Photoglyptie. 221 x 175 mm, contrecollée sur carton fort légendé. (GO40A)
Reference : 1304000
Très belle photo du poète (1823-1891) dans lequel Baudelaire voyait "un original de l'espèce la plus élevée". Photo extraite de la Galerie contemporaire des illustrations françaises (v.1890). Joint notice par Léon Supersac, 4 pp. Pâle mouillure marginale, sans atteinte à la photo.
Librairie HURET
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Paris, Poulet-Malassis, De Broise, 1859 in-12, [4]-XXIV-278 pp., broché. Couverture salie et défraîchie, avec légers manques de papier au dos et sur la seconde couv.
Deuxième édition. Ami de Théodore de Banville, Antoine Fauchery (1812-1861) partit en 1848 pour l'Australie, où il demeura environ deux ans, exerçant divers petits métiers. C'est cette expérience qui est ici racontée sous forme de lettres. L'opuscule n'est guère courant, comme tous les écrits de Fauchery, dont Banville faisait cependant grand cas. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
22/02/1881 ...Éclaircissons le scénario !... décide Banville. En effet, lors dune visite que sa femme vient de faire à Mme Richepin, son mari sest exclamé ...« Ah ! que nous sommes heureux de diner avec vous jeudi chez Madame Dartois ! »... Or Banville na reçu aucune invitation et sinterroge : ou Richepin s'est trompé et le diner est prévu un autre jour, ou bien leur hôte a tout simplement oublié denvoyer linvitation et lattendra vainement. C'est pourquoi Banville ...adresse ce mot pour éviter un quiproquo...Considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, Théodore de Banville unit dans son œuvre le Romantisme et le Parnasse dont il était le précurseur.
Banville ne sait pas où habite Philoxème, ...je ne le vois jamais, ne le rencontre jamais, ne sais absolument pas quel endroit il fréquente… Et comme il ne va ...dans aucun lieu public depuis plus de deux mois..., il ne voit aucun moyen de lui faire parvenir la lettre que souhaitais lui faire parvenir son ami.Théodore de Banville est considéré comme lun des plus illustres poètes de son époque, il était ami avec Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier.Philoxème Boyer est un poète, disciple enthousiaste de Victor Hugo, comme Banville, avec lequel il écrit Le Feuilleton dAristophane et Le cousin du Roi en 1858. Il meurt en 1867.
Belle ballade apologétique en lhonneur du poète François Villon, écrite pour figurer en introduction de la traduction des œuvres de Villon par Payne…A toi salut, Cher Payne ! En vers anglais / Tu mets Villon, que notre vigne inspire ? / Entre les fous, aieux de Rabelais, / O bons rythmeurs du pays de Shakespeare / Vous en pouviez, je crois, choisir un pire. / Ce doux railleur, au plaisir assidu, / Naima rien tant que le fruit défendu. / Son perruquier farouche était la brise, / Et son humeur, celle dun chien perdu. / Prenez Villon, cest une bonne prise/ Ce vagabond, pareil aux feux-follets, / Contre la faim et débat et conspire. / Epris du luth moins que des flageolets, / Cest à charmer Jeanneton quil aspire / Un cabaret fut son joyeuxempire / Si bon garçon quil fut presque pendu…Banville, dans cette lettre, donne à son correspondant les informations demandées : …Il nexiste pas de portrait de Villon, si ce nest dabsolument chimérique. Mon ami, M. Alphonse Pagès, qui est un grand trouveur en a en vain cherché un lorsquil a fait sa publication intitulée Les Grands Poëtes Français et cest le seul poëte dont il nait pu donner le portrait. Mais dans sa livraison consacrée à Villon il donne une très curieuse vignette représentant des pendus et de très curieux fac-simile…