Arles, Actes Sud, 2000, in-8, br., couv. ill. à rabats, 86 pp., fac-similés, bibliographie. (GE4A)
Reference : 1355410
Neuf illustrations en couleurs h.-t. Édition, préface et notes de Martine Reid.Collection Archives privées.
Librairie HURET
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Paris Gallimard 1976 2 vol. broché 2 vol. in-8, brochés, couvertures à rabats, 1034 pp., portrait-frontispice, index. Édition originale. Un des 58 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, en excellent état.La relation de Gide et de Ghéon (1875-1944) est littéralement coupée en deux. La première partie correspond à une phase de complicité amicale et littéraire quasi fusionnelle, qui se nourrit de leur même appétit sexuel. Ghéon et Gide seront des compagnons de virées à la recherche de partenaires, allant jusqu’à partager leurs amants. Il n’était pas étonnant dès lors que L’Immoraliste soit dédié à ce « franc camarade ». La devise de Ghéon « Beaucoup, de tout, deux fois » dit l’exubérance d’un homme enthousiaste, dont l’énergie porta Gide. Leur correspondance nous fait entrer dans l’intimité de Gide dont elle embrasse toute la vie littéraire jusqu’en 1915, Ghéon étant un critique avisé au Mercure de France avant de participer activement à l’aventure de La NRF.Mais leur histoire commune se brise durant la Première Guerre mondiale quand Ghéon se convertit et abjure sa vie passé. La perte de cet ami fut douloureuse. Dans une lettre du 9 mai 1920, Ghéon prend acte : « Hélas ! Mon pauvre vieux, comment veux-tu qu’un certain silence n’ait pas tendance à s’établir une fois pour toutes entre nous ? Nous ne vivons plus sur le même plan. Ne pouvant plus pécher, je me tais. Le Ghéon que je fus et que tu regrettes, je l’abomine ; c’est peu dire, je le vomis. » (p. 972) Ghéon se consacra ensuite à une littérature religieuse édifiante, à mille lieux de Gide...Curieusement, c’est à un prêtre du lycée Stanislas qu’il revint de publier cette correspondance, aussi sulfureuse qu’abondante : plus de 850 lettres ! Ghéon les avait conservées pour servir d’exemple : « mes malheureux frères (...) sauront d’où je suis sorti, où je suis entré et je sèmerai en eux un grain d’espoir qui se lèvera » (p. 129). Au décès de Ghéon en 1944, Gide ravive le souvenir du compagnon que Dieu lui avait confisqué, concluant : « Rien dans ma vie, et peut être aussi dans la sienne, ne fut égal ou comparable à cette première amitié. »
Paris Gallimard 1969 1 vol. broché in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 344 pp. Edition originale. Pour Joë Bousquet, la correspondance est une fenêtre sur le monde, une vie par procuration, la seule manière de conserver des liens étroits avec le milieu littéraire. Ses lettres sont le creuset de son oeuvre qu'il qualifiait lui-même de "prolongement poétique de son accident", la ligne de fuite de cette balle allemande qui le foudroya à l'âge de 21 ans au combat de Vailly, le laissant définitivement paralysé des jambes et condamné à garder la chambre. On trouvera dans cette correspondance de nombreux passages poignants sur la douleur physique, cette alliance entre immobilité et obscurité : toute une noirceur que le poète alchimiste - grâce à sa connaissance du soir - transmue en lumière. Un des 36 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. En parfait état
Paris Gallimard 1926-1928 4 vol. reliés 4 vol. in-4 tellière, demi-maroquin lavallière à coins bordé de filets dorés, dos à nerfs soulignés de pointillés dorés, triple filet et guirlande dorés en encadrement des caissons, têtes dorées, non rognés, couvertures et dos conservés (P.L. Martin), 351, 396, 380 et 388 pp., fac-similés en frontispice. Édition originale de cette célèbre correspondance qui se lit comme un roman d'apprentissage. Jacques Rivière et Henri Fournier se rencontrent en octobre 1903 au lycée Lakanal de Sceaux, où ils préparent le concours d’entrée à l’École Normale Supérieure. De tempéraments différents, rien ne les prédestine à nouer un lien d'amitié si ce n'est leur goût commun de la lecture. C'est en découvrant "Tel qu'en songe" de Henri de Régnier que les deux jeunes gens accèdent aux sortilèges de la littérature, une illumination qui décide de leur vocation d'écrivain, mais chacun selon sa manière : d'un côté l'homme appliqué qui prendra les commandes de la Nouvelle Revue française ; de l'autre, l'auteur fougueux du Grand Meaulnes, qui tombera au front en 1914. Chaque volume est l'un des 109 exemplaires de tête réimposés et numérotés sur vergé Lafuma-Navarre (n°26). Superbe ensemble, dans d'élégantes reliures signées de Martin.
Paris Fayard 1992 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, 346 pp., 4 planches hors-texte. Edition originale de cette correspondance amoureuse établie, préfacée et annotée par Claude Sicard. Très bonne condition.
Paris Gallimard 2019 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 232 pp., index. Édition originale de cette correspondance avec l'écrivain et activiste italien (1905-1972). Un des 70 exemplaires numérotés sur vélin Rivoli, seul grand papier. En parfait état.