P., Fayard, 1973. (SA60B)
Reference : 1320591
L'Europe de 1598 à 1715.
Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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Ouvrage de Daniel Rops faisant partie de sa série "L'Église des Origines à nos jours." Ce livre se concentre sur la période historique correspondant aux temps classiques, notamment le XVIIe siècle, qui est souvent considéré comme le "Grand Siècle" en France. Dans ce livre, Daniel Rops explore comment l'Église catholique a évolué et a influencé la société pendant le Grand Siècle. Il examine les développements religieux, les mouvements de réforme, les figures religieuses marquantes, et les événements majeurs de l'époque. Le titre "Le Grand Siècle des Âmes" suggère peut-être l'importance de la spiritualité et de la vie religieuse pendant cette période. Daniel Rops est connu pour sa capacité à combiner la recherche historique approfondie avec une narration vivante, ce qui rend ses ouvrages accessibles aux lecteurs intéressés par l'histoire religieuse. "L'Église des Temps Classiques : Le Grand Siècle des Âmes" offre une perspective sur l'histoire de l'Église catholique à une époque où la religion jouait un rôle central dans la vie et la culture en Europe. vol in-8, 185x130, broché, 495pages non coupées, très bon exemplaire. Arthème Fayard, 1958 d'autres livres de Daniel Rops en vente, groupez les achats ! ref/162
Fayard, 1972, in-8°, 290 pp, traduit de l'anglais, 64 pl. de gravures hors texte, 6 cartes, biblio, index, cart. éditeur, jaquette, bon état (Coll. L'Aventure des civilisations)
"Il est bien connu que les historiens français, même universitaires, ne lisent pas beaucoup les historiens étrangers, surtout quand ces derniers ont le front de s'occuper de la France. Les historiens étrangers adoptent habituellement l'attitude inverse, qui les honore. Est-ce pour rapprocher les premiers des seconds que la vénérable collection jaune de chez Fayard présente tant d'œuvres traduites dans sa série "l'Aventure des civilisations" ? Traduites surtout de l'anglais, choix heureux, puisque l'école, ou plutôt les écoles historiques anglaises persistent à rester, quoi qu'on prétende, les meilleures. Après l'éclatante et presque insolente " Ère des révolutions " d'Éric Hobsbawn, typique d'une certaine "gauche" britannique, voici "le Grand Siècle" de Maurice Ashley, le livre de la sérénité et de l'indépendance. Un ouvrage bref, sobre, qui ne tonne, ni ne claironne, ni ne prêche ; le reflet d'une lecture et d'une culture d'une vaste et noble discrétion, naturellement internationales l'une et l'autre ; pourtant, une vision personnelle, plus suggérée que proclamée ; des vérités avancées plus qu'assenées ; des sourires toujours de bonne compagnie ; un souci constant et une honnêteté rare pour rétablir les perspectives les plus justes, les plus européennes, et explorer tous les domaines, la philosophie comme la si matérielle démographie populaire ; presque aucun de ces tics habituels aux Anglais (qui connaissent bien les nôtres), même pas cette manie de vouloir à tout prix soutenir une "thèse", habituellement retentissante autant qu'absurde ; rien qu'un léger antipapisme, en fin de compte salutaire..." (Pierre Goubert, Le Monde, 15 mars 1973) — "La traduction élégante du « Grand Siècle » de Maurice Ashley permettra au lecteur français de se familiariser avec une œuvre d'un charme un peu désuet en dépit de la vigueur d'une synthèse difficile et intelligemment surmontée. Le Grand Siècle, pour Ashley, est littéralement le siècle de la grandeur, symbolisée par Versailles et la gloire du Roi-Soleil. (...) Ce que l'auteur admire le plus, c'est ce que cette civilisation condamne : la liberté d'esprit, mais les auteurs ne s'expriment qu'avec réticence, la tolérance religieuse, mais celle-ci ne triomphe qu'exceptionnellement. Et pourtant à ne regarder que la floraison de savants, de poètes, d'artistes, qui ne consentirait à voir dans ce siècle de guerres et de révolutions un nouvel Age d'Or ? C'est que l'histoire ici se situe sur les sommets, ne concerne guère que les élites, tandis que les peuples « accaparés par l'interminable lutte pour la vie » ne représentent que chair à canon indispensable au prince et producteurs économiques, étrangers aux progrès de la civilisation. Et tant pis si pour eux le siècle est un âge de fer. On ne s'étonnera donc pas que la guerre et les relations diplomatiques occupent une place primordiale dans un livre consacré aux États et au « concept historique » d'Europe beaucoup plus qu'aux sociétés." (Guy Chaussinand-Nogaret, Annales ESC, 1974)
Arthaud, 1971, in-8°, 379 pp, 187 héliogravures hors texte, imprimé sur papier hélio des Papeteries Arjomari-Prioux, broché, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état (Grand Prix Gobert de l’Académie française 1972) Bien complet du grand plan dépliant volant, gravure d'époque représentant le Grand Carroussel des Chevaliers de la Gloire, tenu lors des fêtes données pour les fiançailles de Louis XIII, en 1612, Place Royale (actuelle place des Vosges)
Excellente évocation du Paris de la première moitié du XVIIe siècle. Archiviste-paléographe, Anne Denieul-Cormier a le rare mérite de joindre à la solidité de la documentation, une plume agréable et diserte, une iconographie de bon aloi qui font de ses essais, “La France de la Renaissance” (1963) et “Paris à l'aube du grand siècle” (1971), non seulement des ouvrages de référence mais aussi des livres qui se lisent avec beaucoup d'agrément.
Hachette, 1984, in-8°, 306 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Peut-on, pour le Grand Siècle, parler des femmes en général ? Et qu'y a-t-il de commun entre la belle Ninon et une sorcière de village ? Une injustice initiale : la condition faite à leur sexe. Dans toutes les classes sociales, au temps de Louis XIV, la tyrannie parentale et maritale est une réalité, la mort en couches une fatalité. D'où ce livre, dans lequel Claude Dulong se garde pourtant de céder à un féminisme agressif. Sa thèse ? Ce Grand siècle de la France ne fut pas le grand siècle des Françaises. Son projet ? Partir de la vie quotidienne pour apprécier les progrès accomplis entre la mort d'Henri IV et celle du Roi-Soleil ; car, s'il est vrai que la loi perpétua l'inégalité jusqu'au XIXe siècle, l'opinion, la société, l'Eglise elle-même évoluèrent, par degrés, dans un sens favorable aux femmes. Mais comment oublier que c'est d'abord à leurs propres efforts que celles-ci durent d'obtenir, lentement, péniblement, le droit à la considération, à l'instruction, au travail, sinon à l'amour, cette tardive invention. De ce combat divers et inégal, l'auteur nous conte les péripéties à travers des destins et des portraits, de la reine à la courtisane, de la comédienne à la sainte." (4e de couverture)
Hachette/GLM, 1984, in-8°, 306 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Peut-on, pour le Grand Siècle, parler des femmes en général ? Et qu'y a-t-il de commun entre la belle Ninon et une sorcière de village ? Une injustice initiale : la condition faite à leur sexe. Dans toutes les classes sociales, au temps de Louis XIV, la tyrannie parentale et maritale est une réalité, la mort en couches une fatalité. D'où ce livre, dans lequel Claude Dulong se garde pourtant de céder à un féminisme agressif. Sa thèse ? Ce Grand siècle de la France ne fut pas le grand siècle des Françaises. Son projet ? Partir de la vie quotidienne pour apprécier les progrès accomplis entre la mort d'Henri IV et celle du Roi-Soleil ; car, s'il est vrai que la loi perpétua l'inégalité jusqu'au XIXe siècle, l'opinion, la société, l'Eglise elle-même évoluèrent, par degrés, dans un sens favorable aux femmes. Mais comment oublier que c'est d'abord à leurs propres efforts que celles-ci durent d'obtenir, lentement, péniblement, le droit à la considération, à l'instruction, au travail, sinon à l'amour, cette tardive invention. De ce combat divers et inégal, l'auteur nous conte les péripéties à travers des destins et des portraits, de la reine à la courtisane, de la comédienne à la sainte." (4e de couverture)