P., Hachette, 1966, in-12, percaline bleue éd., carte sur les gardes, 626 pp., 5 cartes, 18 plans dont plusieurs dépl., bibliographie, index. (SS48A)
Reference : 1341326
Collection Les Guides bleus.
Librairie HURET
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Lausanne, L'Âge d'homme, 1994, in-8°, 175 pp, traduit du serbe, broché, couv. illustrée, bon état
Dobritsa Tchossitch, le Dostoïevski et le Tolstoï de notre temps (selon Geoges Haldas), aime à se définir comm le « biographe des destinées humaines en terre serbe au XXe siècle ». Son œuvre est la vive mémoire d'un peuple – le peuple serbe – que cinq décennies de communisme avaient privé de son histoire et de sa spiritualité. C'est donc sur la recommandation immense autorité intellectuelle et morale que Dobritsa Tchossitch fut élu, en juin 1992, président de la nouvelle Yougoslavie (Serbie et Monténégro). Il héritait d'un pays épuisé par le blocus, assailli de réfugiés et harcelé de l'extérieur par une campagne de calomnie jamais vue. C'est sous la menace permanente d'une agression internationale et dans un climat de profonds déchirements internes que cet homme paisible dut gouverner, tant bien que maI, l'Etat le plus haï au monde. Il n'en reste pas moins que, pendant l’année que dura sa présidence, la Yougoslavie fut dirigée par la plus éminente figure intellectuelle qu'on pût rencontrer à la tête d'un Etat. A la différence d'autres intellectuels-présidents, Tchossitch ne fut guère salué par ses collègues européens. Ni l'importance de son œuvre, ni son passé de grand dissident, ni la générosité de ses idées, ne suffirent à briser le boycott qu'on lui opposa. Privé de soutien extérieur, il fut destitué au bout d'une année par l'aile extrémiste du Parlement. Ce livre retrace l'épopée politique de Dobritsa Tchossitch. Depuis ses mises en garde précoces sur l'éclatement de la Yougoslavie titiste jusqu'à ses derniers discours, en temps de guerre, devant ses concitoyens ou devant le Parlenænt européen. On y trouve les réponses d'un esprit universel aux questions les plus douloureuses de la destinée yougoslave : le problème des sécessions, la question serbe hors de Serbie, le sort futur du Kosovo. On y découvre surtout le drame d'un homme imbu de justice et de raison à une époque qui ne reconnaît que le langage de la force et de la haine. — Dobritsa Tchossitch, né en 1921, participa à la lutte antifasciste de 1941 à 1945 puis occupa de hautes fonctions dans la Yougoslavie communiste. Devenu écrivain. il se distança de l'idéologie régnante et devint, dès 1968, le premier dissident du pays. Paru dans les années 70, “Le Temps de la Mort”, son roman épique sur la Première guerre mondiale, marqua le réveil de la conscience nationale serbe.
Hachette, 1956, in-8° carré, 128 pp, 62 pl. en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, une carte, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Albums des Guides Bleus)
"Située aux confins des pays slaves, baignée au sud-ouest par une Adriatique longtemps dominée par les trirèmes romaines puis par les vaisseaux des puissants doges de Venise, avec, au sud, cette Macédoine encore tout imprégnée d'Islamisme, la Yougoslavie, petite par sa surface, grande par son histoire, a su amalgamer, dans le creuset ardent de ses champs de bataille, blonds Slovènes aux yeux bleus, Serbes intelligents et rétifs, géants monténégrins aux fortes moustaches, pêcheurs dalmates à la faconde méditerranéenne, placides bergers macédoniens vêtus des peaux de leurs moutons et jouant du pipeau à deux branches comme le dieu Pan, et même ces Musulmans de Titograd qui, le soir, abandonnant la cotte bleue pour les culottes bouffantes et le boléro soutaché, se rendent à l'appel rituel du muezzin. Visiter plusieurs pays en un seul, tel est l'avantage du tourisme en Yougoslavie. Franchissez quelques kilomètres, et, d'une république à l'autre, moeurs et coutumes changent comme par enchantement. Loin de nous cette Yougoslavie ? Non pas : elle est à deux jours de voiture de Paris, à un jour de Nice, à vingt heures de chemin de fer, à quelques heures d'avion..."
Albin Michel, 1971, in-8°, 255 pp, 22 photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'assassinat du roi de Yougoslavie en 1934, réalisé par les oustachis de Pavelitch, entraîna un renversement des alliances lourd de conséquences...
Albin Michel, 1971, in-8°, 255 pp, 22 photos hors texte, couv. rempliée, prière d'insérer, qqs rares marques au feutre en marge sur 8 pp, envoi a.s. des deux auteurs
L'assassinat du roi de Yougoslavie en 1934, réalisé par les oustachis de Pavelitch, entraîna un renversement des alliances lourd de conséquences...
Editions Esprit, 1993, in-8°, 295 pp, biblio, broché, bon état
On a trop dit, en France et ailleurs, que le conflit qui déchire l'ex-Yougoslavie était une mêlée inextricable mettant aux prises des ethnies sauvages, se donnant ainsi un argument facile pour déguiser la lâcheté et la passivité. Ce livre, à l'initiative du comité Vukovar-Sarajevo, de la CFDT et de Ligue de l'enseignement, est né du refus de cette attitude et de la volonté de donner à tous les moyens de comprendre. Il permet à chacun de prendre conscience que se réalise sous nos yeux, à notre porte, une entreprise de purification ethnique qui n'a rien à envier à la barbarie nazie de la Soconde Guerre mondiale. (4e de couverture) — "Ce livre collectif se nomme simplement « Vukovar, Sarajevo... » avec des points de suspension qui suggèrent une suite. Il est publié, sous la direction de Véronique Nahoum-Grappe. A l'heure du bilan, il aidera à nous sauver du déshonneur. Une poignée d'intellectuels français, toujours les mêmes, parmi lesquels Pascal Bruckner, Guy Coq, Annie Lebrun, Laurence Hansen-Löve, collaborent aux côtés des écrivains serbes, croates et bosniaques (Ivo Banac, Bogdan Bogdanovic, Faïk Dizdarevic, etc.) à une réflexion en profondeur. Au terme de la lecture, une conclusion se dégage : il est en train de naître, à deux pas de nous, une nouvelle barbarie, celle du XXIe siècle, qui combine les ressources de la sauvagerie à l'état brut, si l'on peut dire, avec les procédés de la nouvelle, plus scientifiques, hérités du totalitarisme hitléro-stalinien..." (Jacques Julliard, Le Nouvel Observateur)