effets décoratifs. Les formes particulières et diverses des Compartiments aident à reconnaître et à situer les espaces. Ainsi, la scénographie codifierait visuellement l’emplacement où se cultive telle ou telle plante et faciliterait l’apprentissage de la botanique basé sur l’identification des végétaux ; il pourrait s’agir d’une forme d’Art de la mémoire ou de méthode des lieux. L’ordonnancement mis au point à Padoue va se retrouver dans presque tous les jardins botaniques fondés aux XVIè et XVIIè siècles. Les formes élaborées dans ces institutions sont les modèles de la plupart des jardins de plantes médicinales et de plantes curieuses. Le succès de ces « théâtres de terre » encourage donc à la création de collections privées. Selon Claudia Lazzaro, ces espaces nommés giardini variati par Ulisse Aldrovandi, se distinguent des giardini volgari et des medicinali purement pratiques. Agostino del Riccio recommande de suivre le modèle du jardin des plantes de Florence pour la plantation de végétaux exotiques et nouveaux. Une série de planches exécutée pour le jardin botanique de Pise comprend certains modèles de parterres répétant exactement les motifs de Serlio. D’après Lucia Tongiorgi Tomasi cet exemple montre le transfert de l’institution vers le jardin aristocratique. En effet, cette compilation est à la base d’une autre série de dessins réalisée par Bartholomeus Memkins, et destinée au jardin de l’électeur Palatin Ludwig VII de Bavière, amateur de plantes rares. Memkins propose de cultiver une seule plante sur chaque planche du compartiment. Les travaux de Lucia Tongiorgi Tomasi et d’Ada Segré ont montré le détail de la composition des parterres. Sur la période qui nous intéresse, plusieurs traités d’architecture, d’agriculture ou d’horticulture - Serlio (1537), Estienne (1584), de Serres (1600), Vinet et Mizault (1607), Lauremberg (1631-2), Ferrari (1633) - montrent des plans destinés au dessin des parterres. Un recueil de projets de jardins dessiné par Hans Vredeman de Vries (1587) demeure un précieux témoignage et une source d’inspiration. Un seul véritable livre de modèles rédigé par Daniel Loris en 1629 est connu, il rassemble une suite de plus de deux cents motifs. Des compositions complexes, raffinées et souvent « contre-nature» qui nient parfois l’ordre régulier de la perspective artificielle. Ces modules juxtaposés à l’échelle du jardin, la virtuosité du tracé convertissaient certainement un certain aspect répétitif en une profusion de formes et de couleurs, probable allégorie de « la puissance germinative de la nature ». Aussi, la multiplicité des éléments perceptibles devait effacer et dissoudre dans la masse le dessin des motifs. De fait, la compartimentation en des carreaux garnis de plantes rares cultivées sur des planches aux formes chaotiques, est aussi, en tant que « processus sériel », un phénomène excessif. La compartimentation, outil de la pensée rationnelle, fut-elle détournée par le mouvement maniériste ? Compartir un jardin en diverses fleurs et figures. Durant la deuxième moitié du XVIe siècle les compositions à base de fleurs se caractérisaient certainement par leur légèreté. Les floraisons encore très proches de leurs parentes sauvages étaient relativement discrètes tant par la taille que par l’abondance. En résumé, l’évolution des parterres de fleurs se fait du Préau, d’origine médiévale, vers le parterre de bulbes des premières années du XVIIesiècle. Dans les années 1550 on fabrique encore les couronnes et les bouquets de fleurs sauvages dans des préaux en carreaux rompus. On y apprécie l’effet mil fleur ou esmaillé qu’évoque ici Maurice Scève et ailleurs Ronsard ou Catherine des Roches : Les jardins agencer en maints lieux tournoyés De promenoirs croisés de berseaux voutoyés, D’herbes, plantes, semés communes, & satives, Et odorantes fleurs de mille couleurs vives. À propos de la dernière suite, de Cornelis Floris: «These panels belong to a series of sixteen diverse ornament and tomb designs after drawings by one of the most prominent architects and sculptors in the Netherlands at the time, Cornelis Floris. Floris drew inspiration from the grotesque ornamentation unearthed in Roman ruins and from the work of contemporary Italian artists influenced by the motifs. These lighthearted inventions were intended to inspire craftsmen and artists”. (Met Museum). Exceptionnel ensemble à grandes marges réunissant 5 éditions originales rares et rarissimes ornées de 82 gravures du XVIe siècle sur les jardins, et leur embellissement: puits, fontaines etc… Provenances: Rothschild; Baron Alexis de Rédé.
1776-1789, 46 X 31 cm., broché, 15 planches. In-folio à l'italienne, de 15 planches en noir, dont une rempliée, broché sous couverture de papier bleu à la colle, marqué de l'étiquette de la bibliothèque du baron Lambert de Cambray. Petites traces sur la couverture, deux déchirures en marge de la première planche, et une petite en marge de la deuxième. Très peu de traces sur les planches. Ouvrage rare. [Ganay, 99].
George Le Rouge, ingénieur géographe de Louis XV, proposa aux amateurs d'un goût nouveau une collection exceptionnelle de dessins, plans, élévations, vues de détails, des jardins modernes. La collection complète comprendra 21 cahiers totalisant 496 planches et son édition s'étala sur 13 ans. Publication essentielle pour comprendre l'évolution du goût au XVIIIe siècle, l'auteur s'est employé à propager le style "anglo-chinois" par opposition aux jardins à la française. Ce style se caractérise par un délié et une approche faussement naturelle, qui donnent au spectateur le sentiment que la nature, plus que l'homme, a composé le paysage.Ce neuvième cahier présente les projets et réalisations suivants :1) Jardin de Romainville dédié au Marquis de Ségur.2) Différentes décorations de Romainville de l'ordonnance de M. le Baron de Besenval.3) Plan du parc de Bisi planté par le Maréchal de Belleisle sur les dessins de M. Disle.4) Vue d'une ruine, d'un moulin à eau, du pont qui y conduit... dans le jardin de Monseigneur le Duc de Chartres. Cinq projets différents pour le jardin de M. le Président Molé à Paris.5) Jardins d'Ablois à M. de Meulan.6) Petit château de la Brosse.7) Jardin chinois ou labyrinthe du Prince de Hesse-Cassel.8) Pavillon pour les jardins du Chevalier Worsley de Hovingham. Pavillon pour les jardins du Chevalier Willoughby.9) Casine du Lord Bruce dans ses jardins de Tanfield-Hall province de York.10) Casine de Wilton à la Comtesse de Pembroke. Reposoir pour les jardins de Mr Hotham Baronet.11) Plan de la casine du Vicomte Charlemont à Marino.12) Pavillon pour les jardins du Comte de Tilney. Pavillon pour les jardins du Chevalier Stevenson.13) Casine du Sr Kennedy de Cullean. Casine du Vicomte Charlemont à Marino.14) Projet d'un arc de triomphe par Loriot professeur royal d'architecture pour les jardins de la Fée Aline.15) Tombeau de J. J. Rousseau dans l'Isle des Peupliers à Ermenonville, de l'ordonnance de M. le Marquis de Gerardin.
Rarissime plaquette décrivant les jardins disparus du comte d’Albon, illustrée de 19 planches très finement exécutées. A Tempé, et se trouve à Paris, chez Moutard, 1784. In-8 de (4), 43 pp. et 19 planches dont 3 dépliantes. Conservé dans sa brochure bleue d’origine, non rogné. Dos fendillé. 215 x 137 mm.
Rarissime exemplaire de cette plaquette, publiée sous l’anonymat, donnant une description de Franconville (Val d’Oise) et surtout des fameux jardins du comte d’Albon, aujourd’hui disparus. Cohen 624-625 ; De Ganay 117 ; Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 3543. Les jardins, qualifiés à l'époque d'extravagants, avaient été créés par le comte d'Albon, après qu'il ait fait l'acquisition d'une très grande propriété appartenant à Cassini de Thury, le directeur de l'Observatoire. L’illustration se compose de 19 planches très finement exécutées par Benoit, Le Pagelet, la comtesse d’Albon et F. Marie de Lussy et gravées par Benoit et Le Pagelet. Elles représentent des vues de chalets et de fabriques des jardins du comte Claude-Camille-François d’Albon (1753-1789) : temples, pyramides, obélisques, caverne, etc. ainsi qu’une curieuse expérience d’aérostation. En effet, le comte d'Albon avait fait décoller un ballon de ses jardins, qui fut retrouvé cinq jours plus tard de l'autre côté de Montmorency. Ces planches avaient d’abord paru dans un recueil intitulé « Vue des monuments construits dans les jardins de Franconville-la-Garenne » (Paris, Moutard, 1784). « Ces jardins, dans le genre anglais, étaient tellement remarquables par leur beauté, qu’on a publié ‘Vues des monuments construits dans les jardins de Franconville-la-Garenne » (Michaud). Bon exemplaire de ce livre rare consacré à l’art des jardins, conservé dans sa brochure d’origine. Seuls deux exemplaires de cette rarissime plaquette sont conservés dans les institutions françaises : à la B.n.F. et à la Bibliothèque de Dole.