Lausanne, Rencontre, 1963, in-8, cart. éd., nombreuses ill. (L.179)
Reference : 1353390
Collection Atlas des voyages.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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1964 1964. François Weymuller: Histoire du Mexique/ Que-sais-je? N°574 1964 . François Weymuller: Histoire du Mexique/ Que-sais-je? N°574 1964
Bon état
Sans date. Serge Gruzinski: L'Aigle et la Sibylle: Fresques indiennes du Mexique/ neuf . Serge Gruzinski: L'Aigle et la Sibylle: Fresques indiennes du Mexique/ neuf
Genève, Editions Olizane, 1993, gr. in-8°, 513 pp, une carte, qqs croquis dans le texte, index des noms, broché, couv. illustrée, bon état
Avec la plume caustique d'un Voltaire et la truculence d'un Toepffer, Henri de Saussure relate à ses proches son exploration des Antilles et du Mexique de 1854 à 1856. Le verbe haut et l'invective facile, il se veut à 24 ans meilleur que Humboldt. Voyageur infatigable et sans égards pour ses compagnons, il est toujours prêt à braver mille dangers pour visiter les curiosités et observer les phénomènes naturels... Henri de Saussure (1829-1905) est le petit-fils du naturaliste et alpiniste Horace-Bénédict et le père du linguiste Ferdinand de Saussure. — "Cet ensemble de lettres adressées par Henri de Saussure à sa mère et à divers membres de sa famille est un précieux témoignage, non pas du Mexique des années 1854-1856, mais de la vision que pouvait en avoir un jeune homme de bonne famille, ambitieux et savant, désireux de connaître le monde et de marcher sur les traces illustres de son modèle : le baron Alexandre de Humboldt. En effet, Henri de Saussure a vingt-cinq ans quand il débarque au Mexique, après quelques escales dans les Antilles, afin d'explorer un pays encore mal connu et dont les richesses naturelles attirent de nombreux Européens. Une lettre de Humboldt, datée du 14 novembre 1854, l'incitait à travailler sur les phénomènes tectoniques et volcaniques qui compliquent et enrichissent la géologie du Mexique. Très vite, pourtant, les lettres qu'il rédige vont se faire l'écho de ses états d'âme plus que de ses découvertes scientifiques. En outre, à cause des nombreuses difficultés rencontrées en chemin, son voyage va se limiter à la région centrale du Mexique. Il n'est donc pas étonnant de le voir réduire l'immense variété des paysages mexicains à leur plus simple expression : « Cette végétation du Mexique [autour d'Orizaba] est mille fois plus belle que celle des Antilles, mais elle est peu générale, parce que le pays est extraordinairement sec », écrit-il le 16 mars 1855 (en pleine saison sèche !). Il ne faut donc pas espérer trouver dans ce recueil les remarques pertinentes et le vaste tableau économique et social développé par Alexandre de Humboldt dans son Essai politique sur le royaume de Nouvelle-Espagne (1808). En revanche, on trouvera une foule d'anecdotes et de descriptions qui sont autant d'instruments pour mieux appréhender la vie quotidienne et les coutumes d'un Mexique qui vient à peine d'acquérir son indépendance et vit dans une époque troublée. Ainsi, plusieurs événements fondamentaux pour l'histoire du pays transparaissent à peine dans les lettres du jeune Henri de Saussure, qui préfère se plaindre des retards et des déconvenues occasionnés par des bouleversements dont il ne semble pas toujours saisir toute la portée, même s'il montre par moment une grande lucidité qu'il semble avoir réservée aux lecteurs du Journal de Genève, à qui il donne la primeur de ses informations politiques (p. 473). En revanche, il décrit avec beaucoup de saveur et de verve les événements auxquels il assiste personnellement, comme le bombardement de Veracruz (février 1856). Les lettres de Saussure s'inscrivent donc dans une tradition qui, dès cette époque, met l'accent sur l'exotisme du Mexique et des Mexicains, au détriment d'une approche plus scientifique. Pourtant, le lecteur actuel est saisi d'un certain malaise devant les propos tenus par ce jeune homme bien né qui, malgré ses prétentions, ne possède pas encore la grandeur de vue et l'esprit d'analyse de son illustre modèle, Alexandre de Humboldt. Trop imbu de lui-même et de sa valeur, convaincu de la supériorité de sa culture sur celle des Mexicains (des papistes il néglige souvent l'essentiel pour ne retenir que l'anecdotique. Il passe son temps à se plaindre des gens (tous des voleurs et des paresseux), du climat (qui le rend malade), des objets (qui sont mal faits), des animaux (qui sont dangereux). Ses analyses économiques restent souvent rudimentaires et si ses remarques sur les biens du clergé ne manquent pas de profondeur, il faut plutôt y lire la critique acerbe d'un protestant qui s'emporte contre la de l'Église catholique. De fait, ses jugements de valeur sont souvent sans appel et se situent à la limite de l'injure ou de la calomnie. Il parle de l'« apathie des Mexicains » (p. 173), de la « vanité mexicaine » (p. 260) et de la « turpitude mexicaine» (p. 477). Les Indiens sont « vicieux » (p. 486), « ils ne veulent pas travailler » (p. 486). Les moines sont tous prévaricateurs et concupiscents (p. 148). Chaque Mexicain est « brigand en » (p. 143). Dans le meilleur des cas, on les reconnaît « doux, inoffensifs et bons enfants », mais il ne faut rien leur demander, car ils sont trop paresseux pour entreprendre quoi que ce soit (pp. 147, 171). Quant aux créoles, ils « n'inventent rien ; ce sont de sottes bêtes et voilà tout » (p. 172). Il faut attendre les ultimes pages de ce long réquisitoire pour que le voyageur se laisse aller à dire son attachement pour une terre et des hommes qu'il a appris à aimer malgré tous leurs défauts. Mais ce lyrisme final semble trop poli, trop convenu, pour être honnête : « Adieu, beau Mexique, adieu, vous, beaux déserts, sans routes et sans gênes, où l'Indien libre comme l'air adore à deux genoux le soleil à son lever [...] » (p. 490). A la décharge d'Henri de Saussure, il faut souligner que ces lettres n'étaient pas destinées à la publication et qu'il s'y livre sans retenue. En dépit de leurs excès et, parfois, leur suffisance (quand il se mêle par exemple de critiquer le travail réalisé par Humboldt), elles sont de lecture agréable et on se laisse prendre au charme d'un style enlevé et d'un récit riche en péripéties. Il reste que les véhiculés dans l'œuvre de Saussure continuent à encombrer l'imaginaire collectif des Européens. Le Mexique contemporain, malgré tous ses efforts, souffre encore d'une image que ce livre, pris au pied de la lettre, ne pourra qu'entretenir, même si Joaquin Galarza, dans sa préface, replace fort justement les lettres d'Henri de Saussure dans leur contexte historique et culturel." (Alain Musset, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1994)
Mission Archéologique et Ethnologique Francaise au Mexique, Mexico , Etudes Mésoaméricaines Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1977 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage imprimé éditeur gris, sous jaquette imprimée éditeur noir, orange et blanc, illustrée d'une statuette en noir et blanc In-4 1 vol. - 911 pages
171 planches hors-texte de figures, 35 planches hors-texte de photographies, quelques figures dans le texte, 1 grande carte dépliante du site et 1 tableau dépliant des différentes formes de poteries (Toutes les illustrations sont en noir et blanc, exemplaire complet de toutes les planches y compris les 2 planches volantes) 1ere édition, 1977 Contents, Chapitres : Avant-propos, préface et introduction méthodologique - Le site et les fouilles - Le matériel céramique de San Antonio Nogalar - Industrie lithique de San Antonio Nogalar, objets fabriqués en os, en corne, en coquille ou en métal, restes de faune - Autres sites archéologiques de la région de San Antonio Nogalar - Discussion du site de San Antonio Nogalar et des sites voisins - Essai de liaison avec les données de l'ethnohistoire - Bibliographie, index, tables, planches volantes - Guy Stresser-Péan, né le 17 août 1913 à Paris et mort le 8 novembre 2009, est un mésoaméricaniste français, et un des principaux spécialistes de la culture huaxtèque de Puebla et San Luis Potosí. Cet anthropologue spécialiste des populations indiennes huastecos (Mexique) sest consacré de 1962 à 1977 à la direction de la Mission archéologique française au Mexique dont il a été le fondateur. - Guy Stresser Péan est, par sa mère, le petit-fils du chirurgien Jules Emile Péan (1830- 1898). Dans sa famille parisienne, il est éduqué par un précepteur jusquen 1923, puis, après le baccalauréat, il sinscrit en 1926 à lEcole libre des sciences politiques. En 1934- 1936 il suit des cours danthropologie, dont ceux de Marcel Mauss. Puis pendant deux ans, jusquen 1938, il est envoyé par Paul Rivet comme boursier au Mexique, y succédant à Robert Ricard et à Jacques Soustelle. Il débute là, épaulé par son frère Jacques, sa carrière dethnologue dans la région de Valles (Hasteca potosina). Avec la seconde guerre mondiale, après avoir été mobilisé, il reprend des études qui lorientent vers lanthropologie religieuse, à la 5e section de lEcole pratique des hautes études. En 1947 il est recruté comme attaché de recherche au CNRS. Grâce à une bourse de deux ans (1950-52) de la fondation Rockefeler, il retourne sur le continent américain, dabord en prenant des contacts avec les institutions des Etats-Unis, puis pour simmerger à nouveau au Mexique chez les Huastecos. Cest grâce à lappui de sa mère, qui laccompagne alors au Mexique, quil y prolonge ses recherches jusquen 1955. Élu professeur danthropologie religieuse à lEcole pratique des Hautes Etudes en 1954, il partage alors son temps entre Paris où il enseigne et le Mexique, toujours pour étudier les Huastecos, mais en multipliant les voyages et les contacts. En 1962 il fonde la Mission archéologique française au Mexique, ce qui limmerge dans le monde des chantiers de fouille, principalement encore en Huasteca. Il est en France, mais aussi au Mexique, un expert reconnu en archéologie comme en ethnologie. Il épouse en 1964 Claude Gantes (1929- ), qui de 1958 à 1963 avait dirigé le centre de Oaxaca de lAlliance Française, puis celui de Mérida. Celle-ci commence alors des recherches dethnologue, tout en participant aux tâches de la Mission archéologique. En 1977, remplacé à la tête de la Mission par Pierre Usselmann, Guy Stresser Péan prend sa retraite, continuant à résider à Mexico jusquà sa mort (2009) et travaillant à lédition de ses travaux antérieurs. (source : Wikipedia) - Le site archéologique de San Antonio Nogalar, datant du Ve siècle de notre ère, est situé à l'extrémité méridionale de la Sierra de Tamaulipas, en limite des plaines du Nord de la Huasteca (Côte Nord-Est du mexique) bel exemplaire, la jaquette est tres legerement jaunie avec d'infimes traces de pliures sur le haut du plat inférieur et aux coiffes sans gravité, l'intérieur est sinon frais et propre, bien complet des 206 planches (171 de figures, 35 de photographies), de la grande carte dépliante du site et du tableau comparatif dépliant des poteries, le volume pèse plus de 3 kilos, il peut y avoir des frais de port additionnels selon les destinations - near fine copy, jacket very lightly yellowing, with minor wear on the top of the bottom part of the dust-jacket which remains complete and nice, inside is fine, no markings, complete of the 206 plates (171 of figures, 35 of photographies, all in black and white), and of the 2 flying folded plates (Map of the site and poteries comparison), a nice volume
Bruxelles, publiés par Ch. Sattanino, sans date [1828]. Un volume relié (21 x 27,5 cm) non paginé. Une planche en frontispice, une page de titre, 48 planches lithographiées avec en regard une page de texte explicative de la planche. Seuls le frontispice et les deux premières planches sont colorés à la main, toutes les autres planches sont en noir et blanc. Reliure demi chagrin rouge très usée et abîmée, ouvrage en partie dérelié, une déchirure sans manque à la planche 21, un manque de papier angulaire au texte explicatif de la planche 23. Quelques planches avec des rousseurs. Ouvrage à relier. Ces lithographies exceptionnelles sont une source importante sur la vie et les murs mexicaines au cours des premières décennies du XIXe siècle. Une édition anglaise paraîtra en 1830 mais elle omet les seize planches de costumes religieux. Les plus populaires des albums illustrés d'Amérique latine étaient ceux contenant des vues de paysages. Costumes civils, militaires et religieux du Mexique est l'un des albums les plus intéressants et les plus vivants : malgré son titre, il est bien plus qu'un livre de costumes pittoresques de métiers, de professions et de régions (bien qu'il contienne cela, aussi), car il comprend des personnages historiques, chacun soigneusement commenté et choisi en fonction d'un engagement envers les idéaux mexicains d'indépendance et de réforme. La première planche représente Montezuma, et Hidalgo, Morelos et Fray Gregorio sont tous inclus. (Dawn Ades , Guy Brett, Stanton Loomis Catlin & Rosemary O'Neill, Art in Latin America: The Modern Era, 1820-1980, Yale University Press, 1989, pp. 73-74). Colas 1872. Hiler, Bibliographie du costume, p. 545. Lipperheide 1622. Mathes, Mexico on Stone, pp. 8-14 : " Est immédiatement devenu la base de nombreuses autres illustrations du Mexique, ainsi que la principale source d'informations sur la région depuis Humboldt." Museo Nacional de Arte, Nación de imágenes: La Litografía mexicana del Siglo XIX, pp. 56-69, 163-170, 340-341.
Claudio Linati, né le 1er février 1790 et mort le 11 décembre 1832 est un peintre et lithographe italien qui étudie sous la direction de Jacques-Louis David à Paris et qui établit la première presse lithographique au Mexique. Il cofonde et édite El Iris, un périodique qui publie les premières caricatures politiques au Mexique, et il est contraint de quitter le pays pour son activisme politique. Linati est également engagé dans des causes révolutionnaires en Italie et en Espagne. Il est connu pour son livre illustrant les costumes de différents types de personnes au Mexique, son Civil, Military and Religious Costumes of Mexico (en français : « Costumes civils, militaires et religieux du Mexique » ; en espagnol : Trajes civiles, religiosos y militares de México). Il s'agit du premier inventaire des types de personnes mexicaines fait par un étranger. Le livre dépeint la grande variété de la société mexicaine de l'époque. Le livre a été traduit en espagnol et publié au Mexique en 1956, avec une préface de Manuel Toussaint.La première planche du livre représente Moctezuma II, un symbole du Mexique qui existait avant l'arrivée des Européens. Linati représente Moctezuma comme un dirigeant fort et digne tenant son sceptre comme symbole du pouvoir. Linati conteste le point de vue selon lequel les Aztèques étaient barbares, affirmant que le progrès humain et la civilisation sont universels. Il compare la cruauté des prêtres aztèques à la cruauté de l'Inquisition catholique romaine, deux exemples du mal de la superstition.Le livre montre la richesse et la dignité des propriétaires fonciers. Linati fait l'éloge du rôle joué par les Créoles dans la révolution, mais aussi de nombreux volontaires italiens comme le comte Giuseppe Stavoli et le général Vicente Filisola, qui ont contribué à la lutte pour la liberté, et qui sont représentés dans plusieurs illustrations. Il montre différents types de soldats et fait l'éloge des combattants du mouvement insurgé qui avait récemment conquis l'indépendance du Mexique. Il dépeint également les héros libéraux José María Morelos et Guadalupe Victoria. Le livre comprend un portrait du général Vicente Filisola. En 1836, ce général sera le commandant en second du général Antonio López de Santa Anna lors de son expédition au Texas.Les images fournissent un témoignage précieux de la vie au Mexique dans les années 1820. Cependant, ils ne sont pas toujours fiables. Les couleurs, ajoutées ultérieurement, peuvent varier d'un exemplaire du livre à l'autre. Ainsi, l'image du chef Apache dans une version montre une coiffe vert pâle et un collier bleu pâle, tandis qu'une autre version présente une coiffe vert intense et un collier bleu intense. L'écu n'est pas décoré de plumes, ce qui aurait normalement été le cas, dans les deux versions. Dans une version, la couleur de l'écu donne l'impression qu'il est tissé comme un panier plutôt que fait de la peau d'un animal.Rappelons que seul le frontispice et deux planches sont colorés à la main dans notre exemplaire.