P., Perrin, 1938, fort in-8, br., non rogné, XXI-430 pp., 15 gravures h.-t. dont un portrait-frontispice. (GC8A)
Reference : 1348798
Les Feuillants - Le Temple - La Conciergerie d'après des relations de témoins oculaires et des documents inédits. Dos légèrement bruni.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
9 rue de la Pompe
75116 Paris
France
33 01 40 50 15 40
TELEPHONER avant de venir à la librairie car une grande partie de notre stock est en réserve, il faut 48 heures avant qu'il soit à la librairie. Les ouvrages sont expédiés après réception du règlement (chèque,carte Visa,virement) SAUF PAYPAL. Frais de port variables selon poids à ajouter au prix du livre. Envoi en colissimo (Livres et brochures pour l'étranger pour les livres de moins de 70 €) sauf indication contraire du client.
Librairie académique Perrin et Cie Relié 1930 In-12 (15 x 21 cm), reliure demi-peau, dos à 5 nerfs, pièce de titre, couverture conservée, XXI-430 pages ; papier bruni, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
PERRIN ET CIE. 1928. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 430 PAGES - Frontispice - Signet - Auteur, titre et filets dorés sur piece de titre - Plats et contre-plats marbrés.. . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
Perrin et Cie 1897 1 vol. relié grand in-8, cartonnage demi-percaline bleue à coins, couverture conservée, 430 pp., portrait-frontispice. Edition originale. Cartonnage défraîchi et légèrement fragilisé. Sinon exemplaire solide, intérieur propre.
1930 librairie académique Perrin 1930 état d'usage 430 pages in 8 broché.
Perrin, 1908, in-8°, xxi-430 pp, un portrait en frontispice, 15 plans et gravures hors texte, reliure demi-chagrin chocolat, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Napoléon déclara : "La mort de la Reine fut un crime pire que le régicide". Peu après l'exécution de Louis XVI, Robespierre évoqua le sort de la reine devant la Convention. Conduite à la conciergerie, elle fut longuement interrogée avant de comparaître, le 3 octobre 1793, devant le Tribunal révolutionnaire présidé par le sinistre Fouquier-Tinville. L'accusateur public s'y conduisit avec une perfidie à la hauteur de son fanatisme, n'hésitant pas, avec son complice Hébert, à accuser la reine d'actes pédophiles. Egalement accusée d'entente avec les puissances étrangères, elle fut condamnée à mort le 16 octobre 1793, vers 4 heures du matin, et exécutée le même jour à midi. Menée au lieu de son supplice mains entravées sur une charrette, elle subit avec dignité les sarcasmes et les insultes lancés par la foule massée sur son passage. C'est avec courage qu'elle monta à l'échafaud. Ce sont ces terribles journées de désespoir que cet ouvrage relate avec minutie. — "L'ouvrage s'ouvre par un court avant-propos, où l'auteur indique le plan qu'il a suivi, l'utilité qu'il y avait à réunir des documents dont plusieurs sont devenus introuvables, et qui émanent de témoins oculaires ; il en fait ressortir l'intérêt et l'importance. Le premier témoignage est relatif au séjour de la famille royale aux Feuillants, après la funeste journée du 10 août 1792. Il émane d'un nommé Dufour, et a paru en 1814. L'auteur a pu observer de près ce qui se passa pendant ces quatre journées. – La famille royale est dans la prison du Temple : M. Lenôtre décrit avec précision la topographie de l'enclos du Temple et en donne le plan. Vient ensuite la Relation de Daujon, l'un des commissaires de la Commune. C'est un document fort curieux, dont nous avons pour la première fois le texte intégral. Il y a là des détails ignobles. M. Lenôtre ajoute à cette relation un passage des Mémoires de Weber et un extrait des minutes des procès-verbaux de la section des Quinze-Vingts. Nous avons ensuite des extraits des relations de Turgy, de Goret, de Lepitre, de Moëlle... – Puis M. Lenôtre nous introduit à la Conciergerie, dont il donne le plan, et publie la relation de Rosalie Lamorlière, servante dans cette prison ; un passage des Souvenirs de Mgr de Salamon, internonce du pape ; l'enquête de Mme Simon-Vouet, faite, en 1836, sur la personne et sur le rôle de Rosalie Lamorlière; la relation de la femme Bault, veuve du concierge de la Conciergerie. Il expose ensuite ce qui est relatif à la communion de la Reine à la Conciergerie. Il reproduit le récit du comte de Robiano, d'après les souvenirs de Mlle Fouché et la déclaration de l'abbé Magnin, curé de Saint-Germain l'Auxerrois. L'ouvrage se termine par quelques documents sur le procès et sur l'exécution de la Reine ; par la reproduction du texte de son testament, avec une notice sur les vicissitudes par lesquelles passa ce précieux document avant d'être remis à Madame la duchesse d'Angouléme et déposé aux archives du royaume ; enfin par les pièces relatives à l'exhumation des restes des royales victimes. L'ouvrage se recommande non seulement par ce précieux ensemble de documents, mais par une illustration fort soignée." (Revue des Questions historiques, 1897)