P., Lemerre, 1885, 2 vol. in-18, demi-basane marron à coins, double filet doré, dos à caissons floraux dorés, tgête dorée, non rogné, 307 et 418 pp. (L.16)
Reference : 1358141
Oeuvres complètes de Alfred de Vigny.Tome I : Shylock (Le Marchand de Venise). Le More de Venise. .Tome II : Quitte pour la peur. La Maréchale d'Ancre. Chatterton. Dans la reliure de l'éditeur.Dos passé.
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, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Maison de la Culture de Rennes, 1977; in-4° ronéoté agrafé, titre imprimé en turquoise et noir et 26 feuillets tapés au recto .Traduction par Vidal et Combes du texte du Théatre expérimental de Cali, à l' occasion du 4ème Festival des Arts Traditionnels du 4 au 13 mars 1977, Maison de la Culture de Rennes, direction chérif Khaznadar.
Le Théâtre expérimental de Cali (TEC) fut fondé par Enrique Buenaventura (1925-2004), né à Cali, dramaturge, narrateur et poète, promoteur du théâtre colombien, il fut le premier directeur de l'École de théâtre de l'Institut départemental des beaux-arts en Colombie. ( CO2)
L'Harmattan, Arts 8, revue "Théâtre" n° 3, 2001, 231 p., broché, dos légèrement en gouttière.
Contient: Claude AMEY: La technique inversée. - Katia LEGERET: Création et technique dans le théâtre dansé indien. - Bernard MARTIN: Technique et asservissement : avertissement. - Dominique PAQUET: Une théâtralité du temps : les mises en scène de l'olfaction. - Philippe HENRY: Débuter au théâtre aujourd'hui : entre personnalisation et jeu social affirmés. - Martine MALEVAL: Eléments pour une approche critique du nouveau cirque. - "Le vray mistère de la passion" selon l'université Paris 8 Saint-Denis. - Manuel GARCIA MARTNEZ: Les temps dans "Quelqu'un va venir" de Jon Fosse, mise en scène de Claude Régy. - Nathalie COUTELET: L'évolution de concept de théâtre populaireà travers l'itinéraire de Firmin Gémier. - Patrice PAVIS: En souvenir de Serge Issaïev.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
P., Librairie Ch. Delagrave, 1906 ; in-12. 2ff.-258pp.-1f. Nombreuses illustrations in-texte en noir et deux dessins en couleurs à pleine page in-texte. Demi-basane rouge, , dos à nerfs, titre doré. Bel exemplaire.
Paul Ginisty (1855-1932) fut dabord écrivain et journaliste, avant d'occuper les fonctions de directeur du Théâtre de l'Odéon à Paris, de 1896 à 1906. En 1914 il devient Inspecteur des Monuments historiques (1914-1924). La Vie d'un théâtre avait paru la première fois en 1898 chez Schleicher Frères à Paris. La présente édition est illustrée par Maurice-Walter-Edmond de Lambert, ancien élève de Gustave Moreau et de Rochefrosse, qui fut aussi le décorateur du théätre de l'Odéon.
Paris, Dénain, Delamare, 1833. 2 vol. in-8 de (4)-414 pp. ; (4)-428 pp., 2 vignettes gravées hors-texte, demi-percaline taupe Bradel, pièce de titre en maroquin rouge, couverture conservée, non rogné (reliure de l’époque). Relié à la suite : (Prospectus). Ducor, Aventures d’un Marin de la Garde Impériale prisonnier de Guerre en Russie, Ambroise Dupont, In-8 de 8 pp.
ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE illustrée de deux vignettes d’Alfred Albert dont le frontispice, gravées à l’eau forte sur Chine monté. Récit des déboires d'un vieil acteur et panorama du théâtre en 1833 par l'auteur dramatique Jules Chabot de Bouin (1805-1857) en compagnie d'Auguste Dubois, sous le pseudonyme collectif Michel-Morin (Champfleury l'attribua au vaudevilliste Vanderburch dans ses Vignettes romantiques).Tome I : Vingt ans, l'inexpérience et les coulisses, Des actrices en général, Mère des actrices, Ma première liaison avec une actrice - Moyens à employer pour obtenir ces dames, Revue succincte des théâtres de la capitales, Portraits des différentes actrices, Directeurs, Comités de lecture, Journalistes, Régisseurs, De la défunte censure dramatique ressuscitée, Auteurs leurs droits, billets d'auteur, d'administration, de journaliste, Agents dramatiques, les claqueurs.Tome II : Habitués des avant-scènes et des balcons, Du charlatanisme, Loges des actrices, Des actionnaires, Débutantes et figurantes, Les ouvreuses de loges, Ma pièce : la Quête des volailles, Des congés, Caissiers des théâtres ; De l'influence du talent et du physique des comédiens sur le moral des femmes, Commissaires de police, Animaux dramatiques, Comme quoi le théâtre peut encore être le théâtre des moeurs, Argot de théâtre, Code civil théâtral etc.Le vaudeville de Chabot de Bouin inséré au tome 2 La Quête des Volailles (chapitre VII) fut publié séparément la même année.Ex-libris chiffré B, non identifié ; ex-libris moderne "Husson" signé P.C. Rousseurs ; l'ultime feuillet blanc signalé par Vicaire au tome I, manque. Vicaire, V, 847 ; Quérard, Supercheries, II, 1138 ; Bibliothèque dramatique de Monsieur de Soleinne, V, 646.