P., Galerie Beaubourg, 1981, br., in-4, 27 pp., photos. (DD8)
Reference : 1358140
Collection Dirty
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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France
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Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.
Fort rare exemplaire, très grand de marges (hauteur: 217 mm), conservé dans sa belle reliure en maroquin rouge de l’époque. À Paris, de l'Imprimerie royale, 1694. 3 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice gravé, (10) ff., 562 pp., (10) ff.; II/ 1 frontispice gravé, 234 planches; III/ 1 frontispice gravé, pl. 235 à 451. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs ornés, coupes filetées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 135 mm.
Edition originale de l’ouvrage de botanique qui fonda la réputation de Tournefort, dans lequel celui-ci commence à exposer son système de classification. Nissen. Die Botanische buch-illustration, 1976; Pritzel 9423. Le premier volume contient : 1° les principes sur lesquels, suivant lui, il faut fonder les classes et les genres ; 2° la classification d'environ 10,000 plantes suivant ces principes. Les deux autres se compo- sent de 451 dessins faits par Aubriet, l'habile dessinateur qui avait accompagné Tournefort dans son voyage au Levant. Cette méthode fut approuvée par un grand nombre de scientifiques. Très importante illustration gravée sur cuivre : 3 titre-frontispices hors texte, soit une même composition gravée par Cornelus Vermeulen représentant le Jardin du roi, répétée trois fois avec mentions de tomaison différentes ; 451 planches hors texte de représentations botaniques d'après des dessins de Claude Aubriet ; 5 vignettes dans le texte dont une vue de jardin. Peintre d'animaux et de fleurs, Claude Aubriet (1651-1742) dessina les planches des Éléments de botanique (1694) et fut nommé peintre du Cabinet et du Jardin du roi en 1700. Il accompagna Tournefort dans son voyage en Asie mineure (1700-1702), dessinant ce que le naturaliste découvrait, et donna également des planches pour le Botanicon parisiense de Sébastien Vaillant (1727). Dans l’histoire de la botanique, encore considérée au début du XVIIIe siècle comme une science auxiliaire de la médecine, Tournefort apparaît comme le créateur d'une méthode de classification, claire et pratique, qui a connu en Europe, jusqu'à Linné, un vif succès. Il a fait largement progresser la notion de genre en botanique et, en son temps, a joui d'une très grande réputation. «N’oublions pas que les Éléments de botanique furent publiés en français, comme le Discours de la méthode, et que c’était là une innovation considérable. Aucun ouvrage précédent n'avait atteint cette perfection de présenter la somme des plantes connues, soit 700 genres et 9 000 espèces, en une méthode pratiquement utilisable par tous les botanistes amateurs. D'autant plus aisément que l'iconographie de 451 planches dues à Aubriet était également parfaite. Vraiment le génie de Tournefort a été de présenter avec une admirable simplicité une classification exhaustive. Classification qui, par sa nature et ses qualités mêmes, répondait à un besoin de l'époque, à un besoin de la pratique sociale du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. La pensée de Tournefort est étroitement liée à l'état de développement de la société : le problème est de déterminer les plantes pour utiliser leurs vertus. Tournefort était un savant digne du mot dans toute son acception. N'oublions pas qu'il avait lu, avidement, Descartes et que l'influence du philosophe fut sur lui profonde. Il s'est efforcé constamment de conduire par ordre sa pensée et en toute autonomie, avec le seul usage de la raison. Il y a aussi chez Tournefort, contrairement à ce que pensait Fontenelle, la croyance à un ordre préétabli, à des relations fixées définitivement entre les essences crées par Dieu et c'est à l'entendement de les découvrir. C'est ici tout le problème de la « liberté cartésienne » fondement de la science que Descartes voulait faire. Tournefort a posé d'une part la réalité objective des genres et des classes que découvre le naturaliste et, d'autre part, puisqu'ils sont connaissables, l'intelligibilité de leurs rapports. Sa conception posait que : ceux qui s'attachent par profession à la Médecine et à la Physique doivent au moins connaître les plantes qu'ils ordonnent tous les jours et celles qui renferment des phénomènes dignes de leur attention. La construction ne sera solide que si les fondements sont bien assurés. Il s'est employé à ce qu'ils le soient, fût-ce au détriment d'une souplesse et d'une profondeur dont le génie d'un John Ray se para. C'est précisément là, ainsi éclairé et circonscrit en de strictes limites, que Tournefort m'apparaît comme le fondateur d'une discipline, la Systématique. Nous avons affaire, avec Tournefort, à une espèce de sage fort érudit qui prononce des paroles pleines de simplicité, de bon sens et d'une assurance éclairée. Il veut la lumière et se montre satisfait du critère de la réussite pratique. C'est un réaliste dans le sens commun du terme et dans son sens philosophique. La pérennité et la fécondité de son œuvre répondent par ailleurs du bien-fondé de sa démarche. Selon que l'on mettra l'accent sur l'un ou l'autre aspect de ses travaux, les jugements seront partagés. Mais que Tournefort représentât une très belle et très pure figure du XVIIe siècle, nul ne le contestera.» Jean-F. Leroy. Précieux et superbe exemplaire dédicacé au roi Louis XIV revêtu d’un élégant maroquin rouge décoré de l’époque particulièrement grand de marges (hauteur: 217 mm contre 204 mm pour l’exemplaire Barbet relié par Chilliat décrit dans notre catalogue publié en 2019). Provenance: Grégoire, rue du Coq près du Louvre, n° 135 bis (étiquette).
Paris, Fortin, Masson et Cie / L. Guérin et Cie, [1836 - 1849] & 1870. 37 volumes in-4 (20 pour le Règne animal, 17 pour le Règne végétal) en reliure uniforme, demi-chagrin bordeaux à coins, dos à 4 nerfs ornés de filets, encadrements, titre et tomaison dorés, doubles filets dorés sur les plats, têtes dorées, gardes de papier moiré.
Monumentale édition définitive du Règne animal dite des « Disciples ». C’est l’œuvre la plus influente de la première moitié du XIXe siècle pour la classification zoologique. Publié pour la première fois en 1817, l’ouvrage servit de texte de référence dans toute l’Europe durant près de cinquante ans. En présentant des descriptions précises de groupes d’animaux apparentés, tels que les éléphants vivants et les mammouths éteints, Cuvier fournit des preuves convaincantes pour le changement évolutionniste aux lecteurs, y compris Charles Darwin (bien que Cuvier lui-même ait rejeté la possibilité de l’évolution). Le Règne animal faisait partie de la bibliothèque du HMS Beagle, navire qui emmena à son bord Charles Darwin et qu’il cite dans L’origine des espèces (1859): «The expression of conditions of existence, so often insisted on by the illustrious Cuvier, is fully embraced by the principle of natural selection.»Commencée après la mort du grand anatomiste et paléontologue, cette édition des œuvres de Georges Cuvier est le résultat d’une collaboration entre 12 éminents spécialistes du temps: J.-V. Audouin, G. P. Deshayes, A. D. D’Orbigny, A. L. D. Dugès, J.-L. A. de Quatrefages, G. L. Duvernoy, C. P. Laurillard, H. Milne Edwards, F. D. Roulin, A. Valenciennes, L. Doyère et C. E. Blanchard. Le Règne animal comporte 10 volumes de texte (Mammifères - Oiseaux – Reptiles – Poissons – Mollusques – Insectes (2 volumes) – Arachnidés et Annélidés – Crustacés – Zoophytes), chacun étant suivi de son atlas, avec au total 990 (sur 993) planches, la plupart finement coloriées, et chacun des 20 volumes s’ouvre sur un frontispice orné d’un portrait de l’auteur gravé par Antoine Bovier.Le Règne végétal en est en quelque sorte le pendant, et on le joint à l’œuvre de Cuvier, dans une reliure similaire. Publié sous la direction d’O. Reveil, A. Dupuis, F. Herincq et Fr. Gérard. Les 8 volumes de texte du Règne végétal sont tous suivis d’un atlas avec 411 planches en tout. (Botanique générale, 2 volumes – Flore médicale, 3 volumes – Agriculture potagère et fruitière – Végétaux d’ornement – Plantes agricoles et forestières), le 17e et dernier tome étant un Précis de l’histoire de la botanique, illustré des 4 cartes.Très rare réunion des deux séries.Cowan, On the disciples Edition of Cuvier’s Règne Animal; Brunet, II, 456-457; Nissen ZBI 1014.
Besançon, Institut Botanique, 1957 ; 11 fascicules in-8°, brochés, ronéotés, couverture de papier vert pale, dos de percaline beige; de 4 à 8 feuillets ronéotés au recto seulement par fascicule avec 1 ou 2 grandes cartes dépliantes in fine.Quelques feuillets un jaunis.
Fascicules numérotés de 1 à 10 + un H.S. Rare ensemble. (GrFC)