P., Fayard, 1999, gr. in-8, br., 350 pp., bibliographie, index. (SB9)
Reference : 1322355
La création artistique au Moyen-Âge du IVème au XIIIème siècle.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
9 rue de la Pompe
75116 Paris
France
33 01 40 50 15 40
TELEPHONER avant de venir à la librairie car une grande partie de notre stock est en réserve, il faut 48 heures avant qu'il soit à la librairie. Les ouvrages sont expédiés après réception du règlement (chèque,carte Visa,virement) SAUF PAYPAL. Frais de port variables selon poids à ajouter au prix du livre. Envoi en colissimo (Livres et brochures pour l'étranger pour les livres de moins de 70 €) sauf indication contraire du client.
Paris Fayard 1999. In-8 broché 350pp. Petite pliure angulaire au bas du 1er plat de la couverture, quelques mots ou passages soulignés en début d'ouvrage, sinon exemplaire frais et complet. Envoi de l'Auteur sur le faux-titre. (BAL 24)
Paris, Fayard, 1999, in-8°, 350 pp, broché, couverture souple d'origine,.
Paris, 1999, in-8, 350pp, broché, Très bel exemplaire! 350pp
"Paris. 15 5 cm x 23 5 cm. 1999. Broché. 350 pages. Paris librairie Arthème-Fayard 1999. Broché 15 5 cm x 23 5 cm 350 pages. Texte de Alain Erlande-Brandenburg bibliographie index bel envoi de l'auteur. Notes au crayon sinon bon état" "Notes au crayon sinon bon état"
Fayard, 1999, in-8°, 350 pp, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir – comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis – au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.