Cymbalum Pataphysicum, 1986, gr. in-8, agrafé, non paginé. (B2)
Reference : 1330580
Réédition en fac-similé de l'introuvable feuille diffusée par Brisset en 1900 pour annoncer La Science de Dieu ou la Création de l'homme. Un des 291 exemplaires de luxe numérotés sur papier batracien sous couverture rousse. Collection maramoutéenne, n° 3. Promptuaire, p. 104, n° 3.
Librairie HURET
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Resiac 1977 in12. 1977. Broché.
couverture défraîchie trace de plis. notes sur les gardes blanches. qql rousseurs sur les pages
Ligue catholique 1957 in8. 1957. Broché.
Bon Etat de conservation charnières frottés intérieur propre bonne tenue
Cymbalum Pataphysicum. " Collection Maramoutéenne ". 1986. Grand in-8° agrafé de 8 pages, accompagné d'un fac-simile du journal " La Grande Nouvelle ", 4 pages in-plano, texte sur six colonnes. 1/291 de luxe sur papier batracien (vert) et sous couverture orange. Très propre.
" La grande nouvelle que nous allons te faire connaître, lecteur, est l'explication des mystères au milieu desquels tu te meus comme un aveugle en plein midi. Ces mystères, ce sont tes origines. (-) Au commencement était la Parole et la Parole était Dieu. C'est elle qui éclaire tout homme venant au monde. (-) Eau ai ! Eau ai ! l'eau j'ai. Ohé ! Ohé ! loge ai, je suis logé. On était donc logé dans l'eau. Dans mon l'eau, je mans. Dans mon lot je mans, dans mon logement. Le premier lot était un lieu dans l'eau, chacun y avait son lot. Aux berges ! aux berges ! Auberge, à l'auberge ! L'auberge était donc sur la berge des eaux. Eau-ce ai en. Au séant, eau céans. Je suis dans l'eau séant, dans l'Océan. (-) Ce eau-ce, sauce. La première sauce était un bouillon, et on nomme toujours bouillon l'eau bouillonnante. En sauce y était, il était en société ".
Cymbalum Pataphysicum. " Collection Maramoutéenne ". 1986. Grand in-8° agrafé de 8 pages, accompagné d'un fac-simile du journal " La Grande Nouvelle ", 4 pages in-plano, texte sur six colonnes. 1/666 ordinaires sur papier angélique (blanc) et sous couverture orange. Très propre.
" La grande nouvelle que nous allons te faire connaître, lecteur, est l'explication des mystères au milieu desquels tu te meus comme un aveugle en plein midi. Ces mystères, ce sont tes origines. (-) Au commencement était la Parole et la Parole était Dieu. C'est elle qui éclaire tout homme venant au monde. (-) Eau ai ! Eau ai ! l'eau j'ai. Ohé ! Ohé ! loge ai, je suis logé. On était donc logé dans l'eau. Dans mon l'eau, je mans. Dans mon lot je mans, dans mon logement. Le premier lot était un lieu dans l'eau, chacun y avait son lot. Aux berges ! aux berges ! Auberge, à l'auberge ! L'auberge était donc sur la berge des eaux. Eau-ce ai en. Au séant, eau céans. Je suis dans l'eau séant, dans l'Océan. (-) Ce eau-ce, sauce. La première sauce était un bouillon, et on nomme toujours bouillon l'eau bouillonnante. En sauce y était, il était en société ".
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 14 mars 1833 (Planche n°256)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 17.6cmx Largeur: 22.8cm - Titre en bas au centre : « L’AFFICHEUR. » ; légende plus bas au centre : « (dans le fond, la Gazette et le Constitutionnel.) », « Le Constitutionnel. voilà la grande nouvelle qui vient de paraître, c’est l’extrait du Moniteur !! La Gazette. voilà le grand // dementi [démenti] donné au moniteur touchant l’affaire de S.A.R. Madame la Duchesse de Berry ! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°223. [123] », en ht à dte : « Pl. 256. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ Gran // EF » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe]
L’affiche que le roi s’apprête à coller mentionne le titre « LE DESHONNEUR // D’UNE COUSINE », dont les mots sont à l’envers ; les autres affiches portent des titres en lien avec l’affaire : la première fait la publicité de la pièce de théâtre « COELINA…. // ou // L’Enfant du Mystère », drame en trois actes par Guilbert-Pixerécourt, datant de 1800. La deuxième est une affiche pour : « IL MATRIMONIO // SEGRETTO », opéra en deux actes créé en 1792, basé sur Le mariage clandestin par George Colman le Vieux et David Garrick. La troisième : « BARNAVE // par // J. JANIN // 3 vol. » fait référence au roman historique datant de 1831, composé d’une suite d’épisodes sur l’agonie de l’Ancien Régime. La quatrième affiche est une réclame pour : « L’ORPHELIN // DE LA // CHINE » (pièce de théâtre écrite par Voltaire en 1755) et « LA MERE // COUPABLE » (drame en cinq actes de 1792 écrit par Beaumarchais et dont le thème parle d’adultère et d’enfant illégitime). La cinquième contient une illustration et mentionne « AU MANTEAU Respectueux // du Père Noé // [ ?]n Tailleur… ». La sixième fait la publicité pour la « CHRONIQUE // Scandaleuse // du // Palais-Royal // Sous la Régence // 10 Vol. in 8° ». Sur le mur, des graffitis : l’un représente une poire, l’autre le profil de d’Argout avec son grand nezDescription iconographique:Au coin d’une rue, Louis-Philippe, reconnaissable à son toupet et à ses favoris, est représenté en afficheur. De dos, il se penche pour faire tremper son balai dans le petit cours d’eau de la rue (« (il trempe son pinceau dans la boue) » d’après l’explication) afin de mouiller le dos de l’affiche qu’il s’apprête à coller au mur. Les affiches déjà présentes sur le mur ont toutes, ou presque, un rapport avec le mariage de la duchesse du Berry et ou avec l’enfant que celle-ci attend. Dans la partie dte de la composition, deux personnages sont occupés à vendre leurs journaux. L’un est Le « CONSTITUTIONEL [CONSTITUTIONNEL] », journal du centre gche, représenté sous les traits d’un homme opulent coiffé d’un chapeau dont la forme se rapproche de celle d’une poire. Il tient dans ses mains des exemplaires du journal titré « MARIAGE ». Ce numéro se fait le relais de la déclaration de la duchesse de Berry dans le journal Le Moniteur. Tandis qu’un autre journal, La « GAZETTE », organe des royalistes, est représenté sous les traits d’une vieille femme portant des sabots. Elle se charge de vendre des exemplaires du numéro apportant un démenti à cette nouvelle. Au fond à dte, l’épicier « philippiste » de la boutique, dont l’enseigne est « TAMERLAN Fils, [ ?] » : il « se frotte les mains et rit de son rire malin ». Il s’agit de l’incarnation des défenseurs de la monarchie de juillet, qui se réjouit de la nouvelle, puisque celle-ci discrédite désormais complètement les légitimistes et écarte une des forces contestataires de la monarchie de juillet. Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français.