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Reference : 1360286
- 1. Dossier d'articles de presse sur des livres ou des articles de et sur Houtin - 2. Catalogue Nature et gravure, montrant dans le Pavillon Davioud au Jardin du Luxembourg un choix d'oeuvres d'artistes graveurs sur le thème de "La Nature" : Nathalie Grall, née en 1961, Guillaine Querrien, né en 1959 et François Houtin, né en 1950, 2001, in-4, br., 42 pp. - 3. Houtin. Des jardins imaginaires aux cabanes de jardinier. Gravures et lavis (6 feuillets étroits) - 4. douze invitations à des expositions de Houtin : 1988, 1990, 1992, 1996, 2000, 2001, 2002, 2003.
Librairie HURET
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DIDRON (Edouard), maître verrier français (1836-1902). Il est le neveu et fils adoptif d’Adolphe Didron, qui fut un archéologue français de renom mais également un journaliste et éditeur, spécialiste de l'iconographie du Moyen Âge chrétien.
Reference : 7C28
Didron adresse avec une grande humilité sa candidature au titre de membre résident à la Société Philotechnique, section des Arts, en indiquant l’ensemble de ses divers travaux par-delà le monde. Il se positionne comme étant le « représentant d’un art spécial dont l’intérêt est considérable » et détaille avec précision, tout l’intérêt que son art occupe une place dans cette Société. « J’ai l’honneur de vous informer que je désire être admis dans la Société Philotechnique (section des arts) à titre de membre résident. En présentant ma candidature, j’ai le devoir de vous indiquer les titres que je puis faire valoir pour être reçu dans la célèbre compagnie que vous présidez et pour obtenir par cela même un honneur auquel j’attache le plus grand prix. Ces titres sont modestes Monsieur le Président, ils n’ont assurément pas la valeur de ceux que vous avez l’habitude d’examiner, mais je compte sur la bienveillante indulgence de vos honorables collègues ainsi que la vôtre. Je me suis à peu près exclusivement occupé jusqu’ici de l’étude du Moyen-Age chrétien, c’est-à-dire de notre art national ancien, et, tout en continuant la publication des "Annales Archéologiques" dont le deuxième volume est achevé, après la mort de Monsieur Didron ainé, mon oncle et père adoptif, fondateur de cette grande Revue, j’ai appliqué mes connaissances scientifiques et le résultat de mes études d’artiste à l’exécution de vitraux peints. J’ai essayé de faire progresser cet art spécial de la peinture sur verre dont les spécimens anciens brillent d’un éclat incomparable dans nos grands édifices religieux et sont une des gloires de l’art français. Mes œuvres principales sont placées dans les Cathédrales de Paris, Soissons, Langres, Nantes, Sens, Aix, Montpellier, Périgueux, d’Anvers (Belgique) etc. ainsi que dans les églises de Saint Vincent de Paul à Marseille, Notre Dame à Chalons S-M, Saint Eloi à Dunkerque, Notre Dame à Calais, Saint-Sauveur à Lille, du Saint Sépulcre à Abbeville, de Saint Maclou à Pontoise, ainsi que dans une assez grande quantité d’autres édifices en France, en Belgique, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne et en Amérique. La nature même de mes travaux qui sont principalement de l’ordre décoratif, ne me permet guère de les préciser davantage, ce que je tenterais de faire, cependant, si cela vous semblait utile…. ». Les deux lettres autographes signées du peintre et archéologue Ernest Breton sont relatives à la candidature de Didron. Dans sa lettre du 3 Novembre 1873, Ernest Breton informe le Président qu’il ne pourra pas se rendre à la séance prévue le soir-même, pour examiner la demande de Didron. Il lui adresse toutefois son rapport sur le maitre verrier et lui demande de « le faire signer par MM. David, mes collègues de la Commission… ». Le rapport, signé par Breton, et co-signé par les frères David [Jules David, lithographe et peintre français et François Alexandre David, décorateur ornemaniste français], ne tarit pas d’éloges pour le verrier « S’il est un art bien véritablement français et dans lequel notre pays n’a jamais eu à craindre de rivaux c’est celui de peindre ces admirables verrières d’honneur de nos splendides cathédrales ogivales. Cet art, qui du premier coup était arrivé à l’apogée de son éclat au XIIIème et pour la beauté des couleurs et qui aurait pu tomber en décadence dans les siècles suivants malgré le perfectionnement notable de la composition et du dessin avait été totalement abandonné au XVIIème et XVIIIème siècle. C’est à notre temps qu’était réservée la gloire de la ressusciter en le perfectionnant. Maréchal de Metz, les Lobins de Tours, les manufactures de Sèvres, de Choisy, de Clermont etc. … l’ont remis en honneur. Et voici que l’un de leurs plus habiles collaborateurs vient demander à prendre place dans nos rangs. Monsieur Edouard Didron, présenté par MM. De Beaumont et Roux-Ferrand, s’est consacré à cet art et a enrichi de ses précieux précédents, un grand nombre d’églises de France, de Belgique, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Espagne et même d’Amérique. Ses travaux spéciaux ne l’ont pas empêché de continuer ses études sur le Moyen-Age et de conserver la direction de l’intéressant recueil des Annales archéologiques, fondé par son oncle, M. Didron Ainé, qui a laissé dans la science un nom si justement honoré. Nous pensons donc que la Société Philotechnique ne peut que faire une excellente acquisition en la personne de M. Edouard Didron et nous avons l’honneur de vous proposer son admission en qualité de membre résident de ka classe des Beaux-arts… ».
EIFFEL (Claire, Marie, Françoise, Alexandrine Bonickhausen, dit)) fille de l’ingénieur et industriel français Gustave Eiffel. Elle sera l’aînée des cinq enfants du couple Eiffel, et sera une mère de substitution à la mort de sa mère, Marguerite, l’épouse de Gustave Eiffel. Elle a joué un rôle particulier et très important auprès de lui, elle fut à la fois sa confidente et secrétaire, au point d’en devenir son véritable bras droit. Elle épouse en 1885 Adolphe Salles (1858-1923), un ingénieur tout juste sorti de l’École Polytechnique et de l’École des Mines, et qu’Eiffel a choisi pour prendre sa succession à la tête de l’entreprise, ce qu’il fera effectivement en 1893, après avoir dirigé les travaux de la Tour Eiffel. Il lui confia plus particulièrement, comme fondé de pouvoirs, la direction de l'entreprise générale des écluses du canal de Panama et celle de toutes les installations de la Tour de 300 mètres. Il faut citer notamment sous sa direction, le montage des ascenseurs, dont la disposition toute nouvelle et sans précédent, exigeait une sécurité exceptionnelle, réalisée avec le plus grand succès. Le couple habita dans la demeure de Gustave Eiffel, un luxueux hôtel particulier à Paris (1863-1934). On connaît une scène en cire sur la Tour Eiffel, où la silhouette de Claire se trouve en retrait près de son père, en discussion avec Thomas Edison.
Reference : 66C28
On relève principalement les noms de Théophile Delcassé, Louis Breguet et son épouse, son beau-frère Robert Salles, la comtesse Abbatucci, les couples Ferrié et Lamy, Jean et Marcel Piccioni (on connaît de lui, une photo où il est présent près de Claire et Gustave Eiffel, à bord de l’Aida, Marcel qui épousera Valentine Eiffel, sœur de Claire), comtesse Jean de Castellane, Lefèvre-Portalis, Mme et Mlle Gabriel Denis, Germain Bapst, Paul Vitry, Emile Henriot, Pierre-Emile Legrain, le conseiller à la légation de Pologne, Joseph Wielowieyski, Alfred Bruneau, Mme Gabriel Ferrié, Jean Cocteau, Mme de Nittis, Edouard Herriot, Mme Georges Caïn, le maréchal Joffre, Henri Rabaud, Mme Dubufe, Henri Auriol, général Ferrié, Jacques Chastenet, la maréchale Joffre, Eugène Salles, Mme Barthou, la maréchale Pétain, Mlle Janine Salles, Clémentel, Mme Cocteau mère, André Hallays, Mme et Mr Paul Landowski, Leon Dufour, Mme Guillaumet, Mme Cézanne, le chirurgien Pierre Duval, Georges Leygues, Georges Henri Rivière, Madeleine Clemenceau-Jacquemaire, Gustave Charpentier, le couple Soupault, Edouard Salles, Charles Luquet de Saint-Germain, la comtesse Frochot, Mme Haugk, Jacques Rouché, Paul Deschamps, Mlles Gustave Dreyfus, le peintre polonais Wladimir de Terlikowski et son épouse Mme Waldeck-Rousseau, Henri Monnet, Mme André Honnorat, Mme et Mlle Cézanne, Mme Guillaumet, comte et comtesse Hector de Béarn, Jacques Chastenet, Mme Gounod, duchesse de Croy, Mr et Mme Edouard Eiffel, Edmond salles, la maréchale Pétain, la maréchale Joffre, Gabriel Thomas, André Pavie, comtesse du Percin, Maurice Blondel, comtesse de Rougemont, Mme Nicolas Piétri et sa sœur, Raymond Koechlin, Mme Ernest Gouin, Mme Millerand, Mme René Fould, Jacques Eiffel, Mme Blériot, René Le grain-Eiffel (on connaît une photo sur laquelle figure René Le Grain en compagnie de Georges et Robert Salles, ainsi que Jacques et Gustave Eiffel sur la Tour Eiffel, avec au verso cette annotation, réception de la Société des Ingénieurs civils, le 6 mai 1923 ) …etc. Une note du 26 novembre 1932, figure en bas de page et apporte cette précision. Claire Eiffel en compagnie de Robert Salles ont reçu 300 personnes, à l’occasion du 13ème Salon de l’Aéronautique. Les documents concernant Claire Eiffel, sont particulièrement rares.
14 Septembre 1917. Gaston Boutitie expose les tourments qu’il rencontre concernant l’édition illustrée de cet ouvrage à un confrère. « A la suite de votre aimable lettre, j’avais poussé activement les négociations pour l’édition du livre du Feu et c’était à peu près réglé quand tout revient d’être mis en question. J’irai vous voir lundi matin 17. Si vous pouvez me recevoir je crois que vous pourrez m’apporter une aide très efficace. ». 20 Septembre 1917. Afin de tenir informé son confrère, il lui adresse une coupure de presse concernant un article de Barbusse, parue le 19 Août 1917 dans le « Cri de Paris ». Dans cet article, on constate que l’auteur du « Feu » se défend et explique sa position pour mettre fin aux critiques et allégations dirigées contre lui. Il y a en effet de forts enjeux politiques dans ce récit et son engagement pacifiste dérange tout autant que la terrible description des scènes de guerre qu’il dépeint sur le front. (Cette version des faits fut contestée par John Norton Cru en 1920 dans « l’Essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants », notamment à propos des tranchées). Coupure de presse jointe. Dans la dernière lettre, il résume son dernier entretien avec deux directeurs littéraires de Flammarion, Alex et Max Fisher. Si cette édition se réalise, tout sera fait selon les conditions exclusives de la maison d’édition Flammarion. Il évoque également la polémique suscitée par l’ouvrage et suggère que Barbusse écrive quelques pages pour contrer ses détracteurs: « le livre a surtout été fait pour les générations futures car le meilleur moyen d’éviter des guerres futures est de décrire les horreurs de celle-ci […] J’ai du reste constaté auprès de tous les poilus qui avaient lu le livre un enthousiasme sans mélange ». Il termine en lui précisant qu’il recherche rapidement un illustrateur, pour favoriser l’édition illustrée du « Feu » : « Si vous voyez quelqu’un qui peut s’intéresser à cette affaire, je lui donnerai en plus bien volontiers en garantie pour 20000 d’eaux fortes ou de lithos originales de mes éditions. Vous savez mieux que moi quelle est leur valeur. Je cèderai volontiers une bonne partie des bénéfices que peut donner l’affaire pour qu’elle porte mon nom d’éditeur, à cause de l’élan que cela me donnerait pour l’avenir. » . Dans sa lettre du 11 Juillet 1918, Henri Barbusse précise à Boutitie qu’il passera le voir le lendemain. A cette occasion, il évoquera son entretien avec Max et Alex Fisher qui pourraient intervenir en sa faveur bénévolement et amicalement concernant les négociations de l’illustration de ce livre. La première édition illustrée du « Feu » fut réalisée en 1918 par Gaston Boutitie. C’est Raymond Renefer (1879-1957) qui réalisera les 96 croquis, dont 86 seront gravés par Eugène Dété, puis dix eaux-fortes originales gravées directement depuis le front.
Nombreuses de ces photos sont annotées d’informations où sont nommés ses invités parmi lesquels on peut recenser Albert Schweitzer, Pablo Casals, Sir Donald Francis Tovey, Nicolas Nabokov, Albert Roussel Charles Munch, Gustave Bret, le violoniste Rolph Schroeder, le pianiste soviétique Emil Gilels, Ninon Vallin, plusieurs photos d’Otto Klemperer en répétition lors du festival Beethoven et en compagnie d’Artur Schnabel au piano, Fritz Munch, la soprano Marcelle Bunlet, Florent Schmitt entouré des sopranos Janine Micheau, de Rita Gorr, Geneviève Moizan, après l’audition du Psaume XLVII du compositeur, [Festival de 1945], Carl Schuricht, Franz von Hoesslin, Georges Enesco, Gustave Wolf, Ernest Ansermet, pour n’en citer que quelques-uns. On joint plusieurs photos de la soirée « Sérénade » en juillet 1937 dirigée par Albert Wolf et diverses photos relatives à la musique.
Mac GUERRIN (Buckley, dit "Buck") peintre et sculpteur américain. Il s’installa à Paris vers la fin des années 1920, exposa au Salon des Humoristes, à Paris, puis à la galerie Armand Drouant au cours de laquelle l’un de ses tableaux fut acquis par l’Etat français. On connait également une exposition chez Bernheim jeune, du 10 au 12 février 1930. Il reparti en 1933 aux Etats-Unis, pour exposer son travail à la fois dans la galerie de Earl L. Stendahl, qui était un marchand pionnier dans l’art américain, ainsi que dans la galerie de Ruth et Dalzell Hatfield (1896-1971).
Reference : 30C26
Grand carnet de dessins à la sanguine ou au crayon (32 x 24 cm, chaque) Intéressant ensemble de 70 esquisses principalement consacrées à des études de femmes sous différentes poses, pour certaines très abouties.