Le Havre et Lyon, Édition de La Province, 1904, in-8, demi-chagrin vert, dos lisse orné d'un décor doré en long, XII-128 pp., portrait photographique en frontispice. (L.49)
Reference : 1320075
"Petit roman d'Athènes moderne". Dos uniformément passé.
Librairie HURET
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Holler Renée Wöstheinrich Anne Boccador Sabine
Reference : 100088071
(2018)
ISBN : 9782401032835
Hatier Jeunesse 2018 128 pages 13x19x1cm. 2018. Poche. 128 pages.
French édition - Livre issu de déstockage JAMAIS LU pouvant présenter des petits plis cornes marques de manipulation sur la couverture et/ou les pourtours mais demeurant en très bon état d'ensemble.Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée
Athènes, Olkos, 1996, in-4 br. (21 x 29), 125 p., 1ère édition, ouvrage tiré à 2000 exemplaires, texte bilingue grec-français, belles photographies légendées en n. et b. in-t. et h.-t. par J.-F. Bonhomme, accompagnées d'un texte inédit de 25 pages de Jacques Derrida, jaquette illustrée, très bon état.
"Je voyageais en Grèce avec ces photographies depuis que Jean-François Bonhomme me les avait données. Un risque avait déjà été pris, promettre d'en accompagner de quelque façon la publication, et je commençais à m'approcher d'elles, avec une familiarité d'ignorant, déjà, où se mêlaient la fascination, l'admiration, l'étonnement, toutes sortes de questions inquiètes, en particulier sur la forme que je pourrais bien donner à mon texte. Sans le savoir, j'avais dû décider, à cette date, le 3 juillet, n'ayant encore rien écrit, que cette forme serait à la fois aphoristique et sérielle. Jouant ainsi du noir et blanc, de l'ombre et de la lumière, je disperserais alors mes "points de vue" ou "perspectives", tout en feignant de les rassembler dans la séquence de leur séparation même, un peu comme un récit incessamment interrompu, mais aussi comme ces pierres mortuaires, dressées dans L'Allée des Tombeaux. Autour de celle qui donnait à lire le nom d'Apollodore, j'avais déjà remarqué l'insistance d'un motif sériel. Allée (et venue) de l'une à l'autre, d'une colonne à l'autre et d'un terme à l'autre, cette sérialité porte le deuil. Elle porte le deuil en raison de sa structure discrète (interruption, séparation, répétition, survivance), elle porte le deuil d'elle-même, au-delà des choses de la mort qui forment son thème, si l'on veut, ou le contenu des images. Jamais, et non seulement dans les allées du Céramique, au milieu de ses stèles funéraires, qu'on en voie l'intégrité ou un détail, jamais aucune de ces photographies n'évite de signifier la mort. Mais sans la dire. Chacune en tous cas rappelle à la mort accomplie, à la mort promise ou menaçante, à la monumentalité sépulcrale, à la mémoire dans la figure de la ruine. Livre d'épitaphes, en somme, et qui, oui, porte le deuil en effigie photographique" (J. D.)