P., Flammarion, 1933, in-12, br., couv. ill.,126 pp., 2 planches hors-texte.
Reference : 1355497
Couv. défraîchie.
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Paris S.d (Circa 1893), 19,2x22,5cm, une feuille sous marie-louise.
Portrait à l'encre et à l'aquarelle du poète Paul Verlaine par son amie Marie Crance, portant la signature de l'artiste et la mention manuscrite «?Paul Verlaine à l'hôpital?». Une feuille sous cadre et marie-louise. Une inscription au dos du cadre «?écrit en marge (par l'encadreur)?: «?Pour Messieurs Thénot et Lercey, 25 avril 1894?» indique le probable terminus post-quem du dessin. Marie Crance (1860-1945), surnommée Marie-aux-fleurs, était à l'époque la compagne du dessinateur Frédéric-Auguste Cazals, qui l'épousera en 1912. Tour à tour blanchisseuse, bonne, et chanteuse dans les tripots préférés du poète, elle fut pour Paul Verlaine une amie et une protectrice dévouée. Elle lui pansait sa jambe malade lorsque le poète se dérobait aux médecins pour s'installer seul dans des hôtels des faubourgs parisiens. Gaie, simple et pétillante, elle lui rendit également visite durant ses séjours hospitaliers à Broussais, Tenon, Cochin, ou Saint-Antoine où elle réalisa ce portrait en buste de Verlaine, au regard perçant du poète, raidi par d'antiques rhumatismes. Verlaine lui consacra un sonnet dans la deuxième édition des Dédicaces qu'il accompagne aussi d'un charmant dessin (Verlaine, Lettres inédites [...], éd. Georges Zayed, 1976, p. 45)?: «?Je veux donc dire de ma voix la mieux timbrée, Et les tracer du bec de ma meilleure plume, Vos mérites et vos vertus dans l'amertume Douce de vous savoir d'un autre énamourée Mais d'un autre...?» Émouvant portrait du poète vagabond étrangement robuste, dont la silhouette se noie dans les douceurs de l'aquarelle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris s.d. [1890], 21,3x14cm, 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris.
Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «?III?» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé?: «?Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [...] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.?» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète?: «?Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.?» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour?: «?Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [...] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.?» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «?mes entractes?», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «?frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes... avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique?! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections?». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas?: «?Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.?» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors?: «?Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods??» Malgré cette rêverie, Verlaine est «?las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans?!)?» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité?: «?l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent, de boue et de crachats?!?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Europe. 2007. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Intérieur frais. 364 pages - quelques annotations au crayon à papier à l'intérieur du livre ne gênant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Pauvre Lelian ? - Verlaine par Verlaine - à Verlaine - singulier Verlaine - ayant poussé - Paul Marie Verlaine - Verlaine à l'évidence - un article de Verlaine retrouvé - des joies de la misère - ce que le XVIIe siècle fait à Verlaine - une poétique sans paroles - un livre de contradictions - la pensée rythmique de Verlaine - l'intime et le politique chez Verlaine - Verlaine critique de Hugo dans les mémoires d'un veuf - la mort Verlaine - ce qu'est d'attendre à la gare etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris 10 Avril 1894, 11,5x17,5cm, un feuillet.
Reçu autographe daté et signé de la main d'Eugénie Krantz, pour Paul Verlaine, confirmant la bonne réception d'un paiement par son éditeur Léon Vanier. Petits trous de punaise au niveau du "R" de Reçu. "10 Avril 1894, Reçu de M. Vanier éditeur la somme de cinq francs pour droit exclusif de publier la pièce de vers ci-joint "anniversaire" Paris 10 Avril 94 autorisé par M. Verlaine Mlle Krantz." A la fin de sa vie, Paul Verlaine, pourtant élu Prince des Poètes par ses contemporains, mène une vie de misère entre alcoolisme et clochardisation au point de céder, pour la misérable somme de cinq francs, ce poème à son éditeur. Le poète rencontre Eugénie Krantzdite «Nini-Mouton» en 1891. Tour à tour bonnetière, prostituée et cocotte de cabaret, Krantz partagea les dernières années de déchéance de Paul Verlaine, jusqu'à sa mort le 8 janvier 1896. Désargnetée, vagabonde, et abandonnée de tous, elle meure en 1897. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Murphy Steve, Peureux Guillaume, Bernadet Arnaud
Reference : RO30363621
(2007)
ISBN : 2351500067
Rédaction et administration. 2007. In-8. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 364 pages. Rares rousseurs.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Paul Verlaine: Verlaine par Verlaine par Jean-Luc Steinmetz- Singulier Verlaine par Lionel Ray- Un article de Verlaine retrouvé par Michael Pakenham- Ce que le XVIIe siècle fait à Verlaine par Guillaume Peureux- La pensée rythmique de Verlaine par Benoît de Cornulier- L'intime et le politique chez Verlaine par Arnaud Bernadet-etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues