P., Plon-Nourrit et Cie, 1923, in-8, br., non rogné, XXIV-388 pp. (GL20C)
Reference : 1346846
Giovanni Giolitti (1842-1928) homme politique italien, président du Conseil à cinq reprises entre 1892 et 1921. Avec une introduction du sénateur Olindo Malagodi. Traduction de Madame Jean Carrère. Marque d'appartenance manuscrite. Ex-libris Fr-Ch. Montet.
Librairie HURET
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MÉMOIRES DE LA VIE DU COMTE DE GRAMMONT ; contenant particulièrement l'histoire amoureuse de la cour d'Angleterre, sous le règne de Charles II. A Cologne [i.e. Rotterdam], chez Pierre Marteau [i.e. Michel Boehm et Caspar Fritsch], 1713 1 volume in-12 (16,6 x 9,5 cm) de IV-426-(2) pages. Reliure plein maroquin rouge de la deuxième moitié du XIXe siècle (vers 1880) signée Chambolle-Duru. Triple-filet doré en encadrement des plats, double-filet doré sur les coupes, dos à nerfs richement orné aux petites fers, jeu de roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées. Exemplaire soigneusement lavé et réencollé au moment de la reliure. Exemplaire très frais à l'état proche du neuf. ÉDITION ORIGINALE.
Une particularité curieuse distingue l'édition originale de Cologne, 1713. L'éditeur a pris soin d'indiquer en italique tous les mots sur lesquels il pensait que devait s'arrêter l'attention dos lecteurs. On aurait peine à croire, sans en juger par soi-même, à quelle quantité de mots s'est appliqué ce procédé." [et tous les noms des personnes sont en majuscules]. (Gay) Jules Le Petit et Tchémerzine dénombrent 3 tirages sous la même adresse et à la date de 1713. La priorité de l'un sur l'autre n'est absolument pas démontrée, les différences étant très minimes (2 ont une justification quasi identique avec quelques changements dans la typographie et les ornements utilisés). Antoine Hamilton ou Anthony Hamilton, né en 1646, mort le 21 avril 1719 à St Germain-en-Laye, est un écrivain écossais d'expression française. Descendant d'une famille de vieille noblesse catholique écossaise, sa date de naissance n'est pas absolument sûre (1645 ou 1646). Il est le troisième d'une famille de six garçons et trois filles ; en 1651, les Hamilton s'exilent en France pour échapper à la dictature de Cromwell après l'exécution de Charles Ier ; Anthony y fait ses études, s'imprégnant de la culture et de la littérature françaises de l'époque Louis XIII, et rejoint l'Angleterre en 1661 sous le règne de Charles II, où il fréquente la meilleure société ; en 1663, il rencontre le comte de Grammont, esprit brillant et libertin qui épouse sa sœur Elizabeth en 1663 et l'emmène en France. En 1668, il entame une carrière militaire dans le cadre d'une « gendarmerie » anglaise de l'armée royale française ; il rejoint son pays en 1678. À l'avènement de Jacques II (1685), Hamilton s'engage dans la vie politique irlandaise : il est nommé gouverneur de Limerick et semble avoir reçu du roi un régiment d'infanterie. Lorsque Guillaume d'Orange monte sur le trône, il combat pour la restauration à partir de l'Irlande, tandis que Jacques II est accueilli en France au château de Saint-Germain, sous la protection de Louis XIV. Anthony Hamilton rejoint cette cour exilée vers 1695. Il logera dans la ville de Versailles jusqu'à sa mort, en 1719. Il y mène une vie mondaine, fréquente le maréchal de Berwick, fils naturel de Jacques II, et se distrait de l'atmosphère pesamment dévote de la cour auprès des quatre sœurs Bulkeley (le conte du Bélier est dédié à Henriette) ; il écrit des vers de circonstance et des chansons galantes qui le font admettre comme un bon poète dans les petites cours littéraires de l'époque, notamment la cour de Sceaux ; il fréquente chez sa sœur à Versailles, laquelle est appréciée du roi au point d'en avoir reçu une maison dans le parc du château ; il écrit les Mémoires du comte de Gramont inspirés de la vie de son beau-frère (publication en 1713), et invente des contes orientaux parodiques qui circulent en manuscrit mais ne seront publiés qu'en 1730. On prétend qu'Hamilton, si gai dans ses écrits, ne l'était pas du tout en société, et ne s'y faisait remarquer que par son humeur chagrine et caustique. Qui le croirait en lisant les Mémoires de Grammont ? Il est probable que le fond de l'ouvrage lui a été fourni par celui qui en est le héros, mais qu'il y a ajouté beaucoup d'ornements de son invention. Chamfort raconte que ce fut le comte de Gramont lui-même qui vendait quinze cents francs le manuscrit de ces mémoires, où il est si clairement traité de fripon. Fontenelle, censeur de l'ouvrage, refusait de l'approuver par égard pour le comte de Gramont. Celui-ci s'en plaignit au chancelier, à qui Fontenelle dit les raisons de son refus. Le comte, ne voulant pas perdre les quinze cents francs, força Fontenelle à approuver le livre d'Hamillon. « De tous les livres frivoles, dit La Harpe, c'est le plus agréable et le plus ingénieux ; c'est l'ouvrage d'un esprit léger et fin, accoutumé dans la corruption des cours à ne connaître d'autre vice que le ridicule, à couvrir les plus mauvaises mœurs d'un vernis d'élégance, à rapporter tout au plaisir et à la gaieté. II y a quelque chose du ton de Voiture, mais infiniment perfectionné. L'art de raconter les petites choses, de manière à les faire valoir beaucoup, y est dans sa perfection. » Voltaire porte à peu près le même jugement. On dit que ce fut le comte de Grammont lui-même qui vendit le manuscrit de ces Mémoires 1500 fr., et qui força Fontenelle, alors censeur, à donner son approbation à l'ouvrage. (Cf. notice du Bulletin Morgand et Fatout, n°4.864). Quelques catalogues donnent Michel Boehm et Caspar Fritsch de Rotterdam comme éditeurs de l'ouvrage. Provenance : aucune (aucun ex libris - aucune marque d'appartenance). SUPERBE EXEMPLAIRE DE L’ÉDITION ORIGINALE DE CET OUVRAGE CLASSIQUE, PARFAITEMENT ÉTABLI PAR CHAMBOLLE-DURU.
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Suyvant la copie imprimée à Paris, , 1695. 6 parties en 1 vol. in-12 de 168, 164, 192 pp., cartonnage d'attente, titre manuscrit sur le dos, entièrement non rogné (reliure de l'époque).
Première édition sous le titre légèrement modifié Les Avantures ou Mémoires de la vie de Henriette Sylvie de Molière tandis que l'édition originale publiée chez Claude Barbin en 1671 a paru sous le titre Mémoires de la vie de Henriette-Sylvie de Molière.Curieux roman de Mme de Villedieu également attribué à Perdou de Subligny ou à d’Alègre, qui connut plusieurs éditions au XVIIe siècle : l'action se déroule à la fin des années 1670, des personnages réels y figurent (Des Barreaux, Hugues de Lionne etc.) et l'actualité y est présente, notamment la représentation des Plaisirs de l'Isle enchantée et de La Princesse d'Elide.« Autobiographie fictive d'une héroïne hors du commun : de naissance mystérieuse, elle est jetée dans des tribulations qui vont de coups du sort en coups de théâtre, menant le lecteur d'étonnement en surprise. Ses aventures sont contées avec une liberté de ton qui n'a d'égale que l'aisance avec laquelle Henriette-Sylvie les traverse. Roman de femme sur une femme, il n'a d'autre prétention que de susciter le rire et l'émotion, ni d'autre dessein que de témoigner d'une liberté de moeurs que son sexe avait connue avec les grandes dames de la Fronde, et était en train de perdre sous l'absolutisme naissant de Louis XIV.Marie-Catherine Desjardins (1640-1683), sous le nom de plume de Mme de Villedieu, s'engagea précocement dans la carrière littéraire et connut très tôt le succès. Auteur de poésies, de tragédies et surtout de romans, elle invente, avec la nouvelle historique, le "nouveau roman" de l'âge classique. Premier "roman-mémoires" de la littérature française, les Mémoires de la vie de Henriette-Sylvie de Molière révèlent de façon exceptionnellement moderne l'originalité et l'audace de leur auteur » (René Démoris).Marque à la sphère au titre : une première contrefaçon elzévirienne publiée en 1672-1674 portant sur les titres la marque d'Abraham Wolfgang d'Amsterdam avec sa devise "Quarendo" se joint parfois à la collection des Elsevier (Willems, n°1865).Petites déchirures passim sans atteinte au texte, pâle mouillure cornière sur quelques feuillets, étiquette vierge contrecollée sur le dos. Exemplaire en cartonnage d'attente.Barbier, n°11448 ; Lever, Fiction narrative en prose au XVIIe siècle p. 264 (édition originale).
1900 Paris, Flammarion, Fasquelle, sans date (vers 1900), 9 volumes in 12 brochés ; non coupés ; 9 frontispices ; infimes défauts à deux couvertures.
Bon exemplaire de ces "Mémoires de la Vie littéraire", de 1851 à 1895. Postface de M. Lucien Descaves et suivi d'un INDEX GENERAL des noms cités dans les 9 tomes. Exemplaire du Service de Presse. ...................... Photos sur demande ..........................
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Chez Marc-Michel Bousquet et Compagnie 8,5 x 14,5 Lausanne - Genève 1747 Un volume in-12, reliure plein veau de l'époque, dos lisse orné de motifs floraux dorés, pièce de titre de maroquin rouge, titre doré, tranche rouge, filet doré sur les coupes, [3 ff.]-141]-[3]-319 [3) pp. Contient : Discours prononcé par M. Racine à l'Académie française, à la réception de M. l'Abbé Colbert le 30 octobre 1678 ; Plan du premier acte d'Iphigénie en Tauride ; Extrait du traité de Lucien intitulé Comment il faut écrire l'Histoire ; Fragments historiques ; Reflexions pieuses sur quelques passages de l'Ecriture sainte ; Hymnes du Bréviaire romain ; Ouvrages attribués à Jean Racine : Discours prononcé à la tête du clergé par M. l'Abbé Colbert, Relation de ce qui s'est passé au siège de Namur ; Mémoires contenant quelques particularités sur la vie et les ouvrages de Jean Racine. Louis Racine (1692-1763) est le dernier fils de Jean Racine. La partie des Mémoires", la plus importante, reste une source intéressante sur la vie de Jean Racine et sur son environnement familial et intellectuel. Premier volume seul, coiffe supérieure fragile, sinon bon exemplaire.(VeiB85)
Paris Carteret 1910 Deux volumes in-8 (205 x 135 mm), 3 ff. n. ch., XXV pp., 291 pp., 1 p. n. ch.; 2 pp. n. ch., 286 pp., 1 f. n. ch. Demi-maroquin fauve à coins, filet doré d'encadrement, dos lisse orné, encadrements en noir et guirlande de fleurons dorés, décor de semis de fleurettes, titre et tomaison dorés dans un médaillon central, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui (G. Cours).
«Belle publication côtée» (Carteret). Femme de chambre de Marie-Antoinette, Henriette Campan (1752-1822) est restée célèbre grâce à ses Mémoires, témoignage historique sur la vie de la Cour à l’époque de Louis XVI. Rapidement devenue l’amie de la souveraine, elle partagea son intimité et les petits secrets de la Cour avec elle. Publiés après sa mort, ses Mémoires demeurent une source inépuisable d’anecdotes et de vérités sur la Marie-Antoinette et la vie quotidienne sous l’Ancien régime. Cette édition est joliment illustrée de 63 compositions dont 21 hors-texte de Adolphe Lalauze gravées au burin et à l’eau-forte par Léon Boisson. Maîtrisant parfaitement la technique de l’eau-forte, Adolphe Lalauze (Rive-de-Gier, 1838-Milly-la-Forêt, 1906) exécuta de nombreuses gravures pour des éditeurs bibliophiliques. Il illustra notamment les Contes de Perrault et Le Diable amoureux de Cazotte pour les éditions Jouaust. L’ouvrage fut tiré à 300 exemplaires, celui-ci est un des 200 sur vélin du Marais. Ex-libris moderne Maurice Guillaume (1886-1961) gravé par Charles Favet. Officier puis directeur du quotidien conservateur Le Petit journal, il devint le plus jeune commandeur de la légion d’honneur en 1927. Bel exemplaire dans une très élégante reliure. Fléty, Dictionnaire des relieurs français…, p. 49. Carteret, Le Trésor du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945, IV, p. 86. Osterwalder, I, p. 579.