Photoglyptie. 239 x 190 mm, contrecollée sur carton fort légendé. (GO40A)
Reference : 1304051
Dessinateur et caricaturiste, Alfred Grévin (1827-1892) collabora à des journaux humoristiques. Fondateur en 1882 du fameux musée de cire, boulevard Montmartre, qui porte son nom. Photo extraite de la Galerie contemporaine des illustrations françaises (v. 1890). Notice par Pierre Véron, 4 pp. Pâle mouillure marginale, sans atteinte à la photo.
Librairie HURET
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L’Olimpe, seul recueil poétique important de Grévin, contient les sonnets adressés à sa rétive maitresse Nicole Estienne, « fleur de seize ans », fille de l’imprimeur et médecin Charles Estienne. Publié alors qu’il avait vingt-deux ans, il comporte une centaine de sonnets chantant son amour et célébrant les perfections de l’idole. In-8 de (8) ff., 216 pp. Maroquin bleu nuit à grain long, couronne de lauriers frappée or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. Mercier Sr de Cuzin.163 x 100 mm.
Édition originale, très rare, des poésies amoureuses adressées par le poète à sa maîtresse Nicole Estienne, fille du médecin Charles Estienne. Il la demanda en mariage mais ne put jamais obtenir sa main.Barbier, IV, 2, n° 50 (Haut. : 153,5 mm) ; Tchemerzine, III, 495 ; Haag, V, 364 ; J. Pineaux, La Poésie des protestants de langue française, pp. 47-48 ; Picot, Catalogue… Rothschild, I, n° 710 ; Émile Paul, Bibliothèque… De Backer, I, n° 340 (« Plusieurs des sonnets de L’Olimpe valent les plus beaux du XVIe siècle », Haut. : 161 mm.)Ce recueil contient les sonnets adressés par l’auteur à sa rétive maîtresse, suivis des Jeux Olimpiques, adressés à la même égérie : des odes, des élégies et des pastorales, dont la première est dédiée à Marguerite de France ; on trouve également la Gélodacrye, où le poète critique sévèrement les abus des ecclésiastiques et la cupidité des grands.Jacques Grévin, né à Clermont-en-Beauvaisis en 1538 et mort à Turin en novembre 1570, homme de théâtre et poète, ami de Ramus, de Du Bellay et de Ronsard, fut dans les dernières années de sa vie le médecin de la duchesse de Savoie, sœur de Henri ii de France ; c’est à sa cour qu’il mourut à l’âge de 32 ans.« Il se fit une réputation brillante : Marguerite de France, épouse de Philibert Emanuel, duc de Savoie, l’emmena en Italie, et le fit non seulement son médecin, mais le consultoit dans ses plus intimes affaires. Grevin joignoit à la connoissance approfondie de son art, les talens aimables de la poësie ; il les accompagnoit d’excellentes qualités et d’une grande douceur d’esprit. Il fut regretté de tous ceux qui le connoissoient, et mourut âgé de près de 30 ans, à Turin, le 5 novembre 1570. La duchesse de Savoye lui fit faire de magnifiques funérailles, et pris soin de sa veuve et de sa fille qu’elle garda toujours près d’elle tant qu’elle vécut. Claude Binet fait de grands éloges de Grévin dans la complainte qu’il fit sur sa mort, et qui fut imprimée en 1573. De Thou vante aussi son esprit et son érudition. »En tant qu'auteur de théâtre, Jacques Grévin fut l'un des premiers (à la suite de Jodelle) à chercher à introduire la tragédie en France. En 1561 il publia Cesar, tragédie, imitée d'un original latin par Muret, et une comédie, Les Ébahis, sa pièce la plus importante mais aussi, selon l'Encyclopædia Britannica de 1911, « la plus indécente ».Grévin composa aussi des poèmes, appréciés de Ronsard jusqu'à ce que la religion ne les sépare, Grévin étant un partisan de la Réforme. Après sa conversion au protestantisme, Grévin rompit avec ses amis de la Pléiade et attaqua même Ronsard dans un pamphlet en vers intitulé Le temple de Ronsard. « L’Olimpe » est son chef-d’œuvre.« Plusieurs des sonnets de ‘L’Olimpe’ valent les plus beaux du XVIe siècle ». (De Backer, Paris, 1926, i, n° 340).L’Olimpe s’ouvre sur un sonnet de Ronsard :« A Phébus, mon Grévin, tu es du tout semblableDe face & de cheveux, & d’art & de sçavoir,A tous deux dans le cueur Amour a faict avoirPour une belle Dame une playe incurable. »Suivent deux sonnets, un de J. Du Bellay et un de Rémy Belleau.L’Olimpe, seul recueil poétique important de Grévin, contient les sonnets adressés à sa rétive maitresse Nicole Estienne, « fleur de seize ans », fille de l’imprimeur et médecin Charles Estienne. Publié alors qu’il avait vingt-deux ans, il comporte une centaine de sonnets chantant son amour et célébrant les perfections de l’idole.« Pétrarquisme, platonisme et humanisme partagent l’inspiration du poète ; il vaudrait mieux peut-être parler de ronsardisme, du ronsardisme des sonnets à Cassandre, à quoi se mêlent des éléments plus personnels ». (J. Pirreaux. La Poésie des protestants de langue française, 1971, p. 47-48).Ce volume est très rare et manque à plusieurs grandes collections poétiques comme Viollet-le-Duc ou Herpin et, selon le rédacteur du catalogue La Roche Lacarelle, il s’agit là de « l’ouvrage le plus rare de Jacques Grévin ».Superbe exemplaire à marges immenses : hauteur de 163 mm contre 153 mm pour l’exemplaire Barbier et 161 mm pour le bel exemplaire de Backer.Note manuscrite ancienne Nicole Estienne p. 40.
Albert Fontemoing, 1899, 413 p., in-8 rel. 1/2 toile, illustré de 7 gravures dont un portrait h.-t., fac-simile de l'écriture de Grévin, reliure neuve, dos muet, très bon état
Sommaire : I. Vie de Grévin. - II. Grévin médecin. - III. Le Théâtre de Grévin. - IV. Les Poésies de Grévin. - V. Les amis de Grévin. Cette importante étude sur le célèbre médecin ami de Ronsard est précédée par une bibliographie détaillée de ses ouvrages (22 articles). Dans ce travail, qui est sa thèse de doctorat, l'auteur s'est donné un triple objectif : mettre en lumière tout ce qu'il a pu découvrir sur Grévin, présenter la critique de ses oeuvres, montrer à l'aide des témoignages contemporains les rapports qui ont existé entre Grévin et les poètes de la Pléiade, parmi lesquels l'auteur de l'Olimpe a occupé une place si importante et pourtant peu connue
Paris, Musée Grévin, sans date [1882]. Plaquette in-8, couverture de papier églomisé, 92 pages. Le premier catalogue du musée Grévin. Il comporte une préface d'Albert Wolff, un almanach illustré de dessins humoristiques d'Alfred Grévin, le catalogue du musée avec la description des salles, des tableaux, la liste des groupes et personnages. In fine, le récit amusant de la semaine touristique d'un provincial à Paris. Nombreuses publicités.Mention de deuxième édition tirée à 10000 exemplaires. Rare en dépit du tirage annoncé.Bel exemplaire.
P., Zélie, 1993, gr. in-8, br., photo de couv., 178 pp., 2 cahiers d'illustrations et photos en noir hors-texte, dessins en noir in-texte, bibliographie, oeuvres de Grévin. (SC135)
Fondateur du musée Grévin, ouvert en 1882, avec le journaliste Arthur Meyer, Alfred Grévin (1827-1892) dessinateur, caricaturiste représentant le monde des bals, des coulisses, des soupers du Second Empire à la belle époque.
Paris E. Dentu 1881 1 vol. relié in-12, bradel demi-percaline bordeaux, dos lisse avec fleuron doré et pièce de titre de basane noire, non rogné, couverture illustrée conservée, 298 pp. Édition originale illustrée de vignettes en noir in texte et d'une couverture en 2 tons par Alfred Grévin, sculpteur et dessinateur qui fonda le fameux Musée Grévin. Quelques rousseurs, sinon bon exemplaire.