Naples, Gaetano Macchiaroli, 1980, fort in-4 carré, br., XXVII-374 pp., nombreuses ill. en noir et en couleurs, plans, coupes, index. (SE154)
Reference : 1329292
Expositions présentées à l'E.N.S.B.A. à Paris et l'École Française de Rome, en 1981. Travaux et envois des architectes français au XIXème siècle.Pages très légèrement gondolées par l'humidité.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
9 rue de la Pompe
75116 Paris
France
33 01 40 50 15 40
TELEPHONER avant de venir à la librairie car une grande partie de notre stock est en réserve, il faut 48 heures avant qu'il soit à la librairie. Les ouvrages sont expédiés après réception du règlement (chèque,carte Visa,virement) SAUF PAYPAL. Frais de port variables selon poids à ajouter au prix du livre. Envoi en colissimo (Livres et brochures pour l'étranger pour les livres de moins de 70 €) sauf indication contraire du client.
S. n. & Salem Zigarettenfabrik, Praha (Prague) et Dresde 1930 et [ca. 1930], 11,5x15,5cm et 4x5,7cm pour les vignettes, agrafé.
Edition originale d'une insigne rareté du catalogue de la galerie pragoise Krasoumná Jednota consacré à l'exposition des peintures et photographies de Kalifala Sidibé et des dessins de l'artiste tchécoslovaque Václav Fiala. On joint 3 vignettes originales de collection, distribuées dans les paquets de cigarettes de la marque allemande Salem dans les années 1930, représentant 3 tableaux de Kalifala Sidibé en couleur: "Le jugement de Pâris", "Au bord du fleuve Niger" et "Chasse à l'éléphant". Il s'agit de très rares reproductions des toiles de Sidibé qui ont quasiment toutes disparu aujourd'hui.Au dos, chaque carte est numérotée et comporte une courte biographie du peintre. Deux des tableaux figurant sur les cartes sont inédits, et n'ont à notre connaissance jamais été reproduits dans les rares articles de presse illustrés sur Sidibé - Der Querschnitt, n°IX, Cahier 12, 1929, p. 890; La Lumière, 2 novembre 1929, p. 11; Der Cicerone, n° XXII, Cahier 2, 1930, p. 54-55; Omnibus, 1931, p. 32; Comdia, 7 mars 1931, p. 3. Une reproduction en noir et blanc de piètre qualité de "La chasse aux éléphants" est parue dansLa Liberté,19 octobre 1929, p. 1. Ces cartes colorées, objets de culture populaire, ont gardé la trace des uvres d'un peintre injustement oublié. Ce type de vignettes illustrées servant à rigidifier les paquets de cigarettes souples étaient également destinées à promouvoir les ventes en encourageant les consommateurs à collectionner des séries complètes - ici, il s'agit de la série "Die bunte Welt" (Le monde multicolore"), à conserver dans des albums spéciaux, dits "Sammelalbums", comme indiqué au verso. Catalogue d'exposition deKalifala Sidibé à Prague Le fascicule recense vingt toiles de Sidibé et précise le titre et le prix de vente de chacune d'elles ; la dernière ligne indique également un ensemble de 24 de ses photographiesdont le prix a été biffé et revu à la hausse. Exceptionnel témoignage de la présence et de la réception des uvres de Kalifala Sidibé, peintre soudanais (actuel Mali) précurseur de l'Art africain moderne, dans le plus important lieu d'exposition de l'avant-garde à Prague pendant l'entre-deux-guerres. Considéré comme le premier peintre africain sur toile, Sidibé est «découvert» par le banquier français Henri Hirsch, lors d'un séjour en Afrique occidentale française. Hirsch fit parvenir des portraits de l'artiste et des photographies de son uvre en 1929 à son ami Georges Huisman. En l'espace de quelques mois, Huisman suscita l'intérêt du galeriste Georges Bernheim, qui exposa pour la première fois des uvres de Sidibé en 1929. L'événement remporta un grand succès d'estime, renforcé par les critiques élogieuses de grands personnages du milieu artistique: Le Corbusier, Michel Leiris, Roland Dorgelès. Après leur passage à Paris, les toiles de Sidibé firent bientôt le tour d'Europe et furent exposées à Prague du 8 au 25 mai 1930. La majorité des productions artistiques de Sidibé, produites pendant sa courte carrière - le peintre s'éteint à 30 ans quelques mois après cette exposition - sont aujourd'hui perdues. Les seules uvres dont on conserve la trace font désormais partie de prestigieuses collections européennes, notamment la Fondation Le Corbusier et celle de Michael Graham-Stewart. Comme en France, les «art primitifs» en tant qu'uvres d'art avaient fait leur entrée en Tchécoslovaquie avec la diffusion de l'esthétique cubiste. En 1913, les «sculptures nègres» firent une timide apparition aux côtés des uvres de Braque, Picasso, Derain, Cézanne et Juan Gris à la troisième exposition du mouvement cubiste du «Groupe des beaux-arts» à Prague. Cette première exposition est restée célèbre par son incroyable pauvreté: elle ne comprenait aucune uvre originale d'Afrique, mais seulement des photographies d'uvres de la collection du marchand d'art français Kahnweiler et une statuette africaine, qui s'est avérée être un faux, depuis attribué à l'artiste Ernst Ludwig Kirchner, mélangeant des esthétiques de statues camerounaises et des reliefs en bois océaniens des Palaos. L'année suivante, cinq statuettes du Congo belge et du Cameroun firent le voyage jusqu'à Prague, accompagnées, comme dans l'exposition précédente, par des photographies d'autres uvres d'art extra-européennes. Il s'agissait alors de démontrer l'universalité de l'art, rapprocherl'art classique de l'art folklorique, l'européen de l'ethnographique. Il en résultait dans ces expositions d'avant-garde un pêle-mêle venu de tous les continents, sensé démontrer une communauté de formes avec l'art moderne cubiste. A l'exception de cette exposition de Sidibé, l'art africain en Tchécoslovaquie se réduisait donc seulement à l'idée que l'on se faisait des fétiches, masques et statuettes que certains grands artistes tchèques, comme Josef ?apek, vont progressivement intégrer dans leurs influences esthétiques et théories artistiques. Cette vision se prolongera également dans les années 1930, avec l'exposition des uvres du peintre avant-gardiste Emil Filla, accompagées de la collection de l'homme d'affaires Joe Hloucha provenant d'Afrique subsaharienne, d'Océanie, d'Amérique précolombienne et d'Asie (Emil Filla - ?ernoská a tichomo?ská plastika ze sbírky Joe Hlouchy, 5-26 février 1935, Prague). A Prague en cette année 1930, la présentation des toiles de l'artiste du Soudan français se distingue radicalement de l'habituel mélange extra-européen où des créations anonymes de tous pays se côtoyaient sans lien apparent. L'exposition fut organisée par la Krasoumná Jednota, la plus importante association pragoise consacrée à la promotion des arts contemporains et d'avant-garde, qui avait vu le jour en 1850. Dans les années 1920, elle exposa les grands noms de la peinture tchèque avec Paul Klee, Emil Nolde. L'année précédant l'exposition de Sidibé, on y trouvait les uvres de Fernand Léger, Henri Matisse, Pablo Picasso, Georges Rouault et Auguste Rodin. La galerie Jednota fit de Sidibé la tête d'affiche de cet événement inédit dans l'histoire de l'avant-garde tchèque, après avoir déjà créé la sensation chez Bernheim à Paris. Peu de traces de l'événement pragois survivent aujourd'hui. L'exposition est absente de la très fournie base de données des expositions dans les territoires tchèques (Art Exhibitions in the Czech Lands, 1820-1950). Le présent catalogue devient alors un document capital pour comprendre la réception européenne de l'uvre de Sidibé: l'attrait de l'exotique, qui prévaut encore largement, se traduit par une envolée des prix pour cet artiste encore inconnu. On observe en effet une spéculation des galeristes qui demandaient entre 2 500 et 6 000 couronnes tchèques pour ses toiles - une moyenne de 12000 dollars actuels. Le contraste est saisissant avec l'artiste tchèque qui partage l'affiche de l'exposition, Vaclav Fiala, peintre et illustrateur académique, qui exposait davantage de dessins pour un prix moyen nettement inférieur (800 dollars actuels). Cette exposition demeure un événement unique dans le monde de l'art tchèque du début du XXe siècle : les rares expositions d'art africain qui eurent lieu entre les années 1910 et 1930 se contentaient de mises en relation, relevant du primitivisme, entre l'art moderne et les cultures indigènes d'Amérique, d'Afrique et d'Océanie. En raison de sa mort prématurée et d'un corpus d'oeuvres restreint, le peintre est rapidement tombé dans l'oubli, en dépit des honneurs qu'il reçut des plus prestigieuses galeries d'art moderne du début du XXème, foyers de l'avant-garde artistique. Une autre hypothèse est à mentionner: l'esthétique de Sidibé, ses toiles marouflées aux antipodes des fétiches de bois sombre, ne correspondait sans doute pas assez au fantasme européen d'un art africain aux formes architectoniques et épurées. Le parcours de Sidibé et de son oeuvre illustre la réception ambivalente en Europe de l'art africain moderne au début du XXe siècle : encensé par la critique d'avant-garde, on interdit pourtant au peintre de quitter le Soudan français pour assister à sa première exposition parisienne. Cette modeste plaquette garde sans doute la seule trace documentaire des oeuvres de Sidibé et de leur voyage jusqu'en Europe centrale, exceptionnellement présentées non en tant qu'art africain anonymisé mais comme la production d'un artiste contemporain à part entière. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Catalogue édité à l'occasion de l'exposition "Felix Gonzalez-Torres - Roni Horn" à la Bourse de Commerce - Pinault Collection, du 6 avril au 22 août 2022, conçue par Caroline Bourgeois.
Reference : 25677
ISBN : 9782373721492
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Catalogue de l’exposition « Felix Gonzalez-Torres—Roni Horn ». L'exposition proposée à la Bourse de Commerce est d’abord un rêve, celui de pouvoir présenter deux artistes dont le travail et l’engagement ont énormément compté pour leurs pairs. Dans la continuité de leur profonde amitié et à partir d’œuvres emblématiques conservées par la Collection Pinault, l’exposition fait dialoguer les œuvres de l’un et l’autre, comme si leur discussion continuait d’exister au présent.</p><p data-mce-fragment="1">Dans la continuité d'un échange créatif entre les deux artistes, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu par la disparition de Felix Gonzalez-Torres, l’exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l’implication de Roni Horn, avec la complicité de la Felix Gonzalez-Torres Foundation. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d’œuvres à la beauté fragile et à l’extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que « l’acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité » (Felix Gonzalez-Torres). Au cœur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s’agit donc de saisir le caractère « intermédiaire » de l’existence, la dimension d’entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les œuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez- Torres s’ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, « entre la peur de la perte et la joie d’aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus… » (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A.R.T. Press, 1993).</p> Paris, 2022 Bourse de Commerce - Pinault Collection et éditions Dilecta 176 p., illustré, relié. 22,5 x 28,5
Neuf
Editions Catalogue d'exposition Hambourg 1978 - Stuttgart 1978 - Berlin 1978 - Franfurt Kunstverein 1978/79 - 1978, 1 volume in-4, 151 pages - Broché, . Illustrations en noir et blanc et couleurs hors texte - Texte en allemand
bon état.
Catalogue d'exposition, musée Maillol, Paris, du 7 mars au 15 juillet 2018.
Reference : 21139
ISBN : 9789462302167
<p></p><p>Catalogue de l'exposition Foujita. Peindre dans les années folles, présentée au musée Maillol, Paris (7mars - 15 juillet 2018).</p><p>épuisé</p><p>Celui qui fut une des grandes figures du Montparnasse des Années folles compte parmi les grands noms de l’art moderne, aux côtés de ceux de Modigliani et de Soutine, ses deux amis les plus proches, de Chagall, de Zadkine et de tous ceux qui firent de cette période extraordinairement féconde de l’histoire de l’art une sorte de néo-Renaissance.</p><p>Le jeune homme arrive à Paris en 1913. Rompu à la technique picturale occidentale enseignée à l’École des beaux-arts de Tokyo, il élabore très tôt une synthèse remarquable entre les traditions issues de son pays natal et l’art moderne européen en pleine émergence.</p><p>Très vite remarqué par de grands galeristes et marchands, ainsi que par ses pairs, de Renoir à Picasso, celui qui se dépeint lui-même comme « le plus japonais des Parisiens et le plus parisien des Japonais » fascine avec son allure de dandy excentrique et ambigu. Mais, derrière le noceur invétéré, figure emblématique du Paris des Années folles, se cache un travailleur acharné qui laissera derrière lui une oeuvre considérable.</p><p>L’exposition met l’accent sur le premier séjour parisien du peintre. Elle s’inscrit dans une série de manifestations qui seront consacrées, cette année, à la vie et à l’oeuvre de Foujita, en France et au Japon.</p> Bruxelles, 2018 Fonds Mercator 192 p., 140 illustrations, relié. Sous blister. 22,5 x 29
Neuf
Catalogue d’exposition. Plaquette in-8, agrafée, couverture muette, (8 pages). Texte en allemand de Heinz Wismann. 8 reproductions en noir. Probablement sans sa jaquette. Attribuable à la galerie suisse Latzer (Kreuzlingen) pour une exposition Kunstpreis des deutschen Jugend en 1963. Rare.