[Vézelay], [La Goulotte], 1994, in-4 à l'italienne, couv. ill. à rabat, non paginé. (M.31)
Reference : 1329256
Édition originale, linographiée par Claude Stassart-Springer. Tirage : 45 exemplaires sur Lana teinté : 30 numérotés, 15 H.C. avec un dessin original. Celui-ci, un des 15 H.C. signés par l'artiste. Linogravures de Jean-Marie QUENEAU. Le premier ouvrage édité par les éditions de La Goulotte.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
9 rue de la Pompe
75116 Paris
France
33 01 40 50 15 40
TELEPHONER avant de venir à la librairie car une grande partie de notre stock est en réserve, il faut 48 heures avant qu'il soit à la librairie. Les ouvrages sont expédiés après réception du règlement (chèque,carte Visa,virement) SAUF PAYPAL. Frais de port variables selon poids à ajouter au prix du livre. Envoi en colissimo (Livres et brochures pour l'étranger pour les livres de moins de 70 €) sauf indication contraire du client.
<span>“1802, Lombard Street, Londres : un certain Luke Howard (1772 - 1864) pharmacien anglais devenu météorologiste de renom, propose une nouvelle classification des nuages. Nommant trois principales catégories — cumulus, stratus, et cirrus — ainsi qu’une série d’états et de modifications intermédiaires, tels le cirrostratus ou le stratocumulus, Howard met l’accent sur la mutabilité intrinsèque des nuages, point non négligeable – et mission fondamentalement poétique - qui faisait défaut à la première tentative de classification effectuée plus tôt par le naturaliste français Jean-Baptsite Lamark (1744 - 1829).</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>Dès lors l’histoire désignera Howard comme « l’inventeur des nuages », la science adoptera son système et les artistes s’en inspireront. Mers de brumes chez Caspar David Friedrich, ciels en furie chez William Turner ou masses pommelées chez Eugène Boudin : pour le critique britannique John Ruskin, le XIXème est un siècle "au service des nuages"[1]. Parmi ces peintres attentifs aux variations atmosphériques, John Constable (1776-1837), installé en haut de la colline de Hampstead dans le nord de Londres, va particulièrement se consacrer à l’étude méticuleuse des nuages. Chez Constable, la forme ou les couleurs de ces amas de vapeur d’eau - et à travers elles, les phénomènes scientifiques à l’origine de leur formation, tout comme le temps qui va s’en suivre – deviennent de véritables objets d’étude.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>À la fin du XIXème, en 1873, trois météorologues appartenant à l'Organisation météorologique internationale — Hugo Hildebrand Hildebrandsson, Albert Riggenbach et Léon Teisserenc de Bort — ont pour mission d'établir le premier Atlas international des nuages. Ils y travaillent pendant vingt-trois ans et une première version est finalement publiée en 1896. Outre des peintures et des dessins, on y découvre pour la première fois des photographies de nuages en couleur, un procédé compliqué et dispendieux à l'époque. L’ouvrage, toujours d’actualité d’un point de vue scientifique, peut aussi se voir comme un ouvrage d’art et témoigne de l’alliance entre science et photographie, tout comme des potentialités esthétiques infinies des nuages.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>Ainsi avons-nous pensé, à la lueur de ces études picturales et météorologiques, l’ouvrage « Nuages » de Charlotte Lapalus qui, depuis l’Europe, le Canada ou le Sahara, enregistre continuellement des états du ciel remarquables.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>Ses cadrages, dépourvus de tout référent terrestre, rappellent ceux des Cloud Studies de Constable : la mer au-dessus de laquelle se forment les nuages, les montagnes dans lesquelles ils s’accrochent, ou encore les plaines qui s’assombrissent sous leur passage, disparaissent de ses photographies. L’attention est définitivement portée au motif et à la lumière : là, les filaments opalins d'un cirrus, ici les boucles sourdes et obscures d’un cumulonimbus, ou encore les masses agitées des nimbostratus qui lentement s’agrègent puis soudain s’éclairent de l'intérieur. Dans une déambulation chromatique — qui traduit leur caractère évolutif — les nuages passent du blanc au gris en virant aux roses, aux jaunes ou aux violets, selon leur altitude, le bleu du ciel, ou encore la position du soleil par rapport à l’horizon… Parfois, des éclairements particuliers comme les incendies ou les lumières des grandes villes peuvent venir interférer avec leurs couleurs naturelles.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>Alors interviennent d’autres questions, à l’heure de l’anthropocène. Trainées de condensation des avions à réaction, smogs de pollution urbaine, panaches d’usines ou champignons atomiques ont fait leur entrée, depuis le début de la Révolution Industrielle, dans le paysage atmosphérique. On les appelle nuages anthropogéniques, et tous ont pour point commun d’être artificiellement créés par les activités humaines.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>Dans les années 1950 par ailleurs, les premiers tests d’ensemencement des nuages — et avec eux la manipulation du climat — ont commencé à soulever de nouvelles préoccupations sanitaires, écologiques et géopolitiques, avec à la clé l’établissement éventuel d’un statut juridique des nuages, eux qui semblaient ne pas connaitre les frontières et qui, malgré tout, se retrouvent en proie à des guerres météorologiques. Car si les effets de leur comportement et de leurs métamorphoses futures jouent un rôle déterminant dans le dérèglement climatique, ils constituent pourtant l’une des principales sources d’incertitudes auxquelles se heurtent les chercheurs et les modélisateurs.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>Dans ce contexte nébuleux, les photographies de Charlotte Lapalus apparaissent comme une injonction à cultiver notre sens de l’observation, à renforcer l’attention et l’intérêt que nous portons à ces géants cotonneux. Leurs masses ici imposantes, leurs tons sourds ou incandescents hurlent le mystère, l’urgence et la poésie, triade avec laquelle il s’agit de composer lorsque l’on évoque ces ovnis scientifiques qui inlassablement se forment à la surface de l’eau et s’élèvent dans la troposphère.”</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span>[1] John Ruskin, Modern Painters (1840)</span> Marseille, 2023 Amers Editions 42 p., 15 photographies en couleur, broché. 21.2 x 29.2
Neuf
Editions France Loisirs (J.C. Lattès) Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2006 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée à rabats éditeur rose pale, illustrée d'une composition en couleurs In-8 1 vol. - 321 pages
16 planches hors-texte totalisant 21 figures en noir et blanc reproduisant des gravures et documents anciens (complet) nouvelle édition, 2006 "Contents, Chapitres : Prologue : La vaine chasse aux ombres - Le théâtre de la science - Une brève histoire des nuages - Le nuage messager - Scènes d'enfance - L'Askesian Society - Autres classifications - La publication - L'influence - La renommée - L'échelle de Beaufort - Goethe et Constable - L'année internationale des nuages - Appendice : Espèces et variétés de nuages - Notes - Luke Howard (Londres, 28 novembre 1772- 21 mars 1864), pharmacien britannique de son état, est devenu par ses larges intérêts pour la Science, un météorologiste de renom. Sa contribution durable à la Science est un système de nomenclature pour les nuages, qu'il a proposé dans une présentation en 1802 à la Askesian Society. Il a contribué à la naissance de la météorologie. - Howard est appelé ""le parrain des nuages"". Il a nommé les trois principales catégories de nuages - cumulus, stratus, et cirrus, aussi bien que la série de modifications intermédiaires et composées, telles que le Cirrostratus et le Stratocumulus, afin d'adapter les transitions se produisant entre les formes. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, frais et propre
Département de presse de l'institut coopératif de l'école moderne. 1979. In-8. Broché. Etat passable, Couv. légèrement passée, Agrafes rouillées, Papier jauni. 40 pages. Nombreuses rousseurs. Agrafes rouillées. Nombreuses illustrations et photos en noir et blanc et en couleurs, in et hors texte. Mouillures, quelques pages collées. Coins frottés.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Les nuages et la météo- Le domaine des nuages- l'économie et nous: des objets inutiles- la vie et les mystères des papillons- a quelle altitude volent les oiseaux?- une enquête sur les tissus- Français et Occitan- Les belles pages de nos journaux scolaires: les escargots extraordianaires-etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Seuil. 1959. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur frais. 180p, illustré de nombreuses photos noir et blanc et de figures dans le texte, coiffes frottées.. . . . Classification Dewey : 551.5-Météorologie
Le rayon de la science.Le monde des nuages, les nuages dagereux les nuages et les hommes. Classification Dewey : 551.5-Météorologie
KYNOCH PRESS. 1945. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 41 à 80 - textes sur deux colonnes - nombreuses figures en noir et blanc dans et hors texte - 2 planches en couleurs.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : le langage de la science - quelques problèmes de psychologie expérimentale en cours d'étude - john harris et son lexicon technicum - nuages et paysages de nuages - la rhéologie dynamique des liquides vrais - l'agar agar - particules ondes et formules chimiques . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues