P., Compagnie Française des Arts Graphiques, 1953, pet. in-4, en ff., couv. rempliée, chemise et étui cart., 70 pp. (S5B53B*)
Reference : 1315404
Illustré de cinq pointes sèches de M. VICTOR-MICHEL, protégées par des serpentes. Tirage : 315 ex., sur pur fil du Marais, tous H.C.
Librairie HURET
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Edition originale de cet intéressant traité sur les Corses en France. Paris, Garnery, An VII (1798-99). Grand in-8 de (4) ff., 1 frontispice, 112 pp. Relié en pleine basane fauve, roulette dorée encadrant les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, chiffre P B frappé or en pied du dos, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées sur marbrures. Dos légèrement frotté. Reliure de l’époque. 198 x 122 mm.
Edition originale de cet intéressant traité sur les Corses en France. Barbier, III, 323 ; Monglond IV, 795 ; Martin-W. 13429 ; INED 1841 ; Lipperheide Jbc7; Brunet, VI, 25883. "Géographie économique et sociale. Ressources et mœurs de cette ile, que la monarchie a gravement négligée et que la République se doit de mettre en valeur. Elle doit aussi lutter contre l'anarchie et la peste" (INED). Gabriel Victor Feydel (1756- 22 avril 1840) est un journaliste français. Né en 1756, il reçut une formation technique et militaire. Il prétend avoir été lieutenant dans sa jeunesse, mais il n'est connu que comme littérateur et journaliste. Il publie sa première œuvre L'art de nager, sous le pseudonyme de Nicolas Roger, en 1783, pseudonyme qu'il utilisera à plusieurs reprises. En 1787 et 1788 il anime le courrier des lecteurs du quotidien par une série de lettres où se mêlent érudition philologique, polémique et ironie voltairienne. En 1789, en tant que secrétaire de la "Société des Amis de la Constitution" Gabriel Feydel rédige avec Choderlos de Laclos L'Observateur, qui fut l'un des tout premiers journaux à paraître, pendant la Révolution. C'est en vertu de cette fonction qu'il est cosignataire du Discours sur la liberté du théâtre prononcé par La Harpe le 17 décembre 1790. La publication de ce journal fut interrompue définitivement le 12 octobre 1790. Dans son Observateur Gabriel Feydel fait l'éloge de la brochure de Jacques René Humbert intitulée La Lanterne magique. En 1794, proscrit, il quitte Paris et survit comme colporteur. Il réapparaît sous le Directoire, enrôlé dans l'expédition à Constantinople du ministre des relations extérieures Aubert. Le navire dans lequel Feydel est embarqué est capturé par les Anglais. Retenu en Corse, il ne retourne à Paris qu'en pluviôse an VI. Gabriel Feydel est l'auteur du journal Le Régulateur, ou Gazette de Paris et de l'Europe. Après l'an VIII, Gabriel Feydel cesse d'intervenir dans la politique et remplit à nouveau les colonnes du Journal de Paris de ses polémiques littéraires et érudites, exactement comme avant la Révolution. En 1799, Feydel adresse aux membres du Directoire un rapport sur la Corse, qui sera publié par la suite sous le titre Mœurs et coutumes des Corses, dans lequel il fait remarquer que « le Corse est vif, intrépide, spirituel et adroit, mais excessivement paresseux de corps et d'esprit ». La conclusion de ce rapport est impitoyable pour le comportement des habitants de l'île, qui, selon lui, est dangereusement contagieux : « Marier des garçons français avec des filles corses, protéger l'agriculture et créer des manufactures, tels furent les moyens principaux que le gouvernement de Versailles adopta pour atteindre le grand but commercial qu'il se proposoit, lorsque l'isle eut été soumise. L'expérience lui a prouvé que le Français qui s'établit en Corse contracte la paresse habituelle du pays, au lieu d'y donner l'exemple de l'activité française ». Plus loin il ajoute « Il y a deux espèces de Corses : le Corse policé et le Corse sauvage, ou si l’on veut, demi-sauvage. La première est composée d’un petit nombre d’hommes que l’éducation étrangère, l’instruction de cabinet, ou les voyages, ont mis au niveau des autres Européens. Elle n’influe, en cette qualité, ni sur les pensées ni sur les actions de la seconde, qui se fait remarquer dans les villes comme dans les campagnes. Cette nullité d’influence, peu vraisemblable sans doute, mais pourtant démontrée par la nécessité où se trouve toujours le Corse voyageur, de reprendre les mœurs de son ile en y remettant le pied, me parait tenir à des causes qui ne sont pas faciles à détruire. Toujours les Corses s’agitèrent pour être indépendants, et jamais ils ne le furent [...] Je n’ai donc rien à dire de particulier sur le petit nombre de Corses que leurs lumières distinguent inutilement des autres... » L’ouvrage est illustré d’un frontispice gravé représentant trois corses en costume traditionnel. Remarquable exemplaire provenant de la Bibliothèque de la Malmaison. Une première marque qui enrichit cet exemplaire est le monogramme P B (Pagerie, Bonaparte) apposé en lettres d’or en pied du dos, le chiffre de Joséphine de Tascher de La Pagerie et de Napoléon Bonaparte. Une seconde marque plus tardive est le timbre humide "Bibliothèque de la Malmaison" qui fut apposé sur les pages de titre pour les ventes de mai à juillet 1829. Ces ventes firent l’objet d’un catalogue succinct : "Notice des livres composant la bibliothèque de La Malmaison, provenant de la succession de S. A. R. le prince Eugène et qui avait appartenu à Napoléon et à l'impératrice Joséphine,... vente au château de La Malmaison les dimanche 28 et lundi 29 juin 1829, les dimanche 5 juillet et lundi 6, les dimanche 12 et lundi 13…" « Au château de Malmaison, Joséphine avait fait installer par l'architecte Percier une bibliothèque, composée principalement d'ouvrages militaires » Olivier estime que « les livres aux armes ou au chiffre de l'impératrice Joséphine sont extrêmement rares ». (OHR, Pl. 2653) Précieux exemplaire à la provenance particulièrement prestigieuse et croustillante lorsque l’on sait que le couple impérial a souhaité posséder cet ouvrage dans lequel l’auteur dresse un tableau pourtant calamiteux de la Corse et de sa population... Provenance : de la Bibliothèque de la Malmaison avec chiffre frappé or en pied du dos et cachet sur le titre.
Editions Gedalge, Paris, 1946. In-8, broché sous couverture illustrée, 238 pp. 1. Joséphine de Beauharnais à Croissy-sur-Seine. - De la maison Bauldry au château de Malmaison - 2. Les grands souvenirs de Malmaison. - 3. Le château de Malmaison. - La décoration intérieure et le mobilier. - L'œuvre de Percier et ...
Illustrations en hors texte en noir et en couleurs. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Société Historique de Rueil-Malmaison, 1995, in-4 cartonnage toile bleue (22,5 x 29,5), 188 p., préface de Henri Amouroux, nombreuses illustrations n. et b. et coul., petit accroc sur le plat sup. emportant en partie le M de Malmaison, bon état.
Bel ouvrage, illustré de 350 documents retraçant l’histoire de Rueil-malmaison. Voir le sommaire sur photos jointes.
Syndicat d'initiative de Rueil-Malmaison, 1926. 13 x 21, 96 pp., 1 carte, broché, bon état.
Paris Rosa [Imprimerie de P. Didot l'aîné] 1818 in-16 maroquin cerise à long grain, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, encadrement de simple filet et guirlande dorés sur les plats, tranches dorées, encadrement doré sur les contreplats [Rel. de l'époque]
viij pp., 171 pp., 10 ff. n. ch. de calendrier et de notes-souvenirs, 12 planches coloriées finement gravées par P. Bessa.Un seul exemplaire au CCF (BnF). Grand-Carteret, Almanachs français, 1785. Unique année connue (Grand-Carteret donne 1817, ce qui semble une erreur). Ce ravissant almanach fait suite aux autres productions de l'imprimeur Rosa centrées sur les fleurs, mais il a la particularité notable de se concentrer sur des spécimens rares rapportés de Chine et du Cap de Bonne-Espérance pour les jardins de l'Impératrice à Malmaison. A l'époque de l'impression, le domaine n'était plus habité (son héritier, le prince Eugène, vivait en Bavière), mais le parc continuait d'être surveillé par le botaniste Etienne Soulange-Bodin (1774-1846), qui était très proche des Beauharnais. Il ne put cependant éviter qu'une partie soit lotie, et vendue séparément. Cette situation dura jusqu'en 1828, date à laquelle la propriété fut vendue par la veuve d'Eugène au banquier suédois Jonas Philip Hagerman.Très bel exemplaire