P., Marchot, 1947, in-8, br., 268 pp., frontispice de DIGNIMONT, dessins et très nombreuses photos in-t. (Z31)
Reference : 1346220
Édition originale.Préface de Francis Carco. Un des 150 pur fil. Souvenirs sur Paris et ses célébrités : Les Grands boulevards ; Pierre Wolff ; Les Champs-Elysées ; Montmartre ; Les Chansonniers ; Mistinguett ; Maxim's ; etc.
Librairie HURET
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Au bureau du journal. 1951. In-Plano. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 3 à 10 pages augmentées de quelques gravures en noir et blanc dans texte.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire: Le chancelier Adenauer à conféré hier à Paris avec M. Dean Acheson, La Grande-bretagne accepte une enquête du B.I.T., la princesse Margaret à la découverte de Paris... Classification Dewey : 70.1-Journaux
Paris, Editions Marchot, 1947. In-8 broché rose, 268 p. Préface de Francis Carco. Frontispice de Dignimont. Illustrations in-t. Planches h.-t. Très bon état.Edition originale.
Paris : L'Écho de Paris, 1934. In-folio, 10 pages.
Bon état, petits accrocs sans manque
New York 23 octobre 1945, 17,1x25,4 cm, 2 pages sur un feuillet et une enveloppe.
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Marcel Jean, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet. Enveloppe "air mail" jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre est évoquée et très brièvement citée dans l'autobiographie de Marcel Jean,Au galop dans le vent. Importante et longue lettre envoyée depuis New York alors que Breton, en exil depuis 1943 car considéré comme "anarchiste dangereux" par le gouvernement pétainiste, a été contraint - à l'instar de nombreux intellectuels - de quitter la France pour pouvoir continuer à travailler. Il fait part à son ami de "l'accablement" dans lequel le met la ville et l'on sent encore son empressement à rejoindre sa patrie. Peintre, dessinateur et décorateur, Marcel Jean rejoignit le groupe surréaliste en 1933 et devint l'un des premiers chroniqueurs du mouvement. On sent toute son émotion à la réception de cette lettre dont il parle longuement dans son autobiographie : "Octobre 1945, j'écris à André Breton à New York. En réponse, deux pages serrées de fine calligraphie. Ma lettre, dont le ton a dû le séduire, lui a fait "vraiment plaisir". Il me retrouve "sain, sauf et nullement dénué de cette façon de voir lucide, souriante, très humaine" qu'il m'a toujours connue ("Je viens de penser, dit-il, à ta rude poignée de main..."). Je lui ai signalé l'étude sur Lautréamont dont je rapporte les éléments, il m'engage à en donner des extraits, à un numéro surréaliste en préparation de la revueVrille, "cela sans préjudice de dessin de toi queVrilledevrait reproduire", et, pour la même revue, de soumettre "un certain nombre d'ouvrages récents à un commentaire analytique et critique approfondi". Suivent des conseils et des encouragements en vue d'un travail de critique littéraire qu'il souhaiterait me voir entreprendre. Puis quelques nouvelles de l'Amérique et de nos amis : Max Ernst, Tanguy, Péret, qui s'ennuie à Mexico, Matta, qui "peint de grands panneaux dans un nouveau genre (figuratif sadique) très remarqués.". Et la signature fougueuse. Les lettres de Breton, leur contraste entre le texte, à l'écriture extrêmement régulière, et le paraphe, bousculé, et dans les deux graphismes quelque chose de surveillé m'ont toujours donné l'impression qu'en m'écrivant il me faisait la faveur d'un autographe. Son message esquissait pour moi un programme de chroniqueur en vue de son retour à Paris au printemps, mais j'avais en tête autre chose que de commenter les commentaires des critiques dont il me signalait l'intérêt - Maurice Blanchot ou Léon-Pierre Quint. Mes projets concernaient l'étude de Lautréamont et puis - ou en même temps : peindre, et dessiner." - Photos sur www.Edition-originale.com -