P., Fayard, 1992, fort in-8, couv. souple éd., 706 pp., cahier d'illustrations h.-t., cartes, index, bibliographie. (SB29)
Reference : 1355620
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Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains. Paris, Jean Cochart, Etienne Ganeau, Jacque Quillau, 1715. In-12 de (8) ff., 487 pp., (1) p. d’errata. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries au centre avec l'emblème de la Toison d'or, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs fleurdelysé, entre-nerfs ornés du chiffre entrelacé et couronné du Régent, coupes décorées, roulette fleurdelysée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l'époque. 164 x 93 mm.
Édition originale de l’Histoire de la musique et de ses effets de Pierre Bonnet imprimée à Paris en 1715. Pierre Bonnet, médecin de la duchesse de Bourgogne, était neveu de l'abbé Bourdelot, qui s'était beaucoup occupé de l'histoire des arts en général, et de la musique en particulier. Pierre Bonnet, héritier de la bibliothèque de son oncle, continua ses recherches, mais ne put les publier. Jacques Bonnet, musicographe et chorégraphe, frère du précédent, hérita des travaux de son frère et de Bourdelot son oncle, et publia, d'après leurs manuscrits, une Histoire de la musique et de ses effets, depuis son origine jusqu'à présent ; Paris, 1715. « Cette histoire était la seule en France lorsqu’elle parut ; aussi procura-t-elle à son auteur une assez grande réputation ». « Jacques Bonnet nous apprend que quoique plus de douze cens Auteurs eussent traité de la Musique, personne jusqu’à lui n’avait essayé d’en faire une histoire complette. Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains ». Exemplaire relié spécialement à l’époque, à la mort de Louis XIV, en 1715 pour le Régent, Monseigneur le Duc d’Orléans. Les dernières années du règne de Louis XIV furent empreintes de désastres et de tristesse et l'avènement du Régent marqua un changement complet d'état d'esprit où la joie, la danse, les fêtes et la musique reprirent leur place. Exemplaire de dédicace relié à l'époque en maroquin rouge aux armes et chiffres couronnés de Philippe II d'Orléans, petit-fils de France, duc d'Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier. A la mort de Louis XIV, en 1715, la régence qui lui appartenait par sa naissance lui fut déférée par un arrêt solennel du parlement du 2 septembre 1715. « Le Régent adopta une politique presque complètement opposée à celle du règne précédent, supprima les ministères qu'il remplaça par sept conseils et fit quelques reformes utiles ; il fit sacrer roi Louis XV le 22 octobre 1722 et cessa ses fonctions de régent à la majorité du roi le 16 février 1723. Louis XV le prit, comme principal ministre le 11 août suivant, mais le duc d'Orléans mourut peu après à Versailles, le 2 décembre 1723, d'une attaque d'apoplexie, après avoir eu huit enfants légitimes, dont sept filles et plusieurs enfants naturels. » De la bibliothèque L. Wilmerding avec ex-libris gravé, vendu 25 000 € en juin 2007 (Ref. Paris, Livres précieux, n°116).
Arthème Fayard. 1992. In-8. Br. Qlques ills. en N&B. H.T. 706 p. BE. Annotations en page de garde.
Paris, Payot, 1933. In-8, broché, 347p. Col. Biblo. Hist. Avec 4 gravures hors texte. Bon état.
Table des matières.1/ La jeunesse de Philippe II (1527-1553).2/ L'alliance Anglaise (1554-1555).3/ Rivalité de Philippe II et de Henri II.4/ Les moeurs et les idées religieuses de l'Espagne.5/ Autorité de Philippe II en Espagne et en Europe (1559-1560).6/ Rivalité de Philippe II et de Catherine De Medicis.7/ 1ère période de la lutte contre l'Islamisme (1559-1568).Paris, chez Plon 1881.Reliure demi-chagrin vert foncé de l'époque. Dos à nerfs. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-8° (23x15).
P., Charpentier, 1854, in-12, viii-419 pp, 3e édition, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs pointillés soulignés à froid, titres et caissons dorés très ornés, encadrement à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état
"On sait qu'Antonio Perez, lorsqu'il se vit en butte aux rigueurs de Philippe II, mit en lieu de sûreté les papiers les plus secrets de sa correspondance avec le Roi, et particulièrement ceux qui pouvaient établir la complicité de ce monarque dans l'assassinat d'Escobedo : on sait aussi que, pour le contraindre à les livrer, Philippe II, en 1585, ordonna qu'il fût resserré davantage, et qu'on arrêtât sa femme et ses enfants : on sait enfin que dona Juana Coello, sur l'ordre de son mari, envoya au confesseur du Roi deux malles qui étaient censées contenir tous ces papiers. « Ce précieux dépôt, dit M. Mignet, fut reçu avec d'autant plus de joie, que le maître crut avoir privé le serviteur des moyens de l'accuser et de se défendre. Mais, aussi astucieux que Philippe II, Perez sut parvenir, à l'aide de mains intelligentes, à détacher, des papiers qu'il livra, les pièces les plus importantes pour sa justification, et beaucoup de billets de la main du Roi. » Ce fut au moyen de ces pièces, que, devant le tribunal suprême d'Aragon, il obtint gain de cause dans l'accusation portée contre lui..." (M. Gachard, Bulletin de la Commission royale d'Histoire, 1847) — "Entre 1825 et 1845, Auguste Mignet (1796-1884) fut l'un des hommes les plus célèbres de sa génération. C'est son “Histoire de la Révolution française” qui, en 1824, le porte au sommet de la gloire : il y propose une explication rationnelle des sursauts révolutionnaires par la lutte des classes et tire de son analyse des préceptes qui constituent comme un bréviaire des révolutions bourgeoises. Bientôt traduit en vingt langues, le livre fait le tour du monde. En 1830, Mignet collabore activement au “National”, qu'il a fondé avec Thiers et Carrel, et devient l'un des principaux artisans des Trois Glorieuses, puis une personnalité de premier plan durant la monarchie de Juillet. Converti à l'histoire, qu'il regarde comme la science humaine par excellence, il veut, avec Guizot et Victor Cousin, établir cette discipline au sommet de la culture française. Dans ses principaux ouvrages, “Établissement de la Réforme à Genève” (1834), “Négociations relatives à la succession d'Espagne” (1835 et 1842), “Antonio Pérez et Philippe II” (1845), “Vie de Franklin” (1848), “Histoire de Marie Stuart” (1851), “Charles Quint, son abdication, sa retraite” (1854), “Rivalité de Charles Quint et de François Ier” (1875) : on observe un recul progressif des préoccupations philosophiques, une exigence de plus en plus rigoureuse d'information solide et d'impartialité." (Yvonne Knibiehler, Encyclopédie Universalis)