P., Corrêa et Buchet/Chastel, 1949, in-12, br., non coupé, 226 pp. (SE140)
Reference : 1328926
Textes choisis et présentés et expliquées par Édouard Herriot.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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Publication semestrielle de 320 pages, format 160 x 240 mm, brochée, publiée en 1995, Société Diderot, bon état
Au sommaire : Diderot, homme des Lumières ; Diderot a inventé le cinéma ; Diderot et le théâtre intérieur ; Diderot et les sciences de la vie dans l'Encyclopédie ; "Ecco il vero pulcinella" ; Violences peintes ; Quand Diderot faisait le plan d'une université ; Diderot et l'actualité politique ; Journalistes et hommes de lettres : les positions de l'Encyclopédie ; Diderot, grand communicant ; Diderot et l'Encyclopédie ; La "folie" de l'ordre alphabétique et l'enchaînement" des sciences : l'Encyclopédie comme système entre le XVIIIe et :le XXe siècle ; De l'Encyclopédie aux encyclopédies : proposer et communiquer un état du savoir ; Diderot et l'art de la démonstration ; Diderot en ses journéées, etc.
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Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature. A Paris, Chez Fr. Buisson, L’An Quatrième de la République (1795). In-8 de (2) ff. faux titre et titre, iv et 415 pages, coin inf. du titre déchiré sans atteinte au texte, pte. déch. en marge des pp. 85 et 321 sans manque. Demi-maroquin rouge à coins verts, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 196 x 120 mm.
Edition originale importante, l’une des plus difficiles à trouver parmi les œuvres de Diderot, dans laquelle il exprime au moyen de la littérature «toute sa doctrine sur l’art au XVIIIe siècle.» Écrit sous forme de journal manuscrit avant d’être ici imprimé, ce texte fut réservé à une douzaine de souscripteurs: Catherine II; le prince de Prusse… Adams, EF1; Tchemerzine, II, 964. «Cet essai de Diderot écrit en 1766 resta inédit jusqu’en 1795. Diderot y expose les principes qui l'ont guidé dans la critique de ses Salons, il y étudie la peinture en suivant le classement habituel: le dessin, le clair-obscur, et surtout la couleur, à la compréhension de laquelle il arrive à travers le concept naturaliste: l'art est imitation de la nature ; celle-ci est imitable pour autant qu'elle est visible, et elle est visible pour autant qu'elle est colorée. Diderot se montre assez peu sensible à la magie du dessin : pour lui, un bon dessin peut toujours s'apprendre, tandis que la couleur est un don de la nature ; c'est elle qui révèle le plus sûrement le caractère d'un peintre et qui lui permet d'entrer en communication directe avec l'imagination du public. Le caractère, l'humeur même de l'artiste influent sur sa manière de colorer : il suffirait de voir comment il mélange ses couleurs sur sa palette, comment il les dépose sur sa toile, pour se faire une idée de la richesse et de l'originalité plus ou moins grandes de son art. L'accord est la loi fondamentale du coloris. Il y a des accords simples, faciles, agréables à voir mais attendus, qui sont le propre des peintres médiocres ; il y a des ‘peintres pusillanimes’, ‘des ronds-de-cuir de la peinture’ qui se restreignent et se répètent. Les peintres de génie se reconnaissent à leur ‘pinceau intrépide’, qui cherche inlassablement et crée les accords les plus nouveaux et les plus difficiles, et joue sur les contrastes les plus audacieux. De telles idées, exprimées dans le style ‘parlé’ de Diderot, extraordinairement vivant et coloré, capable de refléter d'une manière incomparable toute la chaleur d'une discussion animée, donnent toute sa signification à cet essai où s'exprime toute la doctrine sur l’art du XVIIIe siècle.» (Dictionnaire des Œuvres, II, 734). Ce volume réunit les textes de Diderot qui contiennent l’essentiel de ses idées sur l’art, y compris ses Observations sur le Salon de Peinture de 1765, célèbre essai critique par lequel il se fit rénovateur de la critique de salon d’art. Diderot, dans ces écrits, tâche de ramener les artistes à une observation plus sincère de la nature. Il n’envisage pas l’œuvre d’art sous le seul angle des qualités formelles, mais s’attache aussi à la décrire dans ses rapports ambigus, souvent déterminants, avec la société et les institutions politiques. «Métier d’écrivain, métier de peintre, le texte de Diderot va de l’un à l’autre. Il ne lui suffit plus de regarder, de décrire, de penser, de juger, il va expérimenter la peinture par l’écriture dans sa capacité à rendre le visible… Il fait entrer l’écriture dans le tableau, et pas par la petite porte.» - Le Monde. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature.
Véritable édition originale française du Neveu de Rameau. En Français dans le texte, n° 153. A Paris, chez J. L. J. Brière, 1821.In-8 de (4) pp., (1) f., xxvii pp., 148 pp. (Le Neveu de Rameau), [149]-322 pp. (Voyage de Hollande), [323]- 383 pp. (Correspondance), [384]-388 pp. (Table). Exemplaire relié sans la Table des ouvrages de Diderot. Relié en percaline brune de la fin du XIXème siècle. 216 x 134 mm.
Véritable édition originale française de l’un des chefs-d’œuvre de Diderot, le « neveu de Rameau », établie d’après le manuscrit remis à l’éditeur par Madame de Vandeul, la fille de Diderot. Tchemerzine ; Vicaire 255 ; Adams, Bibliographie des Œuvres de Diderot, A9. « Ce volume est le n°21 des Œuvres éditées par Brière. Il parut en réalité en 1823 au mois d’août, mais l’éditeur maintint la date de 1821 sur toute l’édition. Condamné à la destruction par le Tribunal de la Seine à la fin 1823. » (Tchemerzine) Bien qu'une édition française du Neveu de Rameau ait été publiée en 1821 chez Delaunay, celle-ci n'était qu'une retraduction en français par de Saur et de Saint-Geniès de la traduction allemande effectuée par Goethe. La présente édition originale, faite à partir du manuscrit français, ne parut en réalité que deux ans plus tard, mais l'éditeur souhaitant l'intégrer en tant que dernier volume (tome 21) des Œuvres de Diderot publiées en 1821 choisit de conserver cette date. Le Voyage de Hollande fut quant à lui d'abord publié chez Belin en 1818-1819 (Brunet II, 700). « Le Neveu de Rameau est, à coup sûr, le grand chef-d’œuvre de Diderot, rédigé pour lui seul dans le secret le plus absolu à partir de 1762 et revu jusque vers 1773, “une œuvre dont la vie amalgame une actualité de vingt ans et, à partir du plus grand disparate, atteint le plus parfait naturel” (Jean Fabre). L’histoire même de ce texte fascinant est un vrai “roman bibliographique” : publié pour la première fois en 1805 dans une traduction allemande par Goethe (elle-même retraduite en français par De Saur et Saint Geniès), le texte est publié en 1821 au t. XXI des Œuvres de Diderot par Brière d’après une copie venant de la fille de Diderot ; en 1891, enfin, Georges Monval découvre dans une boîte de bouquiniste sur les quais le manuscrit autographe qui permet d’établir le texte correct. Conte, dialogue, satire (le manuscrit porte le titre “Satyre 2de”), ‘Le Neveu de Rameau’ est tout cela à la fois, et bien davantage encore. Au Café de la Régence, près du Palais-Royal, Diderot (Moi) rencontre Jean-François Rameau (Lui), personnage authentique, neveu du grand musicien. Entre ce bohème et “M. le philosophe” va s’engager un dialogue plein d’esprit, souvent profond, amer, cocasse ou réaliste, sur les sujets les plus divers. Si Rameau reste très près de son modèle, il ressemble par bien des traits à Diderot lui-même, qui joue à merveille de la dialectique de ses deux personnages sans souci de conclure autrement que par ce “Rira bien qui rira le dernier” lancé par Rameau. Chaque ligne reflète une jubilation de l’écriture ; chaque lecture suscite de nouvelles réflexions et renforce l’admiration. » En Français dans le texte, n° 153.
Paris, J.L.J. Brière, 1821-1823 ; 22 tomes. Suivi de : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits de Diderot, publiés d’après les manuscrits confiés, en mourrant par l’Auteur à Grimm. Deuxième édition augmentée. Paris, Paulin, 1834, 4 tomes, soit en tout 26 tomes in-8 en reliure uniforme : demi-veau fauve, dos à nerfs décoré et doré, pièces d’auteur et de tomaison rouge et de titre vert empire, tête dorée. Cet ensemble comprend :T1-2 : Philosophie, avec la préface de Naigeon dans l’édition de 1798. Frontispice : Portrait de Denis Diderot par Mme Therbouche 1823, gravé par Bertonnier ; planche I et II dépliante montrant le système de Saunderson (pour les aveugles) ; 3 planches HT au tome II ; les quatre textes en fin de volume sont aujourd’hui attribués à Mme D’Epinay.T3 : Mélanges de littérature et de philosophie.T4 : Théâtre.T5-6-7 : Romans et Contes.T8-9-10 : Salons ; Mathématiques.T11-12 : Essai sur les règnes de Claude et de Néron ; Essai sur les études en Russie ; Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ; Correspondance.T13 à 20 : Dictionnaire encyclopédique. T1 p.20 Tableau dépliant du Système figuré des connaissances humaines. Histoire complète de l’Encyclopédie et table des matières et table générale des articles.T21 : Oeuvres inédites de Diderot : Le Neveu de Rameau. Voyage de Hollande. Correspondance. Table générale et analytique des matières contenues dans les Oeuvres de Diderot.T22 : Mémoires historiques et philosophiques sur la Vie et les Ouvrages de D. Diderot par J.A. Naigeon. A la mémoire de D. Diderot par M. de Meister, 1786.T23-26 : Mémoires pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de Diderot, par Madame de Vandeul, sa fille. Mémoires de Diderot. Lettres à Mademoiselle Voland de 1759 à 1774. Voyage à Bourbonne et à Langres. Correspondance avec Falconet. Paradoxe sur le comédien. Entretien entre D’Alembert et Diderot. Rêve de D’Alembert. La Promenade du sceptique ou les Alliées, 1747. Est-il bon ? Est-il méchant ? ou l’officieux persifleur.
Exemplaire en reliure uniforme, quelques légers frottements et petite usure à cinq coiffes supérieures, rousseurs éparses classiques à cette période, bel ensemble, l’édition donnée par Naigeon est d’une grande qualité et rigoureuse, elle est complétée avec bonheur par les Mémoires publiés d’après les papiers données à Grimm. (Adams : Bibliographie des Oeuvres de Diderot - A9).
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Publication semestrielle de 190 pages, format 160 x 240 mm, brochée, publiée en 1993, Société Diderot
Au sommaire : Une lettre inédite de Diderot, présentée par A.-M. Chouillet ; Une lettre inédite de Marie Angélique Diderot ; Un nouveau La Mettrie à Pétersbourg : Diderot vu par l'Académie impériale des Sciences ; Nécessité romanesque et démantèlement de l'illusion dans la "Préface-Annexe" à "La Religieuse" de Diderot ; Les "Adieux du Vieillard" comme anamorphose littéraire (contribution à une lecture critique du "Supplément au Voyage de Bougainville") ; Diderot lecteur d'Alexander Pope ; Quelques réflexions sur la notion d'utilité dans la philosophie de Diderot ; Friedrich Dominicus Ring, éditeur de Diderot ; Diderot et la confucianisme : autour du terme "Ju-kiao" de l'article "Philosophie des Chinois" ; L'Encyclopédie présente-t-elle une pré-science des monstres ?, etc.
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