Amsterdam, Par la Compagnie, 1779, deux parties reliées en un vol. pet. in-12, veau marbré, dos à nerfs (sans pièce de titre), tr. rouges (rel. ancienne), 142 et 187 pp. (GB21D)
Reference : 1330367
Nouvelle édition. Cernes d'humidité sur les gardes. Infime manque de cuir au bas du deuxième plat.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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France
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A Paris, au Palais, chez Nicolas Le Gras et Guillaume Cavelier, 1708 2 tomes reliés en 1 volume in-12 (17 x 10 cm) de (8)-230 et (12)-300 pages. Reliure plein maroquin à grain long, dos à faux-nerfs richement orné de fleurons à froid et dorés, filets dorés, roulettes dorées, encadrement des plats doré et à froid, fleurons à froid dans les angles, coupes décorées de roulettes et fers dorés, encadrement intérieur des plats de maroquin rehaussé d'une roulette dorée, doublures et gardes de papier marbré, tranches dorées (reliure non signé exécutée vers 1825 - dans le goût de Simier ou Thouvenin). Reliure parfaitement conservée. Infimes marques et traces à la reliure qui reste étincelante. Intérieur frais malgré un papier uniformément légèrement teinté, avec parfois quelques rousseurs. Nouvelle édition. Ouvrage publié pour la première fois en 1690.
Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy est née à Barneville-la-Bertran en 1651, et morte à Paris le 14 janvier 1705. Femme « d’esprit » et scandaleuse, elle est l’un des auteurs à l’origine du genre écrit du conte merveilleux auquel, à la différence d’auteurs comme Charles Perrault, qui ont tâché de polir la matière littéraire qu’ils élaboraient, elle a insufflé un esprit subversif en usant d’allégories et de satires. Son travail de création littéraire est souvent rapproché de celui de Jean de La Fontaine pour sa critique masquée de la cour et de la société française du XVIIe siècle. Contemporaine de Madame de La Fayette et de la marquise de Sévigné, liée d’amitié avec Saint-Évremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Henriette-Julie de Murat et Marie-Jeanne L’Héritier, Marie-Catherine d’Aulnoy publie, dès 1690, ses premiers récits : les Mémoires sur la cour d’Espagne, l’Histoire d’Hippolyte, comte de Douglas ou la Relation du voyage d’Espagne(1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour(1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L’Île de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Ce premier conte de fées littéraire, inséré dans son roman Histoire d’Hypolite, comte de Duglas a lancé la mode des contes de fées. Après le succès des Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault en 1697, elle fait paraître les quatre volumes des Contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité, jusqu’à surpasser Perrault selon certains. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d’œuvre de la littérature féerique, ses contes alliant romanesque et merveilleux L’Oiseau bleu, La Belle aux cheveux d’or, Gracieuse et Percinet, Le Prince lutin, La Biche au bois, La Chatte blanche, Le Rameau d’or, Finette Cendron, Le Nain jaune, La Grenouille bienfaisante, reflètent l’évolution d’un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l’influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, qui se manifeste notamment par le gout prononcé, qu’elle partage avec La Fontaine, pour les néologismes, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Son vécu se manifeste également dans son écriture lorsqu’elle se sert de l’allégorie pour dénoncer sans ambages l’épreuve du mariage forcé qu’elle a dû subir.
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La Haye, Jean Swart & Christoffel Alberts, 1726. 2 parties en un volume in-12 (155 x 90 mm), 3 ff. n. ch., 318 pp. Maroquin citron, trois filets dorés en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons de filets dorés et fleurette répétée, pièce de titre en maroquin marron, roulette dorée sur les coupes et les chasses, gardes de papier dominoté doré orné de motifs floraux turquoise, tranches dorées sur marbrure, plats un peu piqués, dos légèrement foncé (reliure de l’époque).
Belle édition ornée de 22 figures hors texte gravées sur cuivre dont une en frontispice gravée par Coster. Publié pour la première fois en 1690, ce récit romanesque et sentimental, dans la veine des nouvelles historiques dont le modèle emblématique est la Princesse de Clèves, est le premier livre de Madame d’Aulnoy. Il contient son premier conte de fées, «l’île de la félicité», qui lança en France la mode de ce genre littéraire. L’ouvrage est dédicacé à la princesse de Conty. “En publiant en 1690 son premier conte de fées littéraire, Marie Catherine le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy, fait accéder à la littérature un jeu de salon dont toute la cour raffole. D’autre auteurs, féminins pour la plupart, lui emboîtent le pas?: la mode des contes de fées déferle sur le XVIIIe siècle. Le statut marginal du genre merveilleux a permis à Madame d’Aulnoy de secouer prudemment les valeurs et les normes d’une société en crise. Fenêtres ouvertes sur l’imaginaire féminin d’une époque, ses œuvres badines et alertes jouent de manière ambiguë avec la tradition littéraire. Habile en l’art de satisfaire ingénument quelques fantasmes subversifs, la conteuse nouvelliste s’abrite sous le prestigieux manteau d’une mythologie qu’elle malmène et détourne.” (A. Defrance). Bel et rare exemplaire en maroquin citron de l’époque. Anne Defrance, Les Contes de fées et les nouvelles de Madame d'Aulnoy (1690-1698)?: l’imaginaire féminin à rebours de la tradition, Droz, 1998.
Amsterdam, Par la Compagnie, 1729. Deux parties en un vol. in 12 (100 x 160) de 2 ff. (titre et dédicace à la Princesse de Conty), 142 p., 1 f. blanc ; 187 p. Basane marbrée de l’époque, dos à nerfs muet. Bon exemplaire.
Nouvelle édition de ce récit de la comtesse d'Aulnoy (1650-1705), paru en 1690 qui connut un grand succès. Il contient le premier conte de fées publié en France, "L'île de la Félicité" qui préfigure le genre littéraire des "contes merveilleux" très populaire dont elle devient spécialiste avec Charles Perrault.
Chez L'Honoré & Chastelain. 1772. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos très frotté, Quelques rousseurs. 160 pages - 4 planches d'illustrations en noir et blanc hors texte. Contreplats jaspés. Tranches roses. Plats et dos frottés. Epidermures. Manque en coiffe de pied.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
1782 Londres (Paris), sans nom d'éditeur (Valade ?), 1782, de la "Bibliothèque amusante", (format Cazin) , 2 tomes en 2 vol. in-18 de 231-(1) pp. ; 237-(1) pp., rel. d'ép. de plein veau glacé fauve marbré, dos lisses ornés de fers dorés, pièces de titres et de tomaisons de maroquin vert, encadrements de triple-filets dorés, tranches dorés, 3 coiffes manquantes, bon ex.
L'une des premières oeuvres de Madame d'Aulnoye (1651-1705), qui a paru pour la 1re fois en 1690. Les contes de fées qui parurent ensuite lui assurèrent la célébrité.