P., Armand Colin, 1986, 2 forts vol. pet. in-4, cart. ill. éd., gardes ill., 639 et 559 pp., très nombreuses illustrations en noir in-texte, bibliographie, glossaire, index. (L.192)
Reference : 1361939
- Tome 1. Mondes lointains, mondes anciens - Tome 2. Le choc des modernitésPréfaces de Claude Lévi-Strauss et Georges Duby.
Librairie HURET
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Bruges, Tablettes des Flandres, 1950. In-8, br., 247 pp., 32 pl. hors texte en noir, tables des noms de personnes et de lieux, table des alliances, tiré à 250 ex. numérotés (N° 219).
En suivant l'histoire de la famille Bonaert, nous pouvons voir comment une famille, venue de Lille, s'établissant dans le commerce à Ypres ver 1525, s'y installa solidement, et occupa toutes les charges de la magistrature communale, y compris celle de dernier grand-bailli de la ville. La description de cette activité d'une famille est enrichie par une belle documentation iconographique, qui révèle à chaque époque le standing du personnage. Couv. un peu jaunie, bon ex. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
COLLECTIF - Claude LATTA - Bernard MAYAUD - Michel SEMENTERY - D. Manac'h
Reference : 14772
PARIS, Revue Histoire & Généalogie / Ed. Christian - 1987 à 1996 - In-8 - Broché - Couverture illustrée en couleurs - Illustrations Nb en texte - 91 pages - Très bon ensemble - Réf. 14772
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Fayard, 1994, fort gr. in-8°, 700 pp, traduit de l'anglais, un tableau généalogique, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Selon Péguy, Alfred Dreyfus est devenu l'homme dont le monde a le plus répété le nom depuis la mort de Napoléon. Les innombrables livres et articles consacrés à l'Affaire ne retracent pourtant guère l'histoire de la famille, et en particulier du frère, Mathieu, qui a tant aidé à sauver le prisonnier d'une mort certaine à l'île du Diable. Alfred Dreyfus et sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs et sa belle-famille jouent un rôle trop grand pour qu'on ne les fasse pas sortir de l'ombre. Chacun d'entre eux fait partie intégrante de ce drame, mais l'histoire de la famille, avant comme après l'Affaire, est plus éclairante et plus remarquable encore en ce qu'elle est exemplaire de l'histoire des juifs en France. A travers la crise des années 1890 puis lors de ses résurgences dans les luttes idéologiques qui ont culminé avec le régime de Vichy, la famille Dreyfus n'a cessé d'affirmer les principes de citoyenneté et d'égalité auxquels elle doit de s'être assimilée. Le loyalisme qui a soutenu le prisonnier et les siens prend en effet sa source dans le décret de 1791 qui émancipa les juifs et qui, l'éducation et la prospérité aidant, finit par les persuader que la France était une nouvelle Terre promise. Jeune témoin de la guerre de 1870 qui arracha son Alsace natale à sa patrie, Alfred Dreyfus se sentit tenu par l'honneur de servir la nation en embrassant la carrière militaire. Ce même esprit et ce même sens du devoir animeront les membres de sa famille qui se battront en 1914-1918 dans les tranchées ou qui entreront dans les mouvements de la Résistance. — "Publié en 1991 en anglais, l'ouvrage de Michael Burns était attendu tant son approche est originale et intelligente. Écrire l'histoire d'une famille française, d'origine juive, suivie sur cinq générations, afin d'éliminer le caractère trop conjoncturel de la trajectoire d'Alfred, le protagoniste du drame, était l'ambition de l'auteur. D'Abraham Israël Dreyfus, mort en 1819, à Madeleine Lévy, la petite-fille du capitaine, assassinée à Auschwitz en 1944, c'est un grand pan de notre histoire nationale qui transparaît dans cette anti-saga rédigée par un historien américain spécialiste des luttes franco-françaises de la fin du siècle dernier. De l'arrière grand-père, boucher né à Rixheim, dans le Haut-Rhin, au polytechnicien affecté à l'état-major de l'armée après son passage à l'École de Guerre, un colporteur alsacien et un industriel prospère, Jacob puis Raphaël, ont préparé l'ascension sociale du plus célèbre des Dreyfus de France. Du colporteur au commissionnaire en tissus établi à Mulhouse, à cinq kilomètres du village natal, la gradation paraît presque naturelle, mais Raphaël Dreyfus ne s'arrêta pas en chemin et créa lui-même, en 1862, la filature de coton qui allait être à la source de la richesse familiale. La suite est davantage connue mais Michael Burns fournit les chiffres qui permettent d'apprécier le changement de condition sociale de cette famille. En investissant 300.000 F au départ (au moins 8 à 9 millions de francs 1995), le fondateur de la grande usine mulhousienne se hisse au niveau des plus performants de ses confrères, les Koechlin qui l'ont aidé notamment. Industriel alsacien reconnu et admis par ses pairs, il doit assurer l'éducation de ses sept enfants – deux étaient morts en bas âge –, dont Alfred, né le 9 octobre 1859 et le dernier. Comme Poincaré et tant d'Alsaciens-Lorrains de cette génération, l'enfant de onze ans restera marqué toute sa vie par l'entrée des Prussiens dans sa cité en 1870. Si Raphaël a choisi la France et Carpentras après la signature du traité de Francfort, son fils aîné, Jacques, veillera sur l'entreprise familiale. Mathieu, le frère chéri, optera également pour la voie des affaires, mais en fixant sa résidence à Bâle où le passage vers le Reich est aisé. Polytechnicien moyen, entré 182e sur 236 et sorti 128e, Alfred Dreyfus est promu capitaine en 1885, un an avant d'épouser la fille d'un diamantaire richissime – 50 millions de fortune en équivalent actuel – Lucie Hadamard, et d'entrer à l'École de Guerre (77e sur 81). Sorti 9e, il a démontré à sa manière l'extraordinaire capacité de ces Juifs français, parfaitement intégrés à la bonne société de leur temps, à réaliser, par leur acharnement à réussir, cette ascension sociale dont rêvent tant de Français de l'époque. La suite de la carrière de l'officier stagiaire à l'état-major était connue et, dans sa narration des péripéties de l'Affaire, Michael Burns n'apporte aucun élément neuf, ce qui n'était nullement son ambition. Il évite de s'appesantir sur les voyages semi-clandestins d'Alfred en Alsace, avant 1894, et ne signale pas les rapports secrets l'accusant, antérieurement à l'enquête du colonel Sandherr, d'être un espion à la solde de l'Allemagne. De même, il exagère probablement le succès bien réel de “La France juive”, qualifié de « plus grand best-seller » du siècle avec la “Vie de Jésus”, ce qui est faux dans les deux cas. C'est sur l'existence du condamné au bagne des îles du Salut que l'ouvrage se révèle, de loin, le témoignage le plus fidèle sur ces années d'exil. En historien rigoureux et scrupuleux, Burns ne manque pas de relever des détails majeurs. Ainsi révèle-t-il que Lucie adressa chaque mois un mandat de 500 F – 7 500 F 1995 au moins – à son mari et que celui-ci fut autorisé à utiliser cette « masse » pour améliorer son ordinaire. Les provisions achetées à Cayenne et les livres absorbent l'essentiel de ses revenus mais les colis expédiés par la maison Félix Potin améliorent singulièrement la nourriture de la geôle. Ses souffrances n'en furent pas moins grandes, mais il fallait un enquêteur aussi tenace que l'historien anglo-saxon pour oser utiliser ces renseignements sans que l'on ose l'accuser de nourrir la légende du « syndicat » juif corrupteur. On regrettera quelques erreurs qui trahissent une connaissance limitée de l'histoire de France. Ainsi Félix Faure aurait-il été le président de la République qui aurait battu tous les records de longévité à ce poste et le premier à aller jusqu'au bout de son mandat, ou encore la retraite du commandant Dreyfus aurait été arrêtée à 2 350 F par mois en 1906, ce qui aurait été énorme. De même, faire débuter l'Union sacrée en 1913 dès l'appel de Poincaré à Viviani pour former le gouvernement est-il osé et, bien entendu, absurde, mais on ne signale ces énormités que pour qu'elles disparaissent de la réédition d'un ouvrage destiné à durer. D'ailleurs la seconde partie de l'essai, après la grâce de 1899, est si riche que l'on oublie vite ces scories. On appréciera particulièrement les pages sur l'existence et les idées du capitaine entre 1900 et la Grande Guerre. Dans cette zone opaque que les biographes ont occultée ou méconnue, Michael Burns s'intéresse par exemple au refus du sionisme, du nationalisme juif, jugés utopiques par l'officier français. Il le montre lecteur averti des théories d'avant-garde, ami de Jaurès mais convaincu par Léon Bourgeois que le solidarisme permet aux élites de payer leur dette envers la société. Plus à gauche, quoique libéral, qu'on ne l'a dit et répété, Dreyfus refusera le socialisme mais acceptera le syndicalisme comme un mouvement naturel de la société industrielle avancée. Les passages consacrés à Mathieu Dreyfus qui dépensa un million – 15 millions 1995 – pour faire reconnaître l'innocence de son frère, à sa fille Magui qui épousa le fils de Joseph Reinach, Ado, tué à la guerre en 1914, sont excellents et souvent neufs puisque les descendants des deux familles alliées ont ouvert leurs archives à l'historien Michael Burns. Le militantisme de Marguerite au Redressement français d'Ernest Mercier situe nettement à droite cette branche de la famille, ce qui ne saurait surprendre les historiens du XXe siècle, lesquels savent que nombre d'héritiers de Gambetta aboutirent à la Fédération républicaine chère au cœur de Méline. Mariée au richissime « père » de l'industrie électrique française, Marguerite Dreyfus-Reinach ne s'écartait guère des modèles politiques familiaux et Mathieu, son père, approuvera l'anticégétisme viscéral du grand patron des années trente. Sans le savoir, il justifiait a posteriori les craintes de Jules Guesde et des anarchistes qui furent réticents à prendre la défense d'un galonné bourgeois et capitaliste et pour qui il fallut le “J'accuse” de Zola et les “Preuves” de Jaurès pour les convaindre d'oublier leurs préventions initiales. Alfred Dreyfus signa, lui, la pétition en faveur de Sacco et Vanzetti, en 1927, et il demeura jusqu'à sa mort, en 1935, hostile au sionisme, Français de confession israélite par choix raisonné, ce que l'auteur semble lui reprocher implicitement, quittant alors le territoire de l'historien pour celui du biographe partisan. Il insiste en revanche, à juste titre, sur la destinée de chacun des membres de la parentèle, sur le calvaire de Madeleine, enfermée à Drancy, déportée à Auschwitz, qui pesait 30 kg lors de son décès. Il évoque les autres Dreyfus qui émigrèrent aux États-Unis ou rejoignirent la France libre à Londres. Par cet éclairage exceptionnel sur l'histoire d'une famille française, d'origine juive, il offre au lecteur un recul qui fait de ce livre l'un des meilleurs écrits sur un sujet dont la bibliographie est considérable." (Jean-Yves Mollier, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1995)
P., Haberchill & Sergent, 1925. Fort in-12 broché, 416 pp., [2] ff. Unique édition, tirée à 310 exemplaires.
Histoire de la famille Chambrelent, implantée à Labruyère (Oise). Dans cette commune, une exposition a été consacrée à cette famille en septembre 2017. Rouss. sur la couv., dos incurvé, état convenable. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Fribourg, Intermède Belleroche, 1992. In-4 broché, tapuscrit, XVI-122 pp., nombreuses photos in t. ( portraits, biens de famille, demeures etc...), tabl. généal.
Tirage limité à 300 ex. La famille patricienne Müller est originaire de Rue où elle se nommait alors Monney. Ce n'est qu'au XVIe siècle, une fois établie à Fribourg, qu'elle germanisa son nom. Ils s'illustrèrent dans la magistrature et donnèrent de nombreux hommes d'État, deux chanoines, un prévôt, des religieuses, des banquiers, et plusieurs officiers au service de France, de Naples, de Rome et de Sardaigne. Couv. un brin défraîchie, bonne condition au demeurant. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)