‎[GLUCK]. PROD'HOMME (Jacques-Gabriel).‎
‎Gluck.‎

‎P., Société d'Éditions françaises et internationales, 1948, fort in-8, br., non coupé, 446 pp., musique notée, 8 illustrations in-texte. (GG5C) ‎

Reference : 1306015


‎Couv. jaunie.Collection Musique et musiciens. ‎

€15.00 (€15.00 )
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Librairie HURET
M. Jean-Etienne HURET
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75116 Paris
France

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‎[Chez Madame Veuve Nicolo] - ‎ ‎GLUCK, Christoph Willibald‎

Reference : 64538

(1825)

‎Alceste. Opera en trois Actes avec Accompagnement de Piano Forte. Musique de Gluck. ‎

‎Edition Nicolo, 1 vol. in-4 reliure demi-vélin vert, Chez Madame Veuve Nicolo, à Paris, édition gravée et imprimée par Marquerie, s.d. [ circa 1825 ], 1 f. et 226 pp.‎


‎Etat satisfaisant (deux premiers ff. presque débrochés, restauration à deux ff., coupes fort. frottées, bon état par ailleurs). Prix en l'état pour cette partition gravée.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR190.00 (€190.00 )

‎LEROY Alfred‎

Reference : 014435

(1955)

‎Les grands Musiciens . Tome 1 : De J.S BACH à RAVEL . Tome 2 : De GLUCK à DEBUSSY‎

‎Paris Club Du Livre Du Mois 1955 In 8 Collection " Le meilleur Livre du Mois ". Edition numérotée , imprimée sur bon papier . Au sommaire entre autres , biographies et études critiques de : Bach - Haendel - Haydn - Mozart - Beethoven - Schubert - Schumann - Mendelssohn - Chopin - Berlioz - Wagner - Ravel - Gluck - Weber - Liszt - Rossini - Verdi - Gounod - Debussy - Illustré de leur portrait contre-collés . - pages non numérotées , ensemble 750 gr.‎


‎Couverture rigide Comme neuf 1ère Édition‎

Phone number : 04 67 98 96 91

EUR20.00 (€20.00 )

‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR390.00 (€390.00 )

‎Gluck, Christoph Willibald, Ritter (chevalier) von Gluck.‎

Reference : 109840

‎Iphigénie en Aulide. Tragédie. Opéra en trois Actes dédiés au Roy. Par M. Le Chevalier Gluck. Représenté pour la première fois par l'Académie de Musique, le mardi 19 Avril 1774, Gravée par le Sieur Huguet. ‎

‎ A Paris, Au Bureau d'Abonnement Musical, Rue du Hazard Richelieu Et Aux Adresses Ordinaires, A. P. D. R., sans date (circa 1775), 1f.blanc, titre avec le catalogue des ouvrages de musique de l'éditeur au verso, 298 pages, 2ff.blancs, cartonnage moderne avec les pages de gardes remplacées, titres dorés sur pièce de titre en basane brune. Des rousseurs, traces d'humidité et petits trous de ver dans la marge supérieure, 2pages refaites à la main et collées sur les pages 24 et 26, quelques notes manuscrites dans la marge. Comme pour l'Edition originales de chez Le Marchand les partitions ont été gravées par Huguet.‎


‎Iphigénie en Aulide est une tragédie lyrique en trois actes de Christoph Willibald Gluck sur un livret de François-Louis Gand Le Bland Du Roullet créé à Paris le 19 avril 1774, à l'Académie royale de musique à Paris.Christoph Willibald, Ritter (chevalier) von Gluck est un compositeur bavarois d'opéra de la période classique, né à Erasbach, dans l'électorat de Bavière, le 2 juillet 1714 et mort à Vienne, dans l'archiduché d'Autriche, le 15 novembre 1787. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR700.00 (€700.00 )

‎GLUCK (Christoph Willibald), LEBLAND DU ROULLET (F.L.G.)‎

Reference : 35809

(1774)

‎Iphigénie en Aulide. Tragédie en trois actes dédiés au Roy par M. le chevalier Gluck, Représentée pour la première fois par l'Académie royale de Musique le Mardi 19 Avril 1774.‎

‎ 1774 In-folio (330 x 255 mm), plein vélin teinté vert de l'époque, dos lisse, (1) f. de titre, (1) f. de dédicace, 298 p., (1) f. de catalogue des ouvrages de musique de l'éditeur. Paris, chez M. Le Marchand, rue Fromenteau, Et à l'Opéra, [1774].‎


‎Edition originale, entièrement gravée. C'est par l'intermédiaire du marquis Lebland du Roullet, attaché de l'ambassade de France à Vienne et auteur du livret, que Gluck entreprit de composer cet opéra en français adapté de Jean Racine. Grâce au soutien de Marie-Antoinette, Gluck vient à Paris en octobre 1773 et l'opéra connut, en dépit des critiques et des intrigues, un immense succès qui lui permit de se maintenir au répertoire jusqu'en 1824. Richard Wagner devait en réaliser une version en 1847.(Fétis, 2682. Grove IV, 528. Hopkinson, 'Bibliography of the Works of Gluck', 40 A(a). RISM, A/I, G 2747).Quelques rousseurs et petites taches dencre. Incomplet des pages 95-96 et 135 à 138. Bon exemplaire, bien relié en vélin teinté vert de l'époque. ‎

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