P. et Montréal, L'Harmattan / Littératures, 1998, in-8, br., 156 pp. (SD83)
Reference : 1354272
Édition originale. Illusreations de couv. / lavis original de WALTER. Envoi de l'auteur : "à mon cher Bernard Mazo, dans la communauté de vision que procure L'Oeil imaginaire de la poésie, de tout coeur - Marc". Collection Poètes des Cinq Continents.
Librairie HURET
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RÉUNION EXTRÊMEMENT RARE. ÉDITIONS ORIGINALES des publications suivantes :1) L’hérésie imaginaire (Lettre 1) ; 24 janvier 1664. S. l. ; 8 pp.2) L’hérésie imaginaire. Lettre II ; 1 mars 1664. S. l., 20 pp.3) L’hérésie imaginaire Lettre III ; 15 avril 1664. S. l., 19 pp.4) L’hérésie imaginaire Lettre IV ; S. l. n. d. ; 12 pp.5) L’hérésie imaginaire. Sixième lettre, sur le cinquième Mandement de Paris. 25 juin 1665 ; S. l., 11 pp.6) L’hérésie imaginaire. Lettre VII ; 12 juillet 1665 ; S. l., 11 pp.7) L’hérésie imaginaire. Lettre VIII ; 12 septembre 1665 ; S. l., 8 pp.8) L’hérésie imaginaire. Lettre IX ; 25 septembre 1665 ; S. l., 20 pp.9) Examen de la Réponse à la IX. Hérésie imaginaire. Adressée à l’Auteur de cette Réponse. 25 janv. 1666 ; 22 pp.10) Hérésie imaginaire. Lettre dixième. 20 nov. 1665 ; S. l., 16 pp.11) L’hérésie imaginaire. Lettre XIV ou Quastrième Visionnaire. S. l., 19 pp.12) L’hérésie imaginaire. Lettre XVIII, ou Huictième Visionnaire. 1 mai 1666 ; S. l., 12 pp.13) Réponse à la lettre adressée à l’auteur des Hérésies imaginaires. 1 avril 1666 ; S. l., 12 pp.Les lettres imaginaires ont été imprimées en feuilles volantes entre 1664 et 1665. Il en faut 10. Ici ne manque que la 5e.Les lettres Visionnaires, au nombre de 8, parurent elles aussi séparément, en 1666. Ici nous avons la 4e et la 8e.La dernière pièce est une réponse à la lettre que J. RACINE avait publiée contre la première lettre visionnaire (voir Tchemerzine IX, 363), à la suite de laquelle Racine s’était brouillé avec Port-Royal.
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Bruxelles 9 janvier 1965, 13,5x20,5cm, deux pages sur un feuillet.
Importante lettre autographe de René Magritte à André Bosmans, datée du 9 janvier 1965 et signée de ses initiales. 35 lignes à l'encre noire sur un feuillet à en-tête «?René Magritte 97, rue des Mimosas, Bruxelles 3 Téléphone 15.07.30?». Quelques mots biffés et des passages soulignés. Publiée dans les Lettres à André Bosmans 1958-1967, Seghers I. Brachot, 1990, pp. 407-408 Lettre à la fois humoristique et d'une grande profondeur philosophique, dans laquelle le peintre surréaliste René Magritte aborde la question de l'imagination et de l'inspiration. On y trouve une fine analyse des enjeux de l'esthétique et de la pensée modernes, alors que le peintre cherche l'inspiration pour réaliser la couverture du prochain XXème siècle, journal d'avant-garde artistique et littéraire (numéro XXV, juin 1965). Magritte adresse cette lettre à son grand ami André Bosmans, instituteur, poète et rédacteur en chef de Rhétorique, revue littéraire à laquelle Magritte contribua activement. Le peintre, alors en pleine maîtrise de son art, jouit d'une reconnaissance internationale depuis le début des années 1960. Son uvre a déjà fait l'objet de nombreuses rétrospectives en France et en Belgique, et sera célébrée outre-Atlantique quelques mois plus tard au Museum of Modern Art de New York. Sa lettre est partagée entre humour et réflexion psychologique. On retrouve l'habituel goût de Magritte pour l'ironie?: «?Voici en retour l'extrait du journal La Meuse. Le sérieux des conseils aux femmes enceintes devient cocasse lorsqu'il accompagne cette reproduction d'une gouache faite il y a trente ans environ. Il s'agit sans doute "d'humour" pour les gens sérieux???». Un quotidien liégeois avait en effet emprunté pour un de ses articles une gouache surréaliste de Magritte, intitulée Maternité, où la mère était représentée avec un visage de bébé et le bébé avec un visage de femme. Après cet aparté, Magritte entretient Bosmans d'un projet de tableau destiné à une revue?: «?Je ne sais pas encore ce que je peindrai pour la couverture du prochain XXème siècle?». La revue d'art Le XXème siècle avait été fondée en 1938 par un journaliste italien correspondant à Paris, Gualtieri di San Lazzaro, et paraissait sous la forme d'un cahier annuel sur les tendances de l'art moderne, agrémenté de lithographies et d'uvres originales. Magritte y figure aux côtés de Giorgio de Chirico, son idole, mais aussi Kandinsky, Jean Arp, et Joan Miro, ainsi que de nombreux autres artistes pionniers ou héritiers du surréalisme. Chaque numéro était consacré à un sujet d'actualité différent, avec des interventions de critiques, d'artistes et d'écrivains. Magritte dissèque pour Bosmans le titre du prochain numéro («?Aux sources de l'imaginaire?»), qui selon lui, symbolise toute une époque devenue esclave de l'inconscient depuis la révolution surréaliste?: «?L'imaginaire?» remplace peut-être actuellement «?l'Idéal?» d'un temps passé. Au lieu d'un musée idéal, c'est à présent musée imaginaire. L'expression propre serait je crois?: recensement ou catalogue du musée parfait.?» Reprenant le célèbre paradigme d'André Malraux, le «?musée imaginaire?», Magritte souligne le passage du romantisme au surréalisme?: ce remplacement de la poursuite d'un idéal par l'ouverture sur le rêve et le fortuit. Il fait également la critique de l'expression ampoulée du XXème siècle?: «?C'est l'imaginaire médiocre qui est responsable (la source, pour parler au figuré comme le XXème siècle) de ce qui n'a de valeur qu'imaginaire.?» Car chez Magritte, il existe une distinction fondamentale entre imaginaire et imagination, entre rêverie et création. Pour cet artiste profondément sensible aux paradoxes de la réalité et au rôle du mystère dans la vie et dans l'art, l'imagination n'est rien sans être créative. Ses toiles empruntes de «?réalisme halluciné?» démontrent cette conviction, comme son célèbre Homme au chapeau melon (collection particulière, 1964), ou encore sa série de l'Empire des lumières (musée Solomon R. Guggenheim et MoMA de New York, Collection Peggy Guggenheim à Venise, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, 1953-1954). Le peintre nous offre sa propre définition cryptique et fascinante de l'imaginaire?: «?L'imagination qui a le pouvoir, afin de ne pas la confondre avec l'imagination stérile devrait s'appeler?: l'inspiration, lorsque la poésie est en question. Elle n'a pas à être géniale, ni extraordinaire. L'imagination limitée à l'invention d'une machine, à la solution d'un problème (Euréka) est géniale.?». On remarque dans cette phrase que la poésie se place en tête de la hiérarchie des genres selon Magritte, qui chercha toute sa vie à provoquer chez le spectateur un «?état poétique?» et inséra même le langage dans ses compositions (L'Apparition, 1928, Staatsgalerie de Stuttgart, La trahison des images, 1929, musée d'art moderne de Bruxelles). Il achève sa lettre sur une conclusion des plus étranges - sa propre nomenclature des imaginaires?: «?Je distingue donc?: / Imagination géniale / Imagination médiocre / Et inspiration?» Fascinante lettre de Magritte qui mêle l'ironie et la conviction, la philosophie et la fantaisie, à l'aube de la création d'une nouvelle uvre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Jean Duvignaud ed. - Suassuna (A.) - Bakomba (K.) - Sikelmassi (M.) - Hiranburana (S.) - Savinkov (C.) - Mc Luhan (Marshall) - Brassai (G.) - Schaeffer (P.) - Palmier (J.-M.) - Cause Commune
Reference : 81038
(1976)
Union Générale d'Editions - U.G.E. , 1018, série Cause Commune Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1976 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleue, illustrée d'une figure noir et blanche sur fond noir In-8 1 vol. - 446 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc 1ere édition, inédit, 1976 Contents, Chapitres : Jean Duvignaud : Présentation - 1. Elucider le sacré, ou figurer la vie qui n'est pas encore : Chantal Savinkov : Genèse de l'icône - Ariano Suassuna : Le mouvement armorial - Françoise Auger : Peintures de sable et ex-votos - Claude Demarigny : Mythes des indiens du Xingu - Annie Guedez : Les mythes vivants du compagnonnage - Mohammed Sijelmassi : Les signes du tatouage maghrébin - Katik Diong Bakomba : La palabre africaine - Supang Hiranburana : Le liké thaïlandais - 2. L'imaginaire par la bande : Georges Brassaï : Graffiti - Rosza Wigdorowicz Vel Zoladz : Estorias - Jean-Michel Palmier : Les cabarets de Berlin - Chantal Savinkov : L'univers de Meb - Antoine Gallien : Les rêveries de M. Duramet - 3. Technologie et imaginaire : Marshall McLuhan : Xeros, simulacre et mort du livre - Pierre Schaeffer : Darwin et Marconi - Jean Duvignaud : La pratique de l'imaginaire "couverture un peu jaunie au dos, sinon propre, infimes traces de pliures aux coins, l'intérieur est sinon propre, le papier à peine jauni, ce volume contient notamment un article de Marshall McLuhan (pages 345 à 361) prédisant la mort du livre au profit des nouvelles technologies (dans un livre publié en 1976, mais l'article a été écrit en 1972), alors que le ""Pape"" des médias avait déjà prédit le ""Village planétaire"" au début des années 1970, intéressant. - format de poche"
1952, épreuves en couleur : 24,5x29cm ; négatifs transparents : 18x24cm, 43 épreuves photographiques en couleur, 68 films transparents pour 17 tirages quadrichromiques, 7 tirages argentiques, 18 feuillets tapuscrits.
Ensemble de 43 épreuves photographiques en couleur, dont 25avec d'abondants commentaires et corrections autographes d'André Malraux, en vue de la publication de son Musée imaginaire de la sculpture mondiale. Deux feuilles cartonnées repliées portent également des commentaires de sa main. 14 de ces épreuves portent la mention «bon à tirer» avec la date et la signature autographe de Malraux. Accompagné de deux boîtes contenant des lots de films transparents noir et blancs d'ektachromes pour 17 uvres, ainsi que 7 tirages argentiques en noir et blanc et un ensemble de 18 feuillets de minutes tapuscrites adressées à Jacques Festy, directeur de la fabrication à la Nrf, provenant de Fernand Bussière, en charge de la photogravure. Unique ensemble d'épreuves photographiques annotées par André Malraux, témoin de la genèse de son célèbre Musée imaginaire de la sculpture mondiale, ouvrage canonique de l'histoire de notre regard sur l'art. Les photographies, négatifs, tirages argentiques et tapuscritsretracent la préparation par l'auteur des reproductions photographiques en quadrichromie de 17 chefs-d'oeuvre de sculpture illustrant son fameux musée de papier. Publié entre 1952 et 1954 à La Galerie de la Pléiade de Gallimard, le Musée imaginaire est composé de trois albums de plusieurs centaines d'images - une étape importante dans la vaste et sinueuse entreprise éditoriale de Malraux, débutée en 1947 avec la Psychologie de l'art, et arrivée à son terme avec l'Intemporel. Les chefs-d'uvre du présent ensemble proviennent d'horizons très différents, leur dates et lieux de création s'étalant sur pas moins de quatre millénaires et cinq continents. Se mêlent les arts premiers chers à Malraux avec de grands classiques de la ronde bosse occidentale et antique: sculpture romane du retable de Carrière sur Seine, bronze égyptien de la divine adoratrice Karomama, masques du Congo et d'Océanie, Buddha en pierre de la dynastie Sui, Vierge à l'enfant médiévale polychrome, tête sumérienne en albâtre et fameux lion de Mari aujourd'hui au Louvre... Chaque uvre illustre parfaitement l'esprit universaliste malrucien. Ces épreuves proviennent du photograveur Fernand Bussière, collaborateur régulier de Gallimard, dont les nombreuses corrections et croquis au feutre noir côtoient les commentaires autographes de l'écrivain. Les modifications requièrent de trois jusqu'à parfois six épreuves différentes pour la même uvre. Malraux s'attache à tous les aspects du visuel : texture, netteté, balance des couleurs et des ombres: «trop bleu, trop lisse» écrit-il pour la photographie d'un bouddha. Les marges sont souvent recouvertes de longs commentaires: «Ca peut aller. Il y a même des choses excellentes. Mais il faudrait: [...] corriger fortement le rouge de la bouche: écarlate, et non carmin violacé» (masque africain) ; «les barbes et les cheveux toujours trop bleu et surtout trop nettement 'découpés' sur les visages» (char phénicien). L'exercice s'avère parfois très ardu «ce n'est pas génial, mais ce n'est plus impubliable. Je crois qu'il faut en rester là» (correction reportée dans un tapuscrit, 7 octobre 1952). Aucune épreuve ne le satisfaitdans le cas de la statue polychrome du XIIIe siècle de la Madonne d'Acuto : «Impossible. Plutôt supprimer la planche. Il faut avoir la matière, comme on l'a eue dans la statue chinoise». Il fait parfois le choix de rester le plus fidèle à l'uvre: «Si l'on corrige, faisons-le prudemment, pour conserver la matière, qui, elle, est excellente», et de manière plus surprenante, on rencontre également la situation inverse : «détacher la pupille de l'il - bien qu'elle le soit peu dans l'original» (char phénicien, musée du Louvre). Les photographies sont annotées par l'imprimeur, retouchées, floutées, accentuées ou grattées, et les états suivants sont souvent annotés à nouveau par Malraux avant d'apposer la mention «bon à tirer» sur l'épreuve finale avec sa signature. Malraux ira jusqu'à mettre en scène ce travail de correction d'épreuves, posant sous l'objectif de Maurice Jarnoux pour Paris-Match. Sur ces clichés désormais célèbres, il surplombe ou s'allonge telle une odalisque parmi les dizaines d'épreuves photographiques de son Musée imaginaire - en tout point semblables à celles qui composent ce très rare ensemble - étalées sur le sol dans sa maison de Boulogne. En curateur démiurge, il repense l'espace du musée, aux uvres non plus accrochées mais couchées. Entre le livre désossé et la carte mentale géante, ces épreuves constituent donc une partie de cet exceptionnel «livre sur le sol», selon l'expression de Walter Grasskamp. C'est à l'aide de ces reproductions photographiques que Malraux put élaborer un livre pionnier à tous points de vue: didactique, onirique, célébrant la reproductibilité de l'uvre d'art. "Malraux place la photographie d'uvre d'art au cur de sa méthode : elle est le principal instrument de sa rhétorique. A la fois féconde et complexe, cette rhétorique visuelle lui permet de fonder une nouvelle conception de l'art, un nouveau musée" (Mekouar Mouna). Les épreuves soumises à son il érudit serviront à créer, paradoxalement, unmagnifique outil de transmission du domaine artistique. Cette entreprise prémonitoire de l'ère numériquefait sortir l'uvre des murs des institutions ou des lieux de culte à l'aide de la photographie. Malgré son âme de collectionneur, Malraux n'hésitera pas à considérer la reproduction comme « une ouverture, un décloisonnement salutaire du domaine artistique en général »(cité par Charlotte Wasser) qui détache les uvres de leur contexte et de leur lieu de création. Affranchies du discours historique, elles deviennent par sa démarche novatrice le point de départ d'une énigme qui se passe de mots. Superbe ensemblevisuel, fruit du travail d'esthète de Malraux, attentif aux couleurs et jeux de lumière sur des uvres sculpturales soigneusement sélectionnées. Provenance: collection personnelle de Fernand Bussière, puis par descendance. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Cahiers de l'imaginaire Cahiers de l'imaginaire, 1984. In-8 broché de 104 pages illustrées. Très bon état
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