P., Pierre Terrail, 2001, in-4, br., couv. ill. à rabats, 207 pp., dessins en noir, plus de 120 illustrations en couleurs, photo. (GH37B)
Reference : 1355432
Librairie HURET
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Paris 1917, 6,3x8,6cm, une photographie.
Photographie originale, représentant Pablo Picasso au printemps 1917 à la Maison de Marcus Lucretius Fronto à Pompéi, une brindille à la main, devant un mur sur lequel apparaît une fresque pompéïenne. Tirage argentique d'époque, peut-être unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Exceptionnelle photographie inédite prise par Jean Cocteau lors de son séjour pompéien avec Picasso. Le 16 avril 1917, Picasso visite Pompéi en compagnie de Jean Cocteau et Léonide Massine afin de préparer le ballet Parade, première uvre qualifiée de sur-réaliste par Guillaume Apollinaire, pour la nouvelle saison des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Ce voyage initiatique lui inspire, dès son retour, une peinture monumentale?: le rideau de scène de Parade, véritable signature visuelle du ballet, marquant les débuts de la période néo-classique de Picasso, et aujourd'hui conservé au Musée national d'Art Moderne Georges Pompidou. Pierre Daix, dans sa biographie consacrée au peintre, relate le choc esthétique engendré par la découverte des fresques pompéiennes?: «?Giovanni Carandente, à qui l'on doit les meilleures études sur ce voyage, souligne que Picasso "fut fortement frappé par l'animation et la sensualité que le cataclysme de l'an 79 après J.-C. avait brutalement anéanties". S'il est exact, comme il l'écrivit à Gertrude Stein, qu'il dessina sur-le-champ "beaucoup de fantaisies pompéiennes qui sont un peu lestes", attiré comme il le fut par l'exaltation érotique qui se dégage de ces peintures licencieuses [...] ces souvenirs se sédimentèrent en lui pour affleurer avec force par la suite. [...] Tout ce qui avait constitué l'univers pompéien était conservé sur le site ainsi qu'au Museo Archeologico de Naples [...]. Dans sa singularité, cet univers contribua à enrichir le patrimoine culturel de Picasso de quelque chose de plus vivant, de plus frémissant que ce que ses visites de musées lui avaient donné jusqu'alors. Il aimait tout particulièrement la concision des peintures?: deux ou trois ans plus tard, les impressions ressenties à Pompéi devaient se traduire par une véritable explosion créatrice, une série de tableaux qui tous portaient des traces de ces souvenirs jamais enfouis. Cette source devait rester vivante jusqu'à La Danse de 1925.?» (Pierre Daix, Picasso) Unique et précoce photographie originale de Picasso, prise et tirée par son ami Jean Cocteau, dans un lieu mythique qui influencera durablement son esthétique. Provenance?: archives personnelles de Jean Cocteau puis le fonds Maurice Sachs puis Max-Philippe Delatte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
PICASSO Pablo & KISLING Moïse & ZARATE Manuel Ortiz de & JACOB Max & PAQUERETTE COCTEAU Jean
Reference : 78127
(1916)
Paris 12 août 1916, 6,3x8,6cm, une feuille.
Photographie originale prise par Jean Cocteau le 12 août 1916, représentant Manuel Ortiz de Zarate, Moïse Kisling, Max Jacob, Pablo Picasso et sa petite amie de l'époque, le mannequin Pâquerette, posant devant l'iconique café La Rotonde, boulevard du Montparnasse à Paris. Tirage argentique d'époque, sans doute unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Cette image a été publiée dans l'ouvrage de Billy Klüver intitulé A day with Picasso?: twenty-four photographs by Jean Cocteau (1997). Klüver précise cependant qu'il n'a pas eu connaissance de la photographie originale et que le cliché illustrant son ouvrage est un tirage moderne d'après le négatif des archives Jean Cocteau. Nous n'avons trouvé aucun autre tirage original d'époque de cette photographie dans les collections publiques internationales. «?Billy Klüver a rassemblé et commenté les vingt et une photographies prises par Jean Cocteau le 12 août 1916 à Montparnasse, tout près de cette intersection du boulevard Raspail et du boulevard du Montparnasse qui a été baptisée en 1994 place Pablo-Picasso. Elles nous conduisent du café La Rotonde, devant quoi un Picasso radieux en casquette parle avec Max Jacob dont la calvitie luit au soleil, derrière eux Henri-Pierre Roché en uniforme et Manuel Ortiz de Zarate, à une table à la terrasse du même café où Pablo est à côté de Pâquerette épanouie et du jeune peintre polonais Moïse Kisling. C'est Pâquerette, cheveux pris en bandeau, robe chic, la reine de la rencontre. [...] C'est la vie détendue de l'arrière. Pâquerette ou plutôt Emilienne Pâquerette Geslot est alors mannequin vedette du couturier [Paul] Poiret qui fait fureur. Un vrai film d'une journée de Picasso hors de son atelier.?» (Pierre Daix, Picasso) Dans son ouvrage, Klüver s'interroge sur la présence, dans un Paris déserté par la guerre, de toutes ces sommités artistiques en devenir. La réponse est, selon lui, à chercher du côté du Salon d'Antin, exposition organisée par André Salmon en juillet 1916, à laquelle participent - à l'exception de Pâquerette - tous les protagonistes de notre photographie. C'est en outre à cette occasion que Picasso révèle au public ses Demoiselles d'Avignon. Cette rarissime image, réalisée par Jean Cocteau avec l'appareil Kodak de sa mère, immortalise un moment d'allégresse mettant en scène le tout-Montparnasse artistique de ce début de XXè siècle. Provenance?: archives personnelles de Jean Cocteau, fonds Maurice Sachs, puis collection de Max-Philippe Delatte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. [Antibes] s.d. [1946], 23,9x17,7cm, une feuille.
Exceptionnelle photographie originale de Michel Sima en tirage argentique d'époque représentant Pablo Picasso tenant une chouettedevant son tableau"Nature morte à la chouette et aux trois oursins"aujourd'hui conservé au musée Picasso d'Antibes. Tirage argentique d'époque. Inscription au crayon au verso. Le photographe avait confié à Picasso une petite chouette blessée. Baptisé Ubu, l'oiseau tient compagnie à l'artiste dans son atelier à Antibes et servit de modèle dans nombre de ses toiles, dont celle qui figure en arrière-plan de cette photographie. "Au mois de septembre 1946, Pablo Picasso installe son atelier dans les combles du château Grimaldi d'Antibes, dans une ancienne "salle des gardes" dont le conservateur Romuald Dor de la Souchère lui a confié les clés pour qu'il y travaille à sa guise. C'est l'artiste Michel Sima, sculpteur et photographe, qui a fait se rencontrer les deux hommes. Arrivé de sa Pologne natale en 1929, Sima, de son vrai nom Michel Smajewski , avait fait la connaissance de Picassoà Paris, où il avait fréquenté l'Académie de la Grande Chaumière et été l'élève de Zadkine. De la mi-septembre à la mi-novembre 1946 à Antibes, puis en 1947-48 et jusqu'au début des années 50 à Vallauris, Sima photographiera régulièrement Picasso, qui se prête volontiers au jeu de la pose - seul ou avec sa compagne Françoise Gilot, devant des oeuvres terminées ou en cours d'achèvement, fixant l'objectif ou au contraire concentré sur son travail" (Anne de Staël, L'Atelier des combles, 2009). Provenance : collection Paul Destribats. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. [vers 1948], Photographie : 17,3x21,3cm ; Feuille 18x24cm , une feuille.
Saisissant portrait photographique original de Michel Sima en tirage argentique d'époque représentant Pablo Picasso dans son atelier de Madoura à Vallauris, avec ses céramiques et un modèle en plâtre de son Centaure(1948). Tirage argentique d'époque. Inscription au crayon au verso. C'est par l'intermédiaire de l'auteur de ce superbe portrait que Picasso débute son impressionnante production de céramique à l'atelier Madoura, dans la bourgade de Vallauris connue pour sa tradition potière. Sima photographia avec brio le maître et ses nombreuses créations exposées sur les murs nus de son atelier baignés par la lumière méditerranéenne.Picasso produisit 2000 pièces uniques entre 1947 et 1948 et révolutionna les formes et techiques de ce medium auquel il ajouta des fragments de pignates, de casettes, des briques cassées aux panses de ses céramiques en forme de chouettes, colombes, faunes, arlésiennes... Magnifique tirage contrasté et brillant de Picasso dans son sanctuaire créatif. Provenance : collection Paul Destribats. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. s.d. (ca 1973), 39,4x29,3cm, autre.
Unique montage photographique original réalisé à partir d'une grande photographie représentant Jean-Pascal Lorriaux dans la maison de Picasso, de chaque côté sont collées deux petites photographies représentant Picasso et Lorriaux, d'autres collages de papier imprimé forment en marge basse le titre "J-P Lorriaux chez Picasso 1881-1973". Jean-Pascal Lorriaux était un collectionneur passionné qui eut l'idée d'éditer un recueil de lithographies présentant les mains des grands artistes de son temps. Ainsi Chagall, Picasso, Fautrier (dont il fut l'assistant et proche ami les denrières années de sa vie), Foujita, Cocteau, Lurcat ou encore Mathieu se rendront dans son atelier pour graver leur main sur pierre lithographique. Lorriaux n'aura pas le temps de finaliser son projet et seuls quelques essais seront réalisés. - Photos sur www.Edition-originale.com -